Out of the Shadows
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 De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..

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Eileen Hunter
Eileen Hunter

AVATAR : Elle Fanning
(C) : Selvmord
DC : Le Gros Bras ♥️
MESSAGES : 400
AGE : 3 ans
UN COEUR : Célibataire, les histoires d'amour, c'est pour les grands !
PROFESSION : Enfant.
MessageSujet: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeMar 11 Oct - 19:35

ALLEZ ! ALLEZ ! PAPA, PLUS VITE ! Je suis toute excitée, parce que je sais que quand je rentre à la maison, y a l'écureuil qui va être là et je dois lui amener du lait et un bout de pain pour qu'il mange. Papa il est au volant, parce qu'il a été me prendre à la garderie, et je m'énerve toute seule sur mon siège arrière. Je donne des coups de pieds dans le fauteuil passager, et je secoue les poings comme pour montrer ma hâte. Je veux qu'il aille plus vite mon papa. Allez. Encore plus vite ! Tic, toc, tic, toc. Oh, le bruit du clignotant ! La lumière orange et tout, et on tourne, et je reconnais la rue. Allez, allez, encore plus vite ! Je me colle à la vitre, littéralement, quand on arrive à la maison, et je me bats l'espace de quelques instants avec ma ceinture. Je perds le combat, et je dois attendre que mon papa il vienne me détacher. Il défait sa ceinture à lui, il bloque le volant, il sort de la voiture. ALLEZ. PAPA. BOUGE TOI. Je lève les bras pour lui laisser la place pour accéder au bouton de la ceinture. Et, une fois que le clic a retenti, je me faufile hors de la voiture et je cours jusque dans le jardin et je regarde dans l'arbre si l'écureuil n'y est pas. Je le vois pas. Alors, je retourne en courant voir papa qui sort les courses du coffre. Il a deux sacs dans les bras, alors je fais attention de pas le bousculer. « Papa, papa, papa ! Il y est pas! » Je regarde par terre, déçue, pendant que je vois mon papa en train de fermer le coffre de la voiture. BANG. « C'est vrai, tu es sûre ? Viens, on va trouver le lait et le pain, et je suis sûr qu'il va sortir te retrouver. D'accord? » Il me tend la main, et je la prends gaiement, tout en le suivant jusqu'à la porte d'entrée, en lançant un coup d'oeil par dessus mon épaule. Il ouvre la porte avec la clé, et je le devance dans le hall, j'enlève mes chaussures, et je me retrouve pieds nus. Je fonce dans la cuisine trouver le bol en plastique, pendant qu'il pose les courses sur le comptoir, et une fois après avoir sorti toutes les poêles et toutes les casseroles, je trouve le bol en plastique pour l'écureuil. Je le pousse sur le comptoir – j'arrive pas à voir par dessus et donc, du coup, je suis obligée de le pousser du bout des doigts. Je me hausse sur la pointe des pieds pour voir ce qu'il fait papa. Je le vois sortir la brique de lait du sac en papier, et je le vois l'ouvrir, pour verser du lait dans le bol. J'ai les yeux qui brillent. Allez, encore, encore ! Puis, je me rends compte que je dois trouver une assiette aussi, alors je fonce dans le salon retrouver ma dînette et mon set de table en plastique pour ma poupée, et je pousse aussi l'assiette sur le comptoir. Je grimpe sur la petite marche – repose pied – du tabouret et je regarde papa sortir le pain, après avoir sorti les autres courses. Dépêche toi bon sang ! Alors, du coup, vu qu'il a fini avec le bol de lait, j'arrive à le tirer, et je le prends, sans vraiment faire attention à ne pas en renverser.

Je vais jusqu'à la porte du jardin, et je l'ouvre après avoir posé le bol sur la petite table, puis je sors et je pose le bol sur les marches qui descendent au jardin, et je retourne en criant dans la cuisine. « Dépêche toi ! Il doit avoir faim! » Je me cramponne au comptoir, et dès que papa a fini de poser le pain sur l'assiette, je m'en saisis et je cours jusqu'à la porte avant de sortir. Je l'aide pas à sortir les courses, mon papa, je veux voir l'écureuil. Alors, je pose l'assiette avec le pain à côté du bol avec le lait, et je m'assieds sur les marches en me tenant les pieds fermement, pour me rendre plus stable. Alleeeeeeeez, petit, petit, petit... Je me relève, impatiente, et je fais le tour de la maison en regardant dans les buissons, dans les petits arbustes, en soulevant l'arrosoir et en regardant dedans. « Eh, t'es où !  » Je fronce les sourcils, puis, quand je reviens au point de départ, les escaliers en métal qui relient la porte du salon et la terrasse puis le jardin, je vois que la petite forme orange est toute proche du bol et de l'assiette. J'amène mes mains à la bouche, toute excitée. Il est revenuuuuuuuuu ! C'est trop génial ! Puis je trépigne sur place, en courant littéralement sur place. Je vois mon papa à travers la fenêtre de la cuisine, il est encore en train de défaire les courses, alors je m'approche à petits pas, sur la pointe des pieds pour pas faire de bruit. Petit, petit... Puis, j'arrive à la première marche, et je rigole. Il est trop mignon, cet écureuil. Franchement, il est trop mignon. Je me tiens les hanches.

« Bonjour toi ! J't'avais dit que je te donnerai du lait et du pain! » Je le regarde. Il est tout joli, tout beau, le petit écureuil. Il est tout mignon. Mais c'est cool, parce que d'habitude, les écureuils, ils ont super peur et ils partent en sautant de branche en branche dès que je les vois. Lui, il a pas eu peur la première fois que je l'ai vu, au parc municipal, et il a même sauté presque sur moi quand j'ai tendu les bras. Mon papa, il dit que d'habitude, je dois pas toucher les animaux. Les hérissons, et les trucs comme ça. Mais l'écureuil ici là, il a pas l'air d'en avoir peur. Je rigole encore un peu, avant de gravir toutes les marches et de m'asseoir à côté du bol de lait et de l'assiette avec les miettes de pain posées à l'arrache.

« C'est bon, hein?! » Papa il m'a déjà dit que les animaux ils comprennent pas ce qu'on leur dit, c'est pour ça que je dois jamais aller voir un chien et le caresser, sauf si le propriétaire me dit qu'il est gentil. Parce que j'ai beau dire que je veux juste le caresser, peut-être qu'il va me mordre. J'aime pas ça moi. Les animaux ils ont le droit de parler aussi. Et pas juste dans les dessins animés, non ?! J'ai envie de le caresser l'écureuil, alors je tends doucement la main vers lui...

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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeMar 11 Oct - 21:01

Un jour, il faudrait lui expliquer plusieurs choses, définitivement. Premièrement, que les enfants n'étaient pas des jouets. Deuxièmement, qu'elle n'était pas un véritable animal. Troisièmement, pourquoi elle ne pouvait pas résister à une mini blondie aux grands yeux bleus. Si il y avait un quatrième ? ... Oui, ce serait pas mal de penser également à poser des vêtements dans les environs du jardin de Tyson, pour changer. L'air de rien, si un écureuil courait vite à travers la ville, on ne pouvait pas prétendre non plus qu'il n'était pas fatigué, à plus forte raison que la rouquine passait son temps à être présente le matin et l'après-midi dans l'arbre à côté de la maison pour être sûre de ne pas rater le passage de l'adorable petit ange qui l'avait adoptée. En somme, deux voyages par jour entre son appartement et ici, ce qui revenait déjà à traverser la ville au pas de course, sans compter le fait qu'elle voyageait également entre chez elle et l'université, quand ce n'était pas carrément jusqu'à l'hôpital. Pour en rajouter un peu plus à la fatigue qui résultait de tout ce remue-ménage, la belle venait tout juste d'être prise dans le département de psychiatrie du bâtiment afin de déterminer au mieux de ses compétences et de ses buts, ce qui revenait à expérimenter des rencontres pour le moins folkloriques en l'espace de huit heures. Et encore, ça, c'était quand aucune urgence ne la retenait, ce qui aujourd'hui n'avait pas été le cas, la laissant fébrile face à un patient pour la seule et unique raison qu'elle ne pensait qu'à une chose : Être à l'heure quand Eileen serait là pour lui apporter son bol de lait. Non pas qu'elle raffolait du lait, notez bien. Déjà que sous forme animale, ce n'était pas ce qu'elle préférait, mais en plus il fallait qu'elle ne digère absolument pas ce liquide sous forme humaine. Oui, tout ça pour dire : Siobhán s'était transformée en animal de compagnie. Étrange, certes, mais depuis cette rencontre dans le parc et le retour dans le sac à dos, il était force de constater qu'elle était plus que souvent présente pour l'adorable fillette d'un des seuls humains au courant de sa nature sans en être effrayé. Bon, d'accord, il ne l'avait pas remarquée tout de suite la première fois, trop occupé à discuter au téléphone, mais il n'avait pas pour autant hurlé comme une gamine lors des présentations officielles.

Depuis quand on présentait officiellement un petit rongeur roux à son père ? « Eh, t'es où ! » Il suffisait de le demander à l'adorable demoiselle ici présente, juste en dessous d'elle. Réfugiée au sommet d'un chêne dans le coin du jardin, l'irlandaise regarda en bas après avoir dignement sursauté. Le point rassurant, dans l'histoire, c'est que si notre jeune fille avait patienté sous forme humaine, parfaitement dénudée, la transformation ne s'était pas fait attendre en entendant cette petite voix flutée et en voyant quelques reflets dorés se promener partout sous le doux soleil de l'automne. Un simple sourire, et l'adorable petit animal était de retour, déjà occupé à dévaler le tronc pour se précipiter jusqu'aux escaliers. Une fois rendue là, la métamorphe se retourna et observa l'enfant en penchant la tête de côté, curieuse. Tellement facile de passer inaperçu en étant aussi petite que sa maîtresse en fut réduite à la surprise excitée de la voir à côté des bols. C'est qu'en plus, la doctoresse était du genre animal attentionné qui ne touchait pas aux plats tant que sa compagne ne l'aurait pas rejointe sur les marches de métal. Un peu froid, d'ailleurs. Pour la forme, l'écureuil se déplaça vers la gauche, se rapprochant du bol de lait en reniflant l'air tout en gardant un œil sur la jolie blonde. Si elle allait fuir ? Bien sûr que non. Mais quand même, maintenons les apparences et faisons mine d'être un minimum moins humaine. Il fallait abandonner son essence même afin de mieux se fondre dans le rôle; Éviter de se se retrouver à nouveau nue sur les genoux de quelqu'un, en fait. D'autant que pour le coup, une transformation incontrôlée risquait de provoquer un écrasement. Un poids plume sur un portier du Fangtasia, ça allait. Sur une gamine de trois ans, un peu moins tout de suite.

« Bonjour toi ! J't'avais dit que je te donnerai du lait et du pain ! » Hélas, oui. Enfin, n'allez pas croire que sa double-nature allait permettre à la demoiselle d'exprimer l'envie d'une variation du menu, toutefois. Si elle avait vu et revu le Roi Lion en boucle durant son enfance, Sio avait vite compris que ses cordes vocales animales n'étaient pas prévues pour tenir de longs discours. Résultat ? Levant fièrement une noisette entre ses pattes, l'écureuil roux lâcha donc un adorable couinement caractéristique à l'attention de la petite fille, l'invitant de fait à venir le rejoindre. Dès qu'elle fut là, elle s'approcha pour poser son butin - Elle aurait préféré lui offrir une sucette, mais c'était un peu plus louche encore une fois venant d'un animal - avant de retourner rapidement aux plats, se saisissant au hasard d'un bout de pain qui était globalement plus gros que ses propres pattes. « C'est bon, hein ?! » Non, ce n'était pas b... Attendez, c'était du pain au sésame ça ? Oh Seigneur ce qu'elle adorait ce type de pain, avec les petites graines posées sur le dessus qu'elle s'acharna à récupérer du bout de ses griffes miniatures en poussant un nouveau couinement qui pouvait paraître ravi. Oui, vous noterez aussi que les fonctions motrices d'une métamorphe s'adaptent très rapidement à sa condition du moment, hors pour le moment, ce pain était vraiment génial. Mieux, il était tout frais ! Des courses ? Ils avaient fait des courses ? Si elle avait su ça, elle se serait glissée dans la poche d'Eileen pour avoir la patte mise sur le choix des articles. Des amandes. Oh oui, elle aurait tout donné pour des amandes, préalablement épluchées si ce n'était pas trop demandé. Elle était encore en train de s'acharner entre le fantasme d'un animal des temps modernes et sa nourriture quand la petite fille tendit doucement la main vers elle. Réaction immédiate ? Lâcher sa nourriture et se précipiter sur cette petite quenotte.

Pas trop de distance à traverser, vous me direz. Avec une délicatesse toute féminine, Siobhán mordilla un ongle avant de passer un petit bout de langue rappeuse sur le doigt de la blondinette. Quelle journée parfaite, sa peau était imprégnée de sel en plus de ça, raison supplémentaire pour intensifier un peu plus ses léchouilles tout en saisissant le doigt entre ses pattes pour lui intimer l'ordre plus ou moins clair de ne pas bouger. Un autre mystère à éclaircir : Pourquoi les humains avaient-ils toujours cette fine couche de sel sur la peau ? Et pourquoi celle-ci était-il si addictive pour tout ce qui possédait quatre pattes et deux sous de tendresse ? La seconde suivante, le petit écureuil grimpait sur la main pour continuer son inventaire de goût le long de la paume de l'adorable poupée, chatouillant sa main de sa queue touffue au passage. Encore. Elle en voulait encore, des jours à se faire câliner aussi simplement.
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Eileen Hunter
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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeMer 12 Oct - 18:42

Il est trop doux l'écureuil. Il est trop doux ! Il est venu jusqu'à ma main quand je l'ai tendue, et, franchement, c'est trop rigolo. Il a attrapé mon ongle, puis il m'a léché le doigt. Je rigolé, en souriant, toutes dents sorties – enfin, toutes. J'ai perdu une dent de lait ce matin, alors j'ai un trou, dans les dents du devant du dessus de la bouche. Puis, l'écureuil il me prend le doigt et j'arrête de rigoler, et je commence à pouffer à la place. Ca chatouille, mais je dois pas bouger sinon l'écureuil il va se faire mal. Puis il grimpe sur ma main, et sa queue me chatouille le poignet. Je rigole encore, en ramenant ma frange rebelle de l'autre main. « Eh, mais mange le pain, pas ma main ! Tu aimes pas le pain? » Je fronce les sourcils en me penchant pour attraper un des bouts de pain et le fourrer dans la bouche, suspicieuse qu'il soit pas bon. Et ben, il est bien le pain, non ? C'est vrai qu'avec du sucre ou du chocolat étalé dessus... Ou même du beurre de cacahuète. Oui, du beurre de cacahuète ! J'ouvre les yeux en grand, et j'ouvre la bouche aussi.

« Atteeeeeends ! Viens, tu vas me dire ce que tu veux! » Posant mon autre main à côté de celle où s'était perché l'écureuil, je me lève doucement en tenant l'animal en équilibre, puis je donne un coup de pied dans la porte qui s'était pas refermée correctement. Puis, je fonce dans la cuisine, en évitant des jouets qui traînent par terre. Je me lève sur la pointe des pieds et je lève les bras pour poser l'écureuil sur le comptoir de la cuisine. Papa il est allé dans la pièce avec le réfrigérateur, je crois, parce qu'il est plus dans la cuisine. Alors, j'ouvre le frigo en tirant de toutes mes forces, et je m'accroupis pour voir s'il n'y a pas des trucs. Mais y a que des trucs en boîte et rien de frais là dedans. Alors, je referme le frigo. « Bouge pas, je reviens. »

Je pars en courant chercher un tabouret en bois, puis je le pose près du four et je grimpe dessus, pour attraper la poignée d'une des armoires situées en hauteur. Je me hausse sur la pointe des pieds, mais j'arrive à rien attraper. Alors du coup, je m'étire le bras, encore... Encore... Oh, zut. Puis, j'entends papa arriver. J'ouvre les yeux en grand et je saute du tabouret pour aller lui bloquer le chemin : « Il aime pas le pain ! Peut-être qu'il veut quelque chose d'autre ? Il a amené une noisette! » Je tire la noisette de la poche et je la montre à mon papa, qui lance un coup d'oeil au comptoir de la cuisine et il sourit. Il me dépasse en marmonnant dans sa barbe, puis il prend un tupperware avec des graines dedans, du Muësli. Je fronce les sourcils. J'aime pas le Muësli. C'est croquant. Ca fait mal aux dents, vu qu'elles bougent, mes dents. « Tiens, essaye de lui donner ça. » Mon papa me tends le tupperware puis pousse le tabouret jusqu'au comptoir de la cuisine. Comme si c'était parfaitement normal d'avoir un écureuil dans la cuisine, d'ailleurs. Je pose le tupperware sur le comptoir et je me débats avec le couvercle, et, une fois que j'arrive à l'ouvrir, vu que j'ai forcé, y a des graines qui tombent un peu partout sur le comptoir. « Oops... » Papa est monté en haut, je crois, il a rien dit, alors il a dû monter prendre une douche ou se laver, ou je sais pas moi. Je trouve une grosse noix, et je la tends à l'écureuil.

« C'est mieux, ça? » Je lui fais un grand sourire en tenant la noix entre mon index et mon pouce, tout en tenant le tupperware contre mon ventre qui dépasse du comptoir – merci le tabouret. Sans ce tabouret, j'arrive à rien dans la cuisine. C'est pas juste d'être petite comme ça. Puis, je pousse le tupperware vers l'écureuil. « Choisis ce que tu veux! » Ca me passe même pas par la tête que ça peut être dangereux qu'un animal touche les noisettes et autres choses qu'il y a dans le Muësli, je me laverais les mains moi. Puis, il est pas tout crade, l'écureuil, il est tout beau, tout propre. Je lui fais un grand sourire, avant de prendre un bout de chocolat et de le croquer à mon tour, en passant mon index par le trou que ma dent de laissé à créé en tombant. Je rigole, en attendant de voir comment l'écureuil va réagir. Je vais pas lui donner de la salade, c'est les lapins qui mangent de la salade. Les écureuils, comme dans Donald Duck, ils mangent des noisettes. Et même, que quand Donald il menace de couper leur arbre, ils envoient leurs noisettes sur la tête à Donald. C'est rigolo, parce que Donald il s'énerve et il peut rien faire ! Je rigole encore une fois. Et puis, idée.

« Tu veux aller dans mes mains et j'ouvre les placards et tu choisis ce que tu veuuuuuux? » Comme si l'écureuil allait choisir un steak haché dans le frigidaire. Tant pis. Je fais un grand sourire en tendant les mains vers l'écureuil, si jamais il veut grimper sur moi, encore. Mais sa queue, elle chatouille, alors je peux pas m'empêcher de rigoler, parce que si il me grimpe dessus, ça va me chatouiller, et je sais pas si je pourrais tenir sans rigoler...

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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeMar 18 Oct - 5:16

Heureusement, Siobhán n'était qu'un écureuil. Pas un écureuil volant, pas un écureuil tueur, pas un écureuil sans cervelle. Juste un petit écureuil roux en train de lécher la main d'une fillette juste pour le plaisir d'entendre son rire résonner, encore et encore. Haut dans le ciel. Pour la belle irlandaise cachée dans ce petit corps roux, ce son était une chose merveilleuse, trop rare pour être gâchée. Un jour, sans doute, cette jolie blonde comprendrait à quel point son monde était étrange : D'ici l'âge adulte, bien d'autres créatures surnaturelles auraient été révélées, sans aucun doute. Mais pour l'instant, elle pouvait encore profiter des animaux sans avoir peur de les voir se transformer, la magie n'était qu'un doux secret à partager, et les vampires des croquemitaines. Et encore, avec un père comme le sien, la rousse soupçonnait plus Eileen d'être fascinée par les crocs et la puissance que par leur capacité de meurtre. C'était amusant, parfois, de noter que notre doctoresse parvenait plus facilement à faire passer ses émotions d'amour sous forme animale que sous forme humaine. Pourtant oui, elle voulait que ça ne s'arrête jamais, à n'importe quel prix. Quand bien même était-elle nourrie de n'importe quelle façon et devait-elle abandonner sa fierté humaine; Peut-être était-ce ça qu'on attendait d'elle depuis tant d'années, d'ailleurs. Juste accepter sa forme, sans rien demander d'autre, et l'assumer jusqu'au bout. Pour une fois que quelqu'un l'appréciait à son échelle, sans se moquer et... « Eh, mais mange le pain, pas ma main ! Tu aimes pas le pain ? » Oui, il s'en passait beaucoup de choses dans une aussi petite tête. Comme quoi les métamorphes étaient définitivement étranges. Ceci dit, pas au point de ne pas aimer le pain. Preuve en image, quand la blonde attrapa un bout pour le porter à sa bouche, l'écureuil se redressa sur ses pattes arrière afin de mieux renifler dans la direction de sa bouche. Han, elle venait juste de gober les graines de sésame ! Pour la peine, la petite créature se remit à quatre pattes et s'appliqua à lécher encore une fois la paume de cette main si fragile. Amusant comme elle tenait à peine dessus, à croire que tout chez les enfants était miniature. Ceci dit, quand la petite vint appliquer son autre main pour lui offrir plus d'appui, la chose rousse ne s'en plaint pas, au contraire, préférant y gambader pour regarder de droite et de gauche avec curiosité.

« Atteeeeeends ! Viens, tu vas me dire ce que tu veux ! » Venir où ? Attendez, venir où, sérieusement ? Instinct animal tout sorti, la bestiole eut le réflexe de se raccrocher à ces petites mains en poussant un couinement inquiet, et on ne parle même pas du côté 'je me plaque contre une paume parce que le bruit de la porte a manqué de me faire bondir en l'air'. D'accord, nous avouons tout : Au bout d'un certain temps, une double-nature a comme la tendance à se laisser envahir par son côté animal. Hors niveau animalité, eh bien l'écureuil roux restait quand même... Un trouillard. Avec un esprit humain sans aucun instinct de survie à l'intérieur, mais un trouillard quand même qui s'arrêta de trembler seulement quand il fut posé sur le comptoir. Elle se promène dans la cuisine et par réflexe, Sio se met à faire la même chose. Des couverts qui n'ont pas encore été rangés, une tasse dans laquelle elle fourre le nez, et... Une graine de sésame ! Là, tout près, juste au centre du comptoir, brillante tentatrice de l'univers ! Non, ne demandez jamais à un animal de penser avec autre chose que son estomac. C'est dans un « Bouge pas, je reviens. » qui fut interprété comme une invitation que l'écureuil se déplaça jusqu'au trésor et le saisit timidement du bout de ses pattes. Comme quoi, laisser un animal seul plus de deux secondes reviens à lui donner l'autorisation de toute faire, même de mettre le bordel. Heureusement, la rouquine n'était pas transformée en chat et il ne restait pas de plats remplis de sauce dans les environs. Non, juste cette superbe graine, et le boucan produit par une enfant qui tente de faire plaisir à sa petite boule de poils roux. Ceci dit, le grand gaillard qui venait d'être bloqué en pleine course du parfait homme de maison était autrement plus impressionnant que sous forme humaine. Bon, d'accord, même sous forme humaine, mais ce n'était qu'un détail. « Il aime pas le pain ! Peut-être qu'il veut quelque chose d'autre ? Il a amené une noisette ! » Voilà qu'elle la faisait passer pour une compliquée ! ... Ce qui n'était pas faux. D'un autre côté, il fallait comprendre que le régime pain et lait depuis plusieurs jours ne lui réussissait guère, et ce parce qu'elle n'avait pas le temps de manger grand chose d'autre dans la journée vu qu'elle courait partout. « Tiens, essaye de lui donner ça. » Donner quoi ?

Le temps au tabouret d'être ramené devant lui, la graine chérie était déjà portée disparue et le petit nez frissonnant du rongeur était déjà tendu vers le tupperware posé à ses côtés... Ou plutôt, vers les graines éparpillées un peu partout autour, ce qui ne sembla pas la déranger outre mesure malgré le oups enfantin de son adorable amie. « C'est mieux, ça ? » Hein, on me parle ? A peu de choses près, on pouvait interpréter l'expression de la métamorphe comme ça. Après tout, elle était déjà trop occupée à renifler la noix pour avoir le réflexe du couinement de réponse, et c'est sans difficulté que la petite bête s'empara de la nourriture pour commencer à l'éplucher soigneusement, en équilibre sur deux pattes pour mieux tenir l'objet de tous ses désirs. Car oui, éplucher une noisette sans casse-noisette, c'était tout un art maîtrisé du bout des dents, même si l'odeur de chocolat juste à côté n'était pas déplaisante à sentir non plus. En entendant le « Tu veux aller dans mes mains et j'ouvre les placards et tu choisis ce que tu veuuuuuux ? » d'Eileen, Siobhán releva la tête de la graine qu'elle venait juste d'extirper de son emballage naturel pour mieux observer ses mains d'un regard un peu trop humain. C'était officiel, il ne lui manquait qu'un nom pour vraiment devenir l'animal de compagnie de la maison. Pas sûre que Tyson allait apprécier d'avoir une femme comme bestiole, mais il n'avait pas encore tilté, heureusement. Après tout, jusque là, il n'y avait eut que le jardin. Imaginez maintenant que l'irlandaise se retrouve enfermée dans la maison, là, ce serait plus délicat tout de suite. Pas de vêtements, certitude de se transformer durant le sommeil, et une deuxième vue sur sa nudité pour le portier du Fangtasia. Attendez, ça ne risquait pas de faire de lui la personne l'ayant vue le plus souvent nue de toute sa vie ? ... Arg, ne pas y penser ! La seconde suivante, noisette sagement posée, l'écureuil roux grimpait dans le creux des mains de la blondinette, lui offrant une nouvelle léchouille au passage, avant de se décider à lui escalader le bras pour mieux atteindre son épaule. D'accord, ce n'était pas un perroquet, mais même. La vue était plus haute d'ici, et la capacité à se raccrocher aux vêtements moins dangereuse que celle d'enfoncer ses griffes dans la peau de sa jolie maîtresse. Et puis elle pouvait la chatouiller d'autant plus du bout de la langue dans le cou, intensifiant par là même le rire chantant de la petite fille. Bien sûr qu'elle voulait voir l'intérieur des placards, tiens ! Ne serait-ce que pour se promener partout plus que pour se nourrir, mais c'est un détail trivial. Tant que la petite poupée désirait quelque chose, elle l'aurait, quoique ce soit. Enfin, sauf si elle tentait de lui enfiler des vêtements de barie, restons sérieux.
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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeMar 18 Oct - 13:07

L'écureuil il a grimpé sur mes mains, et pendant que je me retourne sur le tabouret pour le pousser vers l'évier et là où y a les placards, il a grimpé sur mon épaule et je me suis grattée le bras parce que ça chatouillait les petites griffes qui s'accrochent, puis, en plus, il me lèche le cou maintenant, c'est trop.. MAAAAAIS ! Je rigole et je plisse les yeux, tellement je rigole. « Arrêteeee ! Arrête, ça chatouille! » Je passe mes doigts sur le petit crâne de l'écureuil comme pour lui indiquer d'arrêter, mais bon, ça chatouille encore, alors je ris encore un peu, et j'inspire profondément pour récupérer mon souffle – et beh, ça faisait longtemps que j'ai rigolé comme ça. En général, je ris comme ça quand papa il me prend sur son dos ou qu'il me fait tourner à bout de bras dans le jardin. Je pouffe un peu, avant de me pencher pour pousser le tabouret jusqu'à l'évier, et, de là, je grimpe sur le petit tabouret. Je tends le bras vers la poignée du premier placard, et je le tire tout doucement, et je garde ma main accrochée à l'étagère du bas puis je tourne la tête pour regarder l'écureuil, avec un gros sourire troué par ma dent de lait tombée – manque plus qu'elle repousse !

« Tu grimpes, tu pousses quelque chose si tu veux, d'accord ? Et puis, sinon, on regarde dans le placard d'à côté! » J'entends des bruits de pas et je me retourne pour voir si c'est papa, il a enlevé sa chemise et il vient prendre une serviette, à tous les coups il va se doucher. Ooooooh, le BAIN ! LE BAIN ! Est-ce que je peux prendre l'écureuil avec moi dans le bain avant que je vais me coucher ? Hein, oh dis, ça serait trop bien ! Est-ce que ça a peur de l'eau, un écureuil ? Je fronce les sourcils et je me concentre sur la petite bête rousse qui a grimpé mon bras, et je retiens encore un petit pouffement. C'est trop mignon, un écureuil. Faut que je l'appelle quelque chose, parce que 'il', c'est pas très drôle. Je m'étends l'épaule pour faciliter le passage de ma main à l'étagère du placard, puis j'hausse la voix, pour parler à mon papa qui est encore en train de chercher sa serviette. « Papaaaaaa ? Il pourra aller dans le bain avec moi? » Je tourne la tête encore, en me rattrapant à l'évier avec l'autre main parce que le tabouret glisse un peu, puis je le supplie du regard, mon papa. Il a un sourire au visage, puis je le vois qui regarde le petit écureuil, et alors qu'il passe la serviette par dessus son épaule et qu'il referme le placard avec les serviettes et l'aspirateur et le balais, il me répond que « Si tu veux, et s'il veut. Mais je ne sais pas si les écureuils aiment particulièrement l'eau... » Je fronce les sourcils. Pas convaincue. Comment ça, les écureuils ils aiment pas l'eau ? Je regarde l'écureuil. « T'as peur de l'eau, toi ? C'est pas dangereux, c'est chaud, y a des bulles, ça sent bon et après, quand on sort de l'eau, c'est tout propre ! Et puis après, c'est au lit! » Et de là, nouvelle question : est-ce que l'écureuil il peut aller dans ma chambre et rester avec moi jusqu'à demain matin ? Oh, ça serait trop bien s'il pouvait ! Alors, du coup, tout en souriant, je reprends, pendant que papa est en train de monter à l'étage pour aller à la salle de bain. « Et il pourra dormir avec moi? » Grande question. Papa il s'arrête dans l'escalier, et je lui fais un grand sourire. Il répond dans un petit rire : « Il pourra rester avec toi le temps que tu t'endormes, mais après je le laisserai sortir, il a probablement une famille à rejoindre aussi. » J'ouvre la bouche, bien ronde, bien formée, puis papa il monte dans la salle de bain sans me laisser le temps de répondre. Mais, je veux pas qu'il parte l'écureuil. Il est là tous les jours, il doit faire beaucoup de chemin, ou sinon c'est un magicien parce qu'il passe du parc à la maison super trop vite.

Puis je fronce les sourcils. Je veux qu'il reste jusqu'à ce que je dorme. Et vu qu'on va bientôt manger – papa prend son bain puis il fait à manger, puis je il m'aide à prendre mon bain, et après, c'est dodo. Je fronce les sourcils encore plus. Je veux pas aller dormir bientôt, moi, je veux continuer de jouer avec l'écureuil moi ! Alors, du coup, je retire mon bras de l'étagère – parce que j'ai mal au bras à force de le tenir en hauteur – et je parle à l'écureuil. « Tu as une famille, toi aussi? » Question, comme s'il allait me dire 'oui, j'en ai une, et je dois rentrer m'en occuper, donc je ne pourrais pas dormir avec toi'. C'est pas juste, c'est mon écureuil, c'est mon écureuil, c'est le mien ! Mais si il a une copine et des petits, il a le droit de rentrer jusque chez lui aussi. Alors, je relève le bras jusqu'à l'étagère – enfin, l'autre bras, vu que le bras droit, je veux pas le lever, il est encore tout pas bien – et je reprends. « Y a rien dans cette étagère? » Je sers d'échelle, et c'est pas grave. Je lui fais un gros sourire, en attendant qu'il déniche quelque chose qu'il veut. Il y a de tout dans les étagères, le petit déjeuner, le goûter. Dans l'étagère à côté, y a les conserves, et les assiettes et les verres, et y a les bols aussi. Et puis, encore à côté, y a le riz et les pâtes et les patates et le sucre et la farine. Je rigole en imaginant l'écureuil tout blanc couvert de farine si jamais il pousse le paquet de farine et qu'il le renverse. Ca éternue un écureuil ? Parce que s'il renverse la farine, il est obligé d'éternuer, non ? Eh, mais c'est super mystérieux un écureuil en fait ! Ca nage ? Ca aime le bain ? Ca éternue ? Ca a une famille ? Pfffff ! C'est nul qu'il parle pas ! Je lui poserai mille questions sur lui et sa famille !

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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeVen 28 Oct - 10:47

Le confort. L'impression d'être aimée pour ce qu'elle était. Voilà ce que ressentait l'irlandaise en cet instant, sagement installée au creux du cou de la petite blonde. D'accord, elle n'avait aucune idée de la nature véritable de son animal de compagnie, mais ce n'était pas tous les jours non plus qu'une enfant adoptait un écureuil au point de le ramener chez elle. A cet âge, d'ailleurs, elle aurait sans doute put accepter ce fait sans se poser de question; Plus facilement, on en doute pas, que son père lors de sa première transformation. En mettant de côté que ses oreilles fragiles analysaient le « Arrêteeee ! Arrête, ça chatouille ! » comme une agression de ses sens, elle n'avait vraiment aucune raison de se plaindre. Il faisait chaud, on la caressait - sur la tête, on précise -, on lui proposait de la nourriture à satiété, un toit sous lequel la pluie ne pouvait pas l'atteindre... Toute une nouvelle identité que la belle aurait facilement endossé si elle n'avait eut d'autres responsabilités derrière. A côté, être un peu secouée n'était qu'un vague soucis secondaire qu'elle oubliait même assez facilement, ses pattes la maintenant efficacement aux vêtements d'Eileen. D'ailleurs, l'écureuil redressa la tête au « Tu grimpes, tu pousses quelque chose si tu veux, d'accord ? Et puis, sinon, on regarde dans le placard d'à côté ! » de sa compagne. A comprendre : Pendant un instant, Siobhán avait manqué de s'endormir sur cette épaule tant la situation était reposante. Hors tout le monde, ou pas, sait ce qu'il advient quand un métamorphe décide de s'endormir sous forme animale, ce qui était précisément pour laquelle il valait mieux ne pas trop se laisser aller.

Résultat, c'est pendant que la rouquine faisait le chemin vers le placard que Tyson, ou le père parfait, apparut dans la cuisine. Et croyez-le où non, mais la doctoresse en manqua presque de tomber, ne se raccrochant au bord de la manche que par chance : L'option torse nu était-elle obligatoire ? Oui, on sait, lui l'a déjà vue nue, mais tout de même. Si son adorable complice ne voyait rien d'étrange à voir son père aussi nonchalant avec sa serviette sur l'épaule, c'était une autre paire de manche pour le pseudo-écureuil qui venait de rater un battement de cœur. Et croyez-moi, le cœur d'une petite bête est une chose minuscule et fragile qui requiert un peu plus de douceur que le fait de dévoiler sa musculature de Dieu Grec en plein milieu... De sa maison, ce qui lui en donnait tout à fait le droit. Allez, un effort pour titiller la peau d'Eileen plutôt que de mater, pour la crédibilité du rôle animal. Alors qu'elle en était à tenter de s'occuper autour de la main nourricière, ce fut un nouveau « Papaaaaaa ? Il pourra aller dans le bain avec moi ? » qui la poussa à se retourner pour mieux observer sa maîtresse. Dans le bain ? C'est que le « Si tu veux, et s'il veut. Mais je ne sais pas si les écureuils aiment particulièrement l'eau... » soulevait un bon point, sans trop en avoir l'air. En tant que faux écureuil, Sio n'avait pas de problème particulier avec l'eau, mais se contrôlait-elle assez que pour maintenir sa forme tout en tentant de ne pas se noyer ? A vérifier puisque la demoiselle n'avait jamais tenté l'expérience. Si elle avait été en mesure de rire, elle l'aurait d'ailleurs fait rien qu'à s'imaginer en train de reprendre sa forme humaine juste devant la petite en proposant de lui frotter le dos. « T'as peur de l'eau, toi ? C'est pas dangereux, c'est chaud, y a des bulles, ça sent bon et après, quand on sort de l'eau, c'est tout propre ! Et puis après, c'est au lit ! » Justement, il y a des bulles. De suite, ça se révélait déjà être une moins bonne idée que celle de l'eau claire. La peau trop fine pour ça. Et rien que pour la forme, et s'exprimer un tant soit peu sur le sujet, l'écureuil roux mima un frisson qui lui hérissa tous les poils. Le « Et il pourra dormir avec moi ? » termina en la poussant à secouer la tête, définitivement contre l'idée. Qu'elle s'endorme là, et ce serait la catastrophe. Elle n'osait même pas imaginer la tête du père sexy en découvrant qu'elle avait également trouvé un moyen de s'introduire en toute innocence dans sa maison. A ce rythme, elle allait passer pour une stalkeuse. « Il pourra rester avec toi le temps que tu t'endormes, mais après je le laisserai sortir, il a probablement une famille à rejoindre aussi. » A cette phrase, Siobhán se décida enfin à finir son chemin dans l'étagère pour fouiner parmi les affaires.

Pour s'occuper. Pour ne pas trop penser à cette réflexion. Au fond, il était normal qu'elle ressorte à un moment donné, elle ne pouvait tout de même pas prétendre à une nouvelle place dans cette famille. Mais de là à dire que c'était pour rejoindre sa famille, c'était une autre histoire. A la question « Tu as une famille, toi aussi ? », le petit animal revint au bord de l'armoire pour mieux observer la petite fille, penchant la tête de côté comme pour mieux réfléchir. La réponse était positive, forcément, mais personne n'était dans cette ville pour l'attendre à la maison le soir venu. Ceci expliquait peut-être cela. Le fait de passer le moins de temps possible chez elle, venir ici, aller au Fangtasia, faire des heures supplémentaires à l'hôpital, rester à l'université pour étudier tard. Bizarrement, elle n'avait plus faim, et à voir ses yeux humides, on aurait presque pu penser que l'animal allait pleurer. Pourtant, elle se précipita aussitôt sur le bras à nouveau dressé pour faire un retour en fanfare sur l'épaule de la petite fille et frotter son museau contre sa joue. « Y a rien dans cette étagère ? » Si, il y avait des tas de choses... Qui ne lui appartenaient pas. Au fond, ce n'était pas bien de s'inviter comme ça, et encore moins de profiter de l'amour d'Eileen pour sa forme animale pour en avoir plus. Du coup, sans demander d'avis, la rousse se fit un devoir de s'accrocher aux vêtements de sa vis-à-vis pour redescendre jusqu'au tabouret, levant autant les yeux que les pattes avant vers elle. Ne plus penser aux choses désagréables et au fait qu'elle devait partir, voilà ce qu'elle voulait. Et quoi de mieux pour ça que de sauter à bas du tabouret pour se promener comme une maîtresse de maison à travers la demeure ? Après tout, tant qu'à être partie pour rester jusqu'au coucher, autant savoir où elle posait les pattes. Et non, elle n'irait pas espionner discrètement Tyson dans sa douche. Hors de question. D'ailleurs elle n'y pensait même pas. D'un petit bond pour atteindre l'accoudoir du canapé, la belle se retourna pour vérifier que l'enfant la suivait bien.

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Eileen Hunter
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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeVen 28 Oct - 16:50

Mais ! Il a rien choisi l'écureuil et il est redescendu de l'étagère en allant super trop vite, tellement que ça m'a chatouillé le bras et tout même ! Et puis, il a grimpé sur mon t-shirt puis sur mon pantalon et il a sauté du tabouret. Alors du coup, je me suis penchée en avant pour m'appuyer sur le plan de travail de la cuisine, me mettre à genoux, avant de me laisser glisser sur le bas du tabouret pour redescendre sans tomber. Je le laisse en plein milieu de la cuisine, puis je vois plus l'écureuil. Alors, je fais le tour de la cuisine à petits pas, avant de le voir sur l'accoudoir du sofa. J'ouvre les yeux en grand et je ramène les mains devant la bouche, les poings serrés, trop contente. Mais un peu déçue quand même qu'il ait pas envie de manger quelque chose. Peut-être que la noisette ça lui a suffi ? Je sais pas moi, du coup. « Tu veux faire quoi ? Tu veux rester dans le canapé? »

Je vais jusqu'au canapé mais je reste debout en m'appuyant dessus, et en me tortillant sur place. J'ai pas envie de m'asseoir dans le canapé moi, j'ai pas envie c'est nul. Alors, du coup, je me laisse tomber à genoux et je me penche en avant en tendant le bras sous le canapé parce qu'il y a tous mes jouets de cachés sous le canapé, et je tire une boîte qui a des roues et je me débarrasse du couvercle de la boîte. Et TADAAAAM, tous mes legos, mes playmobils et tous les autres jouets du genre qui s'offrent à moi. Je fais un grand sourire à l'écureuil, peut-être qu'il veut jouer ?! « Tu es plutôt lego ou playmobil? »

Comme s'il allait me répondre ! Je sors un peu de personnages, et je me laisse tomber sur les fesses, en me concentrant sur les animaux que j'ai. J'ai un lion, un éléphant, une girafe, des loups qui sont trop moches, mais j'ai pas d'écureuil. Alors je le regarde avec une moue désolée sur le visage et je lui lance un « J'ai même pas d'écureuil! » et je me mords la langue un peu. Je sais pas quoi faire du coup.

Puis le bruit de l'eau qui coule dans les canalisations s'arrête et je lève la tête vers l'escalier qui mène en haut, parce que ça veut dire que papa il a fini la douche. CA VEUT DIRE QUE C'EST A MOI TOUT A L'HEURE. Du coup, je me relève et je manque de tomber sur ma boîte de jouets, que je repousse sous le canapé et je remets pas les personnages dans la boîte, et je me précipite au bas des marches en m'asseyant dessus, toute impatiente. Le bain, c'est trop génial, parce que t'as le droit d'envoyer de l'eau partout et en plus y a de la mousse et des bulles et ça sent trop bon. Alors, du coup, je lance un coup d'oeil à l'écureuil.

« T'as entendu, ça veut dire qu'il a fini de se doucher, donc ça veut dire qu'il va me faire mon baaaaaaain tout à l'heure! » J'applaudis, en tapant dans les mains, toute impatiente. Tellement, que quand j'entends la porte de la salle de bain, je pose ma main par terre pour que l'écureuil il grimpe sur mon épaule et je gravis les marches sans penser à si papa il s'est rhabillé ou pas, mais du coup, quand j'arrive dans le couloir entre les chambres et la salle de bain, je le trouve qui est en train de sortir une serviette du placard. Papa et ben, il me lance un regard avec un grand sourire. Et en plus, il a remis son jean, mais il a pas remis sa chemise, non, parce que, en général, quand je prends mon bain, il me dit toujours que je lui mouille trop sa chemise, alors du coup il a arrêté de mettre la chemise pendant le bain.

Je m'engouffre dans la salle de bain et je pose la main à côté de la baignoire pour laisser l'écureuil grimper sur le bord et je commence à me débattre pour enlever mon t-shirt à manches longues, mais comme toujours, ça coince alors du coup, je me retourne en ayant les bras en l'air et le t-shirt à moitié retiré coincé par les cheveux. « PAPAAAAAAAH. » Je l'entends qui arrive, et je sens ses mains attraper les miennes, et ensuite, il tire le t-shirt par dessus ma tête et je lui fais un grand sourire. Mon papa c'est le meilleur du monde. « T'es trop pressée, Lily, tu vas te faire du mal un jour, à t'enlever le t-shirt comme ça! » Je lui tire la langue avant de m'asseoir sur le bord de la baignoire en lui tendant mes jambes pour qu'il défasse les lacets de mes chaussures. Puis, une fois qu'il les a enlevées, je retire mes chaussettes toute seule comme une grande, pendant qu'il se penche pour allumer l'eau chaude, et du coup, je tire mon pantalon aussi, et je reste en culotte en m'accoudant au bord de la baignoire en la regardant se remplir un peu. Puis je regarde l'écureuil et je tire sur le jean de papa.

« Papa, je crois pas qu'il veut aller dans l'eau! » Alors du coup, papa il lève la tête de la bouteille de savon, et il sourit. Puis, il se tapote l'épaule et je fais un grand sourire pendant qu'il dit que « Il peut grimper sur mon épaule pour te regarder jouer, s'il veut. » alors du coup, je me relève, et je m'accoude au bord de la baignoire en me tortillant toujours un peu en attendant que ça se remplisse. Puis je me colle à mon papa et j'attrape le collier qu'il a, avec le nom de maman dessus, et je l'examine, comme à chaque fois. Il m'attrape la main pour que j'arrête de tripoter, et plutôt que de lui demander quand est-ce que je vais voir maman, il se redresse et me demande de lever un pied pour qu'il m'enlève ma culotte, puis ensuite, il me demande de lever l'autre jambe, et du coup, il m'attrape par sous les épaules, et il me soulève jusque dans l'eau chaude où y a une couche de mousse trop bien, et je rigole comme une folle pendant que je sens mes pieds, puis mes jambes, puis je me laisse m'asseoir dans l'eau.

Papa il tend le bras, paume vers le haut vers l'écureuil. « Allez, grimpe, j'vais pas te faire du mal. » Je ramène mes mains mouillées et pleines de mousse jusqu'au visage en rigolant, avant de me laisser glisser en arrière pour m'immerger complètement dans l'eau chaude, et quand je me relève, j'ai la tête complètement couverte de mousse... C'est dommage qu'il veuille pas aller dans le bain avec moi, l'écureuil ! Pour la peine, je décide de l'éclabousser, alors du coup, j'envoie une patate dans l'eau et la mousse, et ça gicle partout, et je rigole comme une dingue parce que papa il a de la mousse partout, et qu'il est tout mouillé, puis je tape sur la surface de l'eau pour faire des éclaboussures encore. J'adore le bain ! C'est le meilleur truc au monde !

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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeDim 30 Oct - 19:28

Définitivement, la fouille des placards était terminée. Mais peut-être juste en mode partie remise, ceci dit, puisque sa truffe avait repéré quelques odeurs alléchantes. Une bonne chose, au fond, que de retenir ces dernières pour mieux s'imposer en maîtresse de maison au prochain passage, ce qui éviterait à Tyson de l'observer plus que de raison au risque de tilter un peu trop rapidement sur les animaux que sa fille ramenait à la maison. Du coup, c'était un petit écureuil curieux qui se tenait sur l'accoudoir, observant avec attention la jolie blonde en train de le chercher des yeux. Pour un peu, on aurait put imaginer qu'elle souriait avec tendresse quand cette dernière la repéra enfin, visiblement heureuse de cette nouvelle prise de décision. Même qu'elle aurait put rire au « Tu veux faire quoi ? Tu veux rester dans le canapé ? » si ça n'était pas sorti de façon plus naturelle, soit en un couinement et une petite pirouette pendant qu'Eileen s'agenouillait pour mieux récupérer sa boîte à jouet. Ah bon, dans le salon ? Parce qu'on ne change pas de nature, même en étant plus petite, Siobhán s'allongea sur le ventre pour mieux pointer le bout de son nez sur l'occupation de sa maîtresse. « Tu es plutôt lego ou playmobil ? » Par un automatisme gagné à force de ne pas parler, l'animal ne se redressa que pour mieux sauter à terre et grimper sur les genoux de la demoiselle, tout ça pour tendre les pattes vers ce qui ressemblait à un playmobil. Parce que Playmobil, en avant les histoires ! Ça, et le fait que la joueuse avait trop vu cette pub durant son enfance pour l'oublier. Ceci dit, il n'y avait pas d'écureuil, ni dans l'un, ni dans l'autre. Comme quoi, même les créateurs de jouets savaient à quel point un animal pouvait paraître ridicule, et plus encore si on lui réduisait d'au moins dix fois sa taille de base. Plus pratique la girafe, avec son long coup. Pour la peine, la rouquine tira la langue au jouet pendant que la demoiselle sortait un « J'ai même pas d'écureuil ! » dépité. Longtemps ? Pas vraiment. A cet âge, si un rien nous fait pleurer, un rien nous faire rire. Et qui dit un enfant excité dit un enfant dangereux qui motiva la double nature à redescendre en quatrième vitesse des genoux quand elle sentit la petite se relever en trombe tout en repoussant la boîte sacrée, ce qui valu à Sio de faire un nouveau bond de côté pour éviter tout risque de se faire assommer. « T'as entendu, ça veut dire qu'il a fini de se doucher, donc ça veut dire qu'il va me faire mon baaaaaaain tout à l'heure ! »

Sur le coup, il n'y eut ni réflexion humaine ni même animale sur le sujet puisque la rouquine grimpa sans se faire prier sur la main d'Eileen pour mieux l'escalader comme une tour de Pise pendant qu'elle grimpait les marches. Ce qui ramena un peu de sang dans sa cervelle minuscule ? ... Le sexy Daddy encore torse-nu, pas tout à fait sec, un grand sourire sur le visage. C'est que l'air de rien, en dehors de son rôle de gros bras à l'entrée du Fangtasia, Tyson avait un truc pour ne pas passer pour un iceberg malgré sa stature. En aurait-elle été capable sous cette forme que la jeune femme en serait devenue rouge vif, ne serait-ce que parce que son esprit poussait le vice à tenter d'imaginer ce que ce corps donnerait dans un jean pour tout masquer. Pas qu'elle était perverse, non, pas du tout. Juste qu'à ce niveau, on pouvait difficilement nier que l'humain était l'homme le mieux fichu qu'elle ait put voir de sa vie, et qu'elle se découvrait comme un certain amour pour les tatouages. C'est d'un couinement protestataire qu'elle se retrouva cependant plus vite que lui dans la salle de bain et se glissa agilement sur le bord de la baignoire pour mieux observer la blondinette se débattre avec ses vêtements. Sans le géant qui arriva dès que le « PAPAAAAAAAH. » se fit entendre, elle se serait même laissée aller à une transformation éclair pour l'aider tant qu'elle avait la vue bouchée par son t-shirt. « T'es trop pressée, Lily, tu vas te faire du mal un jour, à t'enlever le t-shirt comme ça ! » Nouveau couinement de la partie animale de la pièce. Jamais la doctoresse n'avait connu une ambiance pareille dans sa famille, plus chouchoutée par les serviteurs que par ses parents, mais ça lui plaisait. Ces sourires innocents, la simplicité de ces moments, c'étaient des choses qui réchauffaient son cœur comme un doux soleil d'été. Comment un homme pouvait-il être tout à la fois le père idéal, le mari idéal et l'ami idéal ? Posséder le physique et le caractère, le charisme et l'humour ? Non, ces pensées n'avaient absolument pas été motivées par l'échange de « Papa, je crois pas qu'il veut aller dans l'eau ! » de la petite et la réaction de Tyson avec son « Il peut grimper sur mon épaule pour te regarder jouer, s'il veut. » tout en se tapotant l'épaule. D'ailleurs, rien que pour ça, Siobhán en était devenue aussi fébrile que sa maîtresse, et c'est en coup de vent qu'elle passa sur les bras de la fillette avant que celle-ci ne retourne toute son attention sur son père avant de se faire mettre à l'eau par ce dernier.

Aussitôt, alors même que les premières éclaboussures se déclenchaient par les mouvements de la fillette, le papal modèle tendit la main vers la rouquine : « Allez, grimpe, j'vais pas te faire du mal. » Pour la forme, mais vraiment juste pour ça, cette dernière s'avança pour renifler la main et y apposer brièvement sa langue avant de sauter dessus. Parce que non, elle n'allait pas refuser, bien au contraire, et c'est avec un naturel bien loin de la trouille de l'animal dont elle avait la forme que la métamorphe grimpa le long du bras en faisant quelques arrêts par-ci, par-là, afin de mieux observer les tatouages. La rose rouge, en particulier, la poussa à s'arrêter, accrochée comme sur une branche, pour mieux y coller le bout de son nez froid. Puis à nouveau, elle lécha la peau de Tyson, pile à l'endroit où apparaissait le nom de la petite fille, avant de continuer son chemin jusqu'aux épaules larges de son sauveur de la vie aquatique. L'attaque surprise ? Oh, rien de grave, la double nature profita d'un passage entre les deux épaules pour échapper aux éclaboussures, et c'est même avec un petit regard par le côté qu'elle décida si il était temps de remontrer sa tête ou non. Visiblement, oui. Assez que pour se souvenir d'où elle était ou, plus précisément, sur qui elle était, ce qui la poussa à profiter un peu de la situation pour attraper la chaine du garde du corps afin de faire remonter le pendentif si soigneusement caché la dernière fois. Et oui, autant le dire tout de suite, voir un écureuil remonter une plaque militaire et la tenir entre ses petites papattes pour mieux la lire, ça a de quoi... Troubler. Surtout quand la dite créature semble froncer des sourcils en lisant le Tyson & Daisy - 29/09/2007 soigneusement gravé dessus. Une date de mariage ? Donc il portait toujours une trace de son ex-femme, même en se disant clairement divorcé. C'est même dans un réflexe purement humain qu'elle leva les yeux sur le géant, puis les rebaissa sur la plaque. Enfin dans la théorie, c'était censé être ça, jusqu'à ce qu'une bonne couche de mousse finisse inévitablement sur sa petite tête et qu'elle se contente de cligner des yeux en les tournant sur la blonde. Visiblement elle s'amusait bien, et... Non, Sio ne réagissait pas aux bulles qui coulait sur son pelage, sinon en se secouant légèrement avant de reprendre sa promenade en se glissant sur le corps du son maître d'un instant.

Pectos, abdos, côtes, dos, tout y passa, et pas forcément en quatrième vitesse à chaque fois - Un coup, elle s'arrêta même sur le ventre pour s'y permettre une fouille en règle et quelques coups de langue autour du nombril. Réaction immédiate ? S'accrocher en faisant les yeux ronds était, de toute évidence, quelque chose d'absolument nécessaire pour réagir aux réactions physiques du géant, à son plus grand plaisir. Perverse ? Non, il n'y a qu'une autre rousse pour l'être, mais l'instinct d'animal mélangé à des pensées humaines avait un peu tendance à vous faire perdre la tête, et c'est limite si elle ne se sentait pas gênée. Un détail pourtant, compte tenu du fait qu'elle s'accorda ce manège tout le long du bain, allant jusqu'à descendre sur le bord de la baignoire pour tremper sa patte dans l'eau avant de mieux revenir sur le videur pour... Lui mouiller son jean, oui. Qui a dit que quelqu'un essayait absolument d'aider la gamine à le noyer pour tenter de lui faire retirer ce maudit tissu ? Pour la peine, elle fit même quelques grattements au niveau de la ceinture avant de remonter à nouveau jusqu'aux épaules et mordiller l'oreille de Tyson. Dormir, elle voulait dormir. Parce qu'elle aussi était fatiguée. Pas comme une enfant, remarquez. Juste que ça faisait déjà un moment qu'elle se promenait sous forme de rongeur et que, petit à petit, tout se brouillait dans sa tête. Comme à chaque fois, dans ce besoin de ne plus mêler ses deux identités et de n'en être qu'une seule.
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Eileen Hunter
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MessageSujet: Re: De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..   De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs.. Icon_minitimeMar 1 Nov - 17:43

Iiiiiih, c'est chauuuuuud. C'est tout beau, tout chaud, et y a des bulles partout ! J'suis sûre que l'écureuil il aimerait bien, s'il essayait d'aller dans l'eau, mais il a grimpé sur papa dès qu'il a tendu la main, et, pour tenter de l'attaquer par surprise, j'ai balancé un coup de poing dans l'eau. Mais l'écureuil il a disparu derrière les épaules de papa et c'est papa qui s'est tout pris dans la tête. Il a de la mousse partout. C'est trop rigolo, j'rigole super fort, hystérique. On dirait presque le père Noël avec toute la mousse qu'il a sur la tête !

Je lui envoie encore de l'eau, puis il se redresse un peu pour m'aider à m'allonger dans le bain pour que j'aie les cheveux mouillés, et comme ça, il peut laver mes cheveux. Sauf que, pendant qu'il se concentre, à un moment donné, il se met à rigoler, alors, forcément, je suis obligée de me redresser. Je m'accroche au bord de la baignoire pour voir que c'est parce que l'écureuil est près de son nombril et qu'il le chatouille. Eh, mais c'est vrai, papa, il craint les chatouilles ! Alors, du coup, je fais un grand sourire. Il va voir quand il va me mettre au lit, papa ! Puis, attaque surprise seconde oblige, j'envoie encore de la mousse et de l'eau de partout, et cette fois, l'écureuil il s'en prend plein partout, alors j'émets un cri de victoire en haussant les bras, avant que papa me fasse savoir par un « Chut, doucement, Eileen, doucement. » que je fais trop de bruit, donc du coup je me rallonge pour qu'il me lave les cheveux.

J'garde un œil sur son épaule, du coup, parce que l'écureuil et ben il est remonté dessus et il mord l'oreille de papa, alors je souris en riant, et je me tortille pour me redresser et aller voir l'écureuil aussi. Papa secoue la tête et se passe la main sur l'oreille, ça doit chatouiller de se faire mordre l'oreille par un écureuil, n'empêche. Je me passe la main sur l'oreille aussi, avant de me relever quand papa il a fini. Il vérifie que l'écureuil il tient bien sur son épaule, puis il se redresse et il me soulève en me prenant sous les épaules, pour me sortir et m'asseoir sur sa cuisse, avant d'attraper mon peignoir Dora l'Exploratrice et me demander de me mettre debout pour que je l'enfile. « Tu crois qu'il connaît Dora, l'écureuil? »

C'est vrai quoi. Tout le monde connaît Dora ! Alors, pendant qu'il me monte la capuche du peignoir par dessus la tête et qu'il commence à frotter, papa il me répond que « Peut-être, je sais pas. Tu crois, toi ?  » Alors pour lui répondre je hoche la tête beaucoup de haut en bas, avant de lui échapper des mains et de courir dans ma chambre pendant qu'il vide la baignoire.

Même que son jean il est trempé, mais ça, c'est pas grave. Oh, l'écureuil ! Je reviens en courant dans la salle de bain et je tire le bras de papa pour qu'il se baisse, et je tends les bras, tout en gémissant et en couinant. Il attrape l'écureuil dans sa main et me le pose dans mes mains et je lui fais un grand sourire. Je retourne en courant dans ma chambre, et je le pose sur la tablet de chevet, avant d'aller prendre une culotte propre dans mon tiroir de sous-vêtements et je tire ma couette par terre pour trouver ma robe de pyjama qui est cachée dessus. J'enfile ma culotte, et j'entends papa qui arrive.

« Papa, je veux pas dormir dans mon pyjama Dora, je veux le pyjama bleu! » Il a le pantalon complètement mouillé, alors je ris tout en quittant le peignoir, et je m'assois en culotte sur mon lit en attendant qu'il trouve mon pyjama, qu'il m'aide à enfiler sans ronchonner. « Le bleu c'est ta couleur préférée, hein, papa? » à laquelle il répond « Oui, Eileen. Comme tes yeux. » et je m'accroche à lui, en attrapant ses jambes et je serre fort fort fort. Je l'aime mon papa. Il m'attrape avant de me poser sur le lit, et il s'asseoit avec moi dessus. Il attrape la couverture et me la pose dessus.

« Vilaine, Eileen, tu es partie en courant, tu t'es pas brossée les dents. » Je fais un sourire innocent en tirant ma couette devant mon visage, puis il se lève et il part dans la salle de bain chercher la brosse à dent. Je regarde l'écureuil et je me mets à quatre pattes pour être fasse à lui, du coup, la couverture, et ben, elle glisse encore. « T'as de la chance, tu dois pas te brosser les dents toi! »

Puis papa il revient avec un verre plein d'eau et ma brosse à dent, alors je fais la grimace. J'aime pas me brosser les dents moi. J'aime pas du tout même. Mais j'ouvre la bouche quand il vient s'asseoir, et j'arrête pas de tourner la tête pour regarder l'écureuil plutôt que de me concentrer sur le verre dans lequel je suis censée cracher ma salive et le dentifrice, alors je bave sur la main de papa. Et, une fois que j'en ai marre, je recule la tête brutalement pour que la brosse à dent ne suive pas, et j'écarte la main de papa pour cracher dans le verre. Je veux plus me brosser les dents, c'est bon maintenant.

Je tire la couverture jusqu'au dessus de ma bouche pour signaler que c'est bon, c'est fini. Papa il pose le verre à côté de l'écureuil et il s'appuie sur son bras pour vérifier que ma couverture me recouvre et il se penche en avant pour me dire bonne nuit à l'oreille. « On fait quoi demain? »

Il se relève et j'vois qu'il est tout triste d'un seul coup, alors quand il me répond que « Je vais travailler, tu sais bien que je dois surveiller que personne dérange Eric pendant qu'il dort. Et tu vas à la garderie toi » je fais la grimace et je croise les bras, parce que moi, je trouve que « C'est pas juste que tu surveilles tout le temps Eric dormir, il a pas besoin de toi pour le surveiller, il est grand et fort, et je veux que tu restes avec moi. J'aime pas la garderie. »

Il soupire avant de me caresser le front. « Je lui demanderais si je peux prendre un jour la semaine prochaine, d'accord ? » Je secoue la tête pour dire non, mais je lui réponds que « Oui, oui, d'accord. » et je relâche les bras pendant qu'il baisse la lumière de la veilleuse. Puis, oh, l'écureuil. Je tourne la tête vers l'écureuil et je tends le bras vers lui pour qu'il me grimpe dessus et qu'il vienne sur l'oreiller à côté de moi. Papa il sourit, avant de se pencher encore une fois pour me faire un bisou sur le front. « Allez, dors bien ma chérie. Tu viens dans la chambre si tu te réveilles, d'accord ? L'écureuil va te surveiller jusqu'à ce que tu dormes. »

J'hoche la tête. Ca me va, l'écureuil jusqu'à ce que je m'endorme. Alors, papa il se lève et il éteint la grande lumière au plafond, et je tourne la tête pour regarder l'écureuil. Puis dans un chuchotement, je lui dis que « Papa, il dort dans la chambre à côté de la salle de bain, alors quand je me réveille la nuit, je vais le rejoindre dans le lit. » Puis je baille, et je sens que je suis fatiguée d'un seul coup.

« Bonne nuit... » Et je tapote la tête de l'écureuil, avant de tourner la tête vers le côté intérieur du lit pour être face au mur. La veilleuse elle laisse juste assez de lumière pour que je puisse m'endormir tout doucement.

Et, en deux inspirations... Je m'endors.

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De l'utilité des animaux de compagnie - ou pas, d'ailleurs..

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