Out of the Shadows
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 Its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer but thats alright because I like the way it hurts [ Serah ]

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Anonymous

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MessageSujet: Its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer but thats alright because I like the way it hurts [ Serah ]   Its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer but thats alright because I like the way it hurts [ Serah ] Icon_minitimeVen 7 Oct - 10:08

Aveuglé par la pluie qui ruisselait sur le pare-brise de la voiture, Killian continuait de rouler en titillant les limites prenant des risques inconsidérés sur cette petite route de campagne trés étroite où la moindre erreur pouvait facilement vous conduire dans le fossé. Alors que de telles conditions météorologiques en auraient rebuté plus d'un, le jeune homme maintenait une allure soutenue demeurant imperturbable même si tous les éléments semblaient jouer en sa défaveur. Ne laissant transparaître aucune émotion sur son visage, l'attitude de Killian s'opposait radicalement à ce qu'il éprouvait réellement au fond de son coeur mais il avait l'habitude de demeurer impassible en toutes circonstances.

Posant sa main sur sa poitrine endolorie, le jeune homme tentait tant bien que mal de mesurer l'étendue des dégâts. Si la douleur était supportable, Killian savait que dans si il ne se soignait pas au plus vite, son état de santé allait sûrement se détériorer à la vitesse de l'éclair. Par le passé, il est vrai que le jeune homme avait toujours trouvé le moyen de faire subir les pires horreurs à son corps meurtri: quelques cicatrices étaient là pour en témoigner. Ayant déjà perdu beaucoup de sang, Killian n'avait plus le temps de tergiverser car son expérience lui permettait de contrôler son appréhension: dorénavant, il venait d'engager une course contre-la-montre. Afin de couvrir le bruit assourdissant du tonnerre qui continuait de gronder au dessus de sa tête, Killian alluma donc la radio sans se douter un seul instant que ce simple geste ne resterait pas anodin bien longtemps. En l'espace de quelques secondes, le jeune homme fut littéralement pétrifié: il perdit sa concentration laissant un tableau noir se dresser sous ses yeux. Avait-il subitement perdu le peu de raison qui lui restait? Killian voulait en avoir le coeur net. Arrêtant la voiture sur le bas-côté, il stoppa le moteur observant l'autoradio avec une vive appréhension comme si il devait le craindre plus que tout au monde. Le fixant la peur au ventre, Killian hésita longuement avant de se lancer puis soudainement il augmenta le son qui sortait des haut-parleurs.

* Ce n'était donc pas mon imagination qui me jouait un tour... *

Poussant un soupir des plus mélancoliques, le jeune homme hocha la tête. Même si il en avait maintenant pris l'habitude, Killian trouvait que le destin demeurait toujours aussi cruel: pourquoi parmi un tel florilège de chansons, avait-il fallu que cette mélodie résonne à cet instant précis? D'abord statique, il ne resta pas de marbre bien longtemps: chaque parole atteignit directement son coeur de plein fouêt faisant tressaillir la moindre parcelle de son corps. Une musique aussi merveilleuse soit-elle, pouvait rapidement devenir pénible à supporter lorsqu'elle semblait directement s'inspirer des déboires de votre propre existence. Durant ses dernières années, Killian avait souvent écouté cette mélodie en boucle: après la mort de Hannah, il s'était même imposé cette torture croyant alors que sa vie n'aurait plus jamais de sens.

Alors que les dernières notes de la mélodie commencèrent à se dissiper laissant à nouveau le tonnerre régner sans partage, Killian s'empressa de sécher quelques larmes qui coulaient sur ses joues: pour une fois, il ne souhaitait pas que sa fontaine prenne les devants d'autant plus qu'il avait d'autres chats à fouetter. Descendant de sa voiture, le jeune homme s'empressa de prendre les armes qu'il avait disposé dans le coffre tandis qu'au même moment, une vive brûlure se mit à parcourir sa poitrine. Joignant ses bras dans l'espoir d'apaiser cette atroce douleur qui comprimait peu à peu les battements désordonnés de son coeur, Killian ne mit pas pour autant un genou à terre. S'armant de courage, il s'enfonça dans la forêt en empruntant un sentier qu'il connaissait sur le bout des doigts.

En pleine nuit, c'était un lieu que les gens lambda fuyait mais le jeune homme était loin d'être un humain ordinaire. Il était un solitaire endurci et ainsi que l'un des meilleurs chasseurs de sa génération. Ce soir, il avait encore mené la vie dure à quelques vampires tant et si bien que cette fois-ci, il n'avait pas été loin d'y laisser sa peau. Chaque fois que Killian traversait ses bois, des hurlements terrifiants brisaient le silence ambiant mais il n'y faisait même plus attention. Il en fallait beaucoup plus pour l'effrayer et même si le jeune homme savait que des loups-garous traînaient dans les parages, cela ne l'intéressait guère. A ses yeux, ces créatures n'étaient pas ses ennemies: il arrivait même qu'il les voit comme des alliées.

Au bout d'un quart d'heure, Killian parvint à destination. Vérifiant que personne ne l'avait suivi, il s'approcha d'un arbre et appuya sur une sorte d'interrupteur qui n'était pas visible à l'oeil nu. Une trappe s'ouvrit et le jeune homme s'engagea dans son passage secret. Cela devait faire deux semaines qu'il n'était pas venu ici mais il aimait s'y rendre de temps à autre car ce lieu était chargé de souvenirs. Au premiere abord, cette pièce pouvait donner la chair de poule mais Killian ne la voyait pas seulement comme une salle de torture. C'est à cet endroit que son père lui avait pratiquement tout enseigné au travers de ses récits fantastiques: le jeune homme était d'ailleurs débordé par ses émotions quand certains souvenirs lui revenaient en mémoire.

Alors qu'il se penchait sur sa blessure, Killian perçut soudainement un bruit. Il était persuadé que quelqu'un venait de s'introduire dans son repère dans la mesure où il entendait distinctement des bruits de pas qui s'amplifiaient. Brusquement, il réalisa que dans la précipitation, il avait oublié de refermer la trappe derrière lui: cette erreur allait-elle lui être fatale? Ne sachant pas à qui il avait à faire, le jeune homme se refusait de tuer cet inconnu: même si il était un chasseur, il n'était pas un meurtrier dans l'âme. Jetant un coup d'oeil autour de lui, il décida alors de prendre une seringue qui se trouvait à sa porté: il savait qu'elle contenait une sorte de somnifère qui endormirait son invité sur le champ.

Se plaquant contre un mur, Killian garda le silence évitant même de respirer l'espace de quelques secondes. Il n'eut pas à attendre bien longtemps puisque la personne qui s'était aventurée dans son jardin secret passa subitement à ses côtés. Immédiatement, il lui planta la seringue dans le dos et au bout de quelques secondes, l'inconnu s'écroula sur le sol. Il avait tout de suite remarqué qu'il était en présence d'une jeune femme mais à ses yeux, cela ne changeait rien. Du moins, c'est ce qu'il croyait avant d'apercevoir son visage...

En effet, il fut tout de suite troublé lorsqu'il l'observa en détails. Cette divine créature? Il était persuadé d'avoir déjà croisé sa route dans un passé plus ou moins récent. Ce qui était certain, c'est qu'il s'agissait d'une vampire et dans son esprit, il n'avait donc aucune raison de l'épargner. Pourtant, il eut beau pointer une arme dans sa direction, il fut incapable de passer à l'acte ce qui ne manqua pas de le dérouter. Poussant un large soupir, il décida de l'attacher à une chaise le temps de retrouver ses esprits mais le seul soucis, c'est qu'il n'avait pas le loisir de s'éterniser ici. Il continuait de perdre du sang et avait besoin de voir un médecin dans les plus brefs délais.
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MessageSujet: Re: Its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer but thats alright because I like the way it hurts [ Serah ]   Its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer but thats alright because I like the way it hurts [ Serah ] Icon_minitimeVen 7 Oct - 12:21

Its like I'm huffing paint and I love it the more I suffer but thats alright because I like the way it hurts [ Serah ] Brad-Pitt-Angelina-Jolie-Mr-and-Mrs-Smith-6345225


La belle avait attendu que le soleil se couche définitivement sur la ville pour s’aventurer dans la nuit noir au cœur de la forêt. Dehors, il pleuvait à torrent, mais cela ne dérangeait en rien Serah, qui adorait sentir la pluie sur son visage.
Elle voulait se dégourdir les jambes et penser à autre chose… en effet durant la journée où elle se reposait elle avait rêvé d’une personne qui hantait son esprit depuis le jour ou elle avait croisé son chemin…

Italie 2008

Cela faisait déjà presque dix ans que la jeune femme était en Italie.
Son Roi Ashar, dont elle était le bras droit l’avait envoyé ici pour faire des recherches classées secrètes. Son voyage s’éternisait mais ce n’était pas dérangeant pour la bulgare qui avait une affection toute particulière pour ce pays si riche de paysages à vous couper le souffle.
Et ce soir, était organisé un très grand bal masqué dans une immense demeure près de son hôtel. Les coutumes, ici, la faisaient rêvées.

Elle enfila alors une belle robe noire, ses escarpins vernis, se maquilla et laissa ses longs cheveux ondulés lui tomber dans le dos avec grâce.
Son masque en dentelle noir faisait intensément ressortir le bleu de ses yeux, si éclatant. La salle de bal était bondée de monde pour l’occasion, le champagne coulait à flot, mais lorsqu’elle arriva, la belle ne vit qu’une seule personne.
Un bel homme à la carrure imposante, portant un costume noir qui le rendait si désirable à cet instant. Et elle n’était pas la seule femme à l’avoir remarqué.
Ses cheveux blonds coiffé avec classe et cet air charmeur en faisait craqué plus d’une.
C’est là que ses yeux se posèrent sur elle. Des yeux transperçant qui transcendaient la belle.

Il s’avança d’un pas décidé vers elle, ne regardant qu’elle, ne s’intéressant qu’à elle, comme si tout se qu’il y avait autour avait disparu.
Sans un mot, il lui tendit sa main pour l’inviter à danser. Le souffle presque coupé, Serah ne pû résister et accepta.
Et durant toute la soirée, ils ne se quittèrent plus, ne se parlèrent même pas, laissant leurs regards s’exprimer pour eux…
Juste avant que le soleil ne se lève, la jeune femme reprit connaissance après cette nuit charnelle où leurs corps s’étaient embrasés. Il était là, parfait, endormis tout près d’elle.
Elle déposa un dernier baiser sur ses lèvres sucrés et disparu…




Aujourd’hui, ce souvenir était encore bien présent en elle, elle ne connaissait pas le nom de cet apollon, ni qui il était, pourtant ses pensées se dirigeait irrémédiablement vers cet homme… cet inconnu à la chaleur si douce et si sensuel.

Serah souffla un bon coup, écartant les quelques branches des arbres qui l’empêchait de passer tranquillement au cœur de ses bois.
Elle aperçu alors sous ses yeux une trappe ouverte, trouvant cela bien trop étrange, elle s’y aventura en se disant qu’elle n’avait pas vraiment de danger à craindre. Elle avança dans ce petit couloir sombre et sans crier garde elle sentit une aiguille s’enfoncer dans son omoplate et un liquide se rependre en elle comme une drogue.
La bulgare n’eut pas le temps de faire quelque chose, qu’elle s’était déjà écroulé sur le sol si froid.
Dans les vapes, elle sentit quand même quelqu’un la soulever et l’installer sur une chaise avant de l’attacher fermement avec des chaînes en argent.

Ce fut le bruit d’un chargeur qui la fit sortir de sa léthargie. Sa vue était encore flou, mais elle redressa la tête et pu apercevoir un homme qui jouait avec un révolver…
L’espace d’une seconde, elle pensa que cela était une blague… cela ne pouvait pas être lui… pourtant elle reconnu sans grand mal cet inconnu au regard de braise avec quelques années de plus mais toujours aussi séduisant que dans son souvenir… le destin probablement…
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