je suis trop gentil pour la prison!




La fin du monde avait-elle sonné? Forcément oui, autrement, comment Sean se serait-il retrouvé assis dans un couloir de l’ambassade irlandaise, menottes aux poignets? Eh bien, lorsqu’on sait certaines choses à son sujet, tout s’explique incroyablement bien! Le seul problème est qu’il n’allait forcément pas livrer ce qui c’était produit comme ça, des plans pour passer le reste de sa vie chez les fous ou pire! En prison é.è Imaginez un instant ce pauvre blondie boy entouré d’hommes diaboliques, vils et cruels. Ils n’en feraient qu’une bouchée, pour sûr.

Hors donc, comment la fausse blonde avait fait pour se retrouver dans cette situation délicate? Eh bien tout commença comme ça commençait à chaque fois. Un gros rien du tout =.= Sean avait une fois de plus cédé à la grande faiblesse de sa vie, les boutiques d’instruments de musique. En émerveillement total devant les guitares – comme si ça allait surprendre quelqu’un – blondie s’était enfin décidé à en prendre une entre des doigts pour l’essayer. Avec un regard tendre d’amoureux transi et la délicatesse d’un amant qui tenait son plus grand trésor entre ses mains, Sean avait gratté quelques cordes avec délectation. Il faut bien le dire, le voir découvrir une guitare était presque comme voir un puceau faire l’amour la première fois x_x
Et comment tout avait mal tourné? Un bruit dans la rue. De la construction pas bien loin sans doute et l’énorme bruit sourd avait fait sursauter notre pauvre irlandais beaucoup trop cardiaque pour son jeune âge. Résultat? Une flamme issue de nulle part c’était emparée de cette pauvre guitare innocente qui n’avait fait de mal à personne. Sursautant d’autant plus, Sean s’était levé d’un bon en hurlant, la charmante guitare se rétamant sur le sol. Cette seconde surprise amplifia les flammes qui devinrent un brasier ardent en quelques secondes à peine. Lorsque le tenancier du commerce sortit de son arrière boutique pour savoir ce qui se passait, il ne pouvait que constater l’improbable. Ses instruments qui brûlaient et Sean qui n’arrangerait rien bien qu’il essayait.

▬ SEAN! Nom de dieu qu’est-ce que t’as fait!!!

Bien connu du propriétaire des lieux, blondie boy affichait une mine profondément désolée. Comme si faire une pareille chose était intentionnel venant de lui!

▬ J’ai pas fait exprès, je le jure!

Évidemment, il venait de signer sa culpabilité sans réellement s’en rendre compte. Mais que pouvait-il faire à présent? Sortir, quoi d’autre. Les deux hommes sortirent de la boutique alors que les sirènes des pompiers se faisaient déjà entendre au loin.

C’est ainsi que Sean se retrouva dans les couloirs de l’ambassade, menottes aux poings. Le visage complètement dépité par ce qu’il avait fait, même s’il ne survivrait assurément pas à la prison il ne méritait que ça. Combien de guitares mortes? Et les autres instruments? Sean était un meurtrier rien de moins. Lui qui vénérait tellement ces artistes qui créaient de si belles choses, voilà qu’il venait d’en détruire il ne savait combien. Maudite magie stupide è.é

Calmos la blonde, autrement tu vas aussi mettre le feu à l’ambassade =.=
Rester zen oui, c’était la clé. Maintenant, il était assez facile de comprendre pourquoi l’irlandais avait adopté un mode de vie aussi serin que possible! S’il pouvait raser une boutique rien qu’avec un sursaut, imaginez un peu de quoi il serait capable sous le coup d’une colère O.O

Comme à son habitude, Morri se retrouvait là, dans cette grande ambassade où elle avait désormais ses habitudes. On peut même dire qu'elle y était dans son élément, tel un poisson dans l'eau. Ici d'ailleurs, tout le monde connait la très vénérable fille de Monsieur l'Ambassadeur. Et puis il faut dire que ça lui plait d'être la secrétaire personnelle de son chère papa, car elle seule peut lui faire faire à peu près tout ce qu'elle désire, elle est tellement habituée à mener son petit monde par la baguette, que voulez-vous ! Elle sait se faire une place partout où elle va. Et puis être overbookée, ça lui plait, des dossiers à n'en plus finir à traiter, des coups de fil incessants, des agendas à tenir, des rendez-vous à fixer et j'en passe. On pourrait presque penser que la demoiselle est faite pour cela, toujours irréprochable et organisée au moins, elle est aussi très futée et sait toujours gérer les problèmes au mieux, ce qui engendre entre autres un certain respect chez les autres envers elle. Enfin il faut l'avouer, on ne nait pas tous fils ou fille d'ambassadeur - la grande classe entre nous !

Mais voilà, dans la vie, bien qu'on le veuille, on ne peut pas toujours tout prévoir de A à Z, il y a certaines choses qui ne se déroulent pas comme prévu, ou qui viennent complètement contrecarrer vos plans ... Alors voilà, c'est comme ceci qu'au détour d'un couloir, et par le plus grand des hasards, la rouquine s'est retrouvée nez-à-nez avec le petit blond ! Et encore, plongée la tête dans ses papiers, elle aurait pu complètement passer tout droit sans rien voir. Alors pourquoi a-t-elle levé les yeux précisément à cet instant ? On ne le saura jamais ! La chance peut-être pour ce cher mélomane. Parce que oui, de la chance, il en avait besoin ! Déjà; quelle ne fut pas la surprise de Morrighan lorsqu'elle l'aperçu, lui, qu'elle n'avait pas vu depuis ... on ne compte même plus ! Ils s'était rencontrés durant leur enfance, et là déjà Morri avait relevé sa certaine malchance pour s'attirer des ennuis. Parce que oui, pour promettre à sa soeur - oui vous avez bien compris Sio, elle-même, cette soeur là - qu'il allait l'épouser, soit il avait de la terre devant les yeux, soit il lui manquait réellement une case, soit il était maso ou suicidaire sur les bords, à voir ! Toujours est-il que là, ça n'était pas une Siobhàn qu'il ramenait avec lui, non, c'était juste des agents de police et aussi une jolie paire de menottes en guise de bijoux ! Éberluée par la situation, Morri s'approcha de l'intéressé.

- Sean ?! Tu m'expliques ce que c'est que tout ce cirque ?

Et la réponse ne tarda pas à fuser, encore plus surprenante qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Nan mais sérieusement accusé d'avoir mis le feu ? A une ... boutique d'instruments de musique ?!! Pourquoi fallait-il que certaines personnes gâchent complètement leur temps et passent à côté de leurs vies ?? C'était fou ça ! Et surtout incompréhensible pour notre rouquine.

- Et quelle est selon toi l'utilité de faire une telle chose, aussi ... ridicule ? Insista-t-elle sur ses derniers mots.

Alors maintenant, ça n'était pas sa faute ?? On aura tout entendu ! Évidemment, le feu est tombé comme ça du ciel, c'était ce qu'il allait bientôt lui raconter si ça continuait ! Elle ne croyait pas si bien dire ... Néanmoins elle distinguait une certaine gène, dont elle ne pouvait pas encore déterminer l'exacte cause, dans les yeux de son ami. Elle détourna le regard vers les deux policiers qui l'encadraient suite aux regards suppliants du blond dont la naïveté en était presque touchante. Très bien, une fois de plus Morri devait venir au secours de quelqu'un. Pourtant il n'y avait pas écrit "Ange Gardien" sur son front, loin de là ! Déjà Sio c'était limite, mais là ça dépassait un tantinet les bornes ! Elle s'adressa avec une exaspération, non dissimulée, aux agents.

- Je vous remercie de l'avoir amené jusqu'ici, mais vous pouvez le détacher, je vais m'occuper personnellement de le conduire vers Monsieur l'Ambassadeur, n'ayez crainte, il n'a pas l'air d'un dangereux criminel ! Dit-elle avec l'innocence d'une enfant, le visage illuminé d'un merveilleux sourire.

Alalah qu'elle était douée cette Morrighan, décidément ! Ils ne mirent pas longtemps à s'exécuter. Que voulez-vous, c'est ça d'avoir des relations et une bonne position sociale, ... et un certain talent pour jouer la comédie et user de ses charmes aussi ! Revenant alors à blondie, elle le fusilla du regard et l'invita à bien vouloir la suivre. Elle le conduisit dans une pièce vide où ils seraient au calme pour discuter, puisque Monsieur avait décidé de faire du mystère ! A peine était-il rentré à l'intérieur qu'elle lui sauta dessus (au sens figuré bien sûr ! xD)

- Alors maintenant explique !

Sean? N’étant pas encore sénile et n’était pas encore suffisamment cinglé pour s’imaginer des voix – du moins espérons-le – le blond jeta un regard à gauche, puis à droit, plutôt incertain. C’était la première fois qu’il mettait les pieds à l’ambassade depuis qu’il était arrivé à l’âge de dix-huit ans, il n’allait quand même pas croire que la vieille fonctionnaire, qui lui avait demandé de ne pas grimper dans les rideaux – à ce qu’on ne fait pas pour fuir une abeille même à dix-huit ans –, se souvenait de lui ou même qu’elle était encore en vie!
Eh bien non, il ne s’agissait pas de la vieille fonctionnaire aux lunettes à drôle de forme, au chignon serré et aux lèvres pincées. C’était bien une fille, mais vieille ça non! Jolie, même, et oserait-on dire canon. Étrange qu’elle lui dise vaguement quelque chose par contre. Mah, il était dans l’ambassade de sa mère l’Irlande!

Oui, comme si les irlandais se reconnaissait entre eux et avaient tous l’impression de se connaître =.=
Hey è.é

Bref, qu’elle le connaisse ou pas, ça ne changeait rien au reste. Blondie boy était un pyromane invétéré et surtout incontrôlé, sans compté qu’il était maintenant un meurtrier et un bandit sans foi ni loi. Pauvre garçon é.è

▬ Ridicule? Ridicule? Ça n’a rien de ridicule, c’est une tragédie! Toutes ces guitares…

Sean se sentait atrocement coupable et ce sentiment n’avait rien pour arranger les affaires. Fermant les yeux, prenant deux trois inspirations, il fallait qu’il neutralise un peu tout ça autrement il allait encore déclencher une catastrophe.
Grâce à dieu d’ailleurs, la rouquine qu’il n’avait pas encore réussi à ciblé dans sa mémoire demanda à ce qu’on lui enlève ses menottes. Peut-être que comme ça il se sentirait moins misérable d’avoir détruit autant d’objets sacrés aux yeux de tout musicien qui se respecte.
Se frottant donc les poignets dès qu’il fut débarrassé de ces inconfortables bracelets de métal, le blond se prit la tête entre les mains. Comment allait-il expliquer ça, franchement! Ça ne pouvait pas s’expliquer. Surtout que même s’il était assez fou pour dire la vérité, il demeurait coupable de ce qui c’était passé et il méritait de payer pour ça. Un homme avait perdu son gagne-pain dans cette histoire. Sans compter la perte monstrueuse des guitares, ça, jamais blondie ne se le pardonnerait.

▬ Mais je peux pas é.è Coffrez-moi et puis c’est tout.

C’était tout ce qu’il allait dire pour sa défense?
Se défendre de quoi. Sean était coupable, point barre. Inutile de révéler au monde entier qu’en plus d’être un sorcier il était le plus risible de tous les temps =.=
… Vu comme ça O.O
Sympa les encouragements, merci =.=

▬ Ça sert à rien de chercher à savoir comment c’est arrivé ok. J’ai mis le feu, c’est bon, je signerai tous les aveux que tu veux! Mais expliquer, je peux pas.

À quoi bon expliquer de toute manière, il suffisait qu’il angoisse de devoir le faire pour que la petite flamme se forme et attaque son survêtement. Combien de vêtements massacrés par cet incroyable don qui était surtout doué pour lui pourrir la vie? Il ne les comptait plus, désoler de vous décevoir à cette question pour un champion =.=
S’empressant donc d’étouffer la flamme, il y avait au moins un bonus dans tout ça. Blondie avait les paumes très endurantes à la chaleur maintenant. La main sur son bras où il y avait eu une flamme pendant environ trois secondes, Sean leva lentement les yeux sur l’inconnue qui n’en était apparemment pas une. C’était la fin, n’est-ce pas? Après vingt-cinq ans à s’en sauver, il allait vraiment finir dans un asile, isolé dans une chambre capitonnée à l’amiante pour le reste de sa vie.

Décidément, même avec toutes ces années, il avait toujours autant ce don d'être exaspérant au possible! Est-ce qu'il s'en rendait compte au moins ?? J'en doutais fort malheureusement. Mais bon d'un autre côté, il n'était pas donné à tout le monde d'être un clown inné, et d'avoir une vie digne des plus grandes comédies. L'inconvénient pour lui c'est qu'il n'était pas dans une comédie, et qu'on n'échappe pas à la prison si facilement ... Heureusement que Morri avait pu l'extirper de cet étau ! Et la seule chose qu'il trouvait à dire c'était qu'il n'avait pas d'explication ??! Déjà ne s'inquiéter que de l'état de ces guitares alors qu'il était dans de beaux draps, c'était assez étonnant, mais là il exagérait vraiment ! Il croyait que la rouquine n'avait rien d'autre à faire peut-être ?? Et bien il avait tort ! Elle était déjà bien gentille de s'occuper de son sort, bon d'accord c'était pas comme s'il était un parfait inconnu, mine de rien elle l'appréciait quand même. Le problème ? C'était que même si elle n'avait eu aucun mal à le reconnaitre, il semblait qu'il n'en était pas de même pour ce blond qui la dévisageait comme si c'était une extra-terrestre ! Non mais vraiment, il avait des troubles de la mémoire à ce point ?? Pourtant il n'avait pas pu oublier qui était la fille de l'Ambassadeur. Visiblement si ! Et il avait comme qui dirait besoin d'un petit rafraichissement de mémoire. Très bien, qu'il en soit ainsi ...

- Allo la Terre, ici Morrighan ! Morrighan Byrnes ! Non ? Toujours rien ? Bon sang réveille-toi un peu Sean. On était petit, en vacances ensemble, avec Sio ... La mémoire te revient, ça y est ?

Elle marqua une pause toujours aussi éberluée, cherchant à cerner sa réaction. Visiblement il avait enfin tilté ! Ouf déjà une bonne chose de faite. Elle reprit alors.

- Bon alors maintenant que tu as la certitude que je ne suis pas l'ennemie publique n°1, tu vas peut-être pouvoir me dire la vérité, et arrêter tes cachoteries puériles ! Explique-moi un peu, si tu n'y es pour rien comment cela a-t-il pu se produire ? Comme par magie peut-être ... ! Dit-elle en plaisantant.

Sauf que lui ne plaisantait pas du tout, et sa réponse fut des plus choquantes. Se moquait-il d'elle ?! Pourtant il ne semblait pas, au contraire blondie était tellement nul pour cela, qu'elle l'aurait tout de suite senti. Encore sous le choc, elle lui fit signe de s'asseoir dans le fauteuil près du bureau, et prit cette fois-ci non plus ce ton agressif qu'elle savait si bien revêtir, mais plus un ton neutre, voir même amical, qui se voulait compatissant sans doute.

- Tu veux dire que tu aurais ... des pouvoirs ? S'étonna-t-elle l'air amusée.

Elle attendit alors patiemment la réponse de son ami, un peu perdu lui aussi.

Le plafond. C’était mystique de croire qu’il contenait toutes les réponses, mais à chaque fois, c’était plus fort que tout, dans le doute, dans l’ignorance, on lève les yeux et on cherche comme si, par miracle, cette fois-ci, le saint plafond allait nous révéler les secrets de la vie. Pourtant, si on enlève la tâche, la craquelure et le reste de cadavre de mouche… Non, ce plafond ne révélait absolument rien et sûrement pas qui était cette rousse aussi attirante qu’une guitare en solde – à savoir dans le langage des blondes d’Irlande : attirante puissance douze. La miss en question dû sentir le doute dans lequel était plongé le pyromane et, tout à fait entre nous, ce n’était pas bien difficile de lire dans ses grands yeux ébahi : hum… t’es qui? Évidemment, vous pouvez formuler la question de la façon que vous voulez, avec un vocabulaire beaucoup plus savant au besoin. Blondie boy est un homme qui économise les questions, allant jusqu’à les restreindre en elles-mêmes à leur minimum syndical. Vous détenez ici le secret de la fausse blonde pour ce qui est de son attitude de bien heureux sans souci. Prenez cette information et allez en paix nobles jeunes padawans.
Et après le plafond, c’était le plissement avec le nez qui suivait le mouvement, sans doute par soutient pour les yeux puisqu’on ne pense pas que le nez puisse faire grand-chose dans le procédé de reconnaissance faciale x_x À dire vrai, nous ne sommes pas certains que les yeux du blond soient réellement d’un grand secours également… le mec vit sur une autre planète alors se souvenir de la grande sœur – qui est en fait petite o.o – d’une fille qu’il a rencontré une fois et à qui il a promis corps et âme en mariage – ce qui était bien évidemment avant que dieu ne lui montre la voie du thigh pants et de la séduction de pornstar inadaptées aux relations amoureuse – vous rêvez!!

▬ Mo… ri…

Le dire très lentement n’aide pas Sean =.=
Nha, mais en l’absence de commentaire qui aide, fermez-là è.é

▬ Aaaaaaah Morrighan!

C’est pas trop tôt =.=

▬ J’ai connu une Morrighan au lycée, elle sentait bizarre =/ Mais ça m’étonnerait que ce soit toi, tu sens pas bizarre.

Eh bien il faut croire que non… SEAN! On ne renifle pas les filles, c’est pas très poli et en plus… ça fait un poil pervers psychopathe x_x

Mais peu importe, conduit dans un bureau et assis dans un fauteuil, blondie boy savait que sa fin était proche. Est-ce qu’il allait recevoir des lettres? Est-ce que sa mère pouvait lui envoyer des cookies? Est-ce que Garry pouvait l’accompagné en prison??? O.O Ah non, Sean ne pouvait imaginer sa vie sans Garry, c’était encore plus horrible que de se faire violer en prison par un homme qui serait tombé amoureux de sa chevelure de princesse et qui aurait fait de lui sa femme de prison. Oh que non! Sean refusait d’être une femme de prison. Il avait beau avoir les cheveux, il avait autre chose fortement à son avantage, et qui fait si aisément fantasmer les Cath, qui prouvait hors de tout doute possible qu’il n'était pas fait pour être femme de prison.

▬ Des quoi?

Ne fait pas l’enfant Sean =.=
Ouais bha entre ne pas faire l’enfant et éviter l’internement, le choix est vite fait!

▬ Ne sois pas ridicule!

Et pousser le vice jusqu’à se pencher en avant, regarder à droite puis à gauche l’air de rien comme s’il s’apprêtait à révéler une profonde vérité? Ouais bha, le bonhomme avait toujours eu le sens de la mise en scène, n’en déplaise à sa pauvre spectatrice qui allait probablement rendre l’âme avant la fin de cet « interrogatoire ».

▬ Harry Potter, c’est juste un bouquin tu sais.

Et la tâche carbonisée sur ta veste qui n’y était pas en arrivant?
Détail, inutile de le lui faire remarquer! Nous allons finir par croire que vous voulez réellement nous voir finir nos jours dans une pièce capitonnée à l’amiante dans une maison de fous è.é