Out of the Shadows
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 Meeting the hero

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MessageSujet: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeSam 24 Sep - 11:02


Meeting the hero


    Parce que son père n’avait pas trouvé d’idée plus grandiose que de disparaître du jour au lendemain, Sydney avait débarqué à Shreveport un peu plus tôt dans la journée. Cette ville était sa seule piste et un bon moyen de départ pour retrouver James Dawson alias ce gamin qui n’en n’était pas à son premier d’éclat. S’il lui faisait le coup de disparaître pour une simple stripteaseuse qui ne serait pas sa « belle-mère » pour plus d’un mois, elle jurait de le déshériter cette fois-ci. Il fallait cependant être juste, son père avait tendance à prévenir dans ce cas de figure. Le premier coup de téléphone était en général aussi enjoué que les cinq suivants. Le sixième était plus lassé. Le septième lui annonçait sa récente rupture et lui proposait de se rejoindre quelque part. Mais, pour faire plus court, son père aurait appelé en temps normal.
    La dernière fois qu’elle l’avait eu au téléphone, il pensait venir rendre visite à son vieux copain Charlie pour passer quelques jours entre mâles qu’il nommait « marathon de la virilité ». Et puis, plus rien. Aucune confirmation.

    La soirée était déjà bien entamée quand Sydney s’était finalement garée devant l’immeuble. Jetant un coup d’œil au bout de papier qui reposait sur le siège passager de sa voiture, elle n’en n’avait pourtant pas besoin pour être certaine de se trouver à la bonne adresse.
    Le bout de papier, une page arrachée d’un répertoire comme on en voyait plus, ne comportait qu’une adresse au dessus de laquelle on pouvait lire « Chacha » dans un cœur. Une maigre indication pour débarquer ici au beau milieu de la nuit et réveiller un type qui était peut être en réalité une femme. Pourtant, la blonde qui venait de claquer sa portière était persuadée d’être à la bonne adresse.
    Seul possible Charlie de tout le répertoire, seul possible Charlie du répertoire avec une adresse à Shreveport, deux bonnes excuses pour réveiller le fameux « Chacha ».
    De toute manière, c’était bien le genre de son père de filer un surnom aussi crétin au prétendu « homme de sa vie » comme il en parlait parfois après quelques bières.

    Charles Duncan, véritable Dieu vivant dans la bouche de son père. C’était sans aucun doute l’homme qu’il admirait le plus après lui-même. Du portrait qu’il lui en faisait à chaque fois, Charles Duncan était un véritable héros, un homme fort et classe, le meilleur écossais au Monde et celui qu’il fallait connaître pour nourrir un amour sans limites pour l’Ecosse.
    Quelques années en arrière, Sydney l’imaginait même comme l’homme idéal et se voyait bien épouser l’homme pour partir à l’aventure. Maintenant qu’elle avait grandit, elle était loin des rêves d’adolescente de ce genre mais nourrissait toujours une certaine admiration pour l’homme. Raison pour laquelle le rencontrer la rendait impatiente. Et nerveuse ? Sydney Dawson n’était pas du genre à manifester des signes de nervosité. L’excitation était bien plus dans son registre.

    Poussant finalement la porte de l’immeuble, elle n’avait pas fait trois pas, n’avait pas eu le temps de consulter les noms sur les boîtes aux lettres, qu’une bonne femme avec des bigoudis dans les cheveux et portant une espèce de robe de chambre de couleur mauve particulièrement immonde, lui avait sauté dessus dans un « bonsoir » à la voix nasillarde aussi désagréable aux oreilles que sa robe de chambre l’était pour les yeux.
    D’un signe de tête, Sydney s'était contentée de répondre pour reporter son attention sur les noms près des boîtes aux lettres.

    - Dites, vous cherchez une personne en particulier ?
    - ça ira merci.

    Elle était encore capable de lire quelques lettres pour former un nom de famille. Elle n'avait peut être pas fait de longues études, mais elle avait au moins appris à lire et ce n'était pas sa blondeur qui devrait induire la concierge repoussante en erreur.
    Un ton poli mais ferme, elle s'était attendue à voir la concierge retourner à son émission favorite sûrement aussi barbante qu'elle, mais la bonne femme n'avait pas bougé d'un pouce, la fixant d'un air méfiant. Visiblement, à son attitude, la bonne femme la soupçonnait d'être quelque chose qui ne lui plaisait déjà pas beaucoup.

    - Je suis concierge ici, je connais tous les habitants. Et en plus je suis mariée à l'un d'entre eux : Charles Duncan. J'espère que ce n'est pas lui que vous venez voir, il dort déjà depuis au moins trois bonnes heures.


    Elle l'admettait, Sydney n'avait pu s'empêcher de regarder la concierge du bas vers le haut à plusieurs reprises. Ok, elle ne savait pas à quoi ressembler le fameux Charlie, mais elle doutait qu'il puisse être marié à ce genre de bonne femme. A moins que Chacha soit une autre personne. Element prouvé impossible quelques secondes plus tard quand elle était enfin tombée sur le nom du chasseur parmi les autres

    - Vous faites chambre à part ?

    Sydney n'avait pas attendu la réponse pour passer la porte sous le nez de la concierge qui s'était remise à parler en ne prenant plus la peine de forcer un ton aimable. C'était quoi cette folle ? Si elle était vraiment mariée au fameux Charles Duncan... Charles Duncan avait trop abusé des boissons avec son père, c'était certain.
    La folle concierge toujours derrière elle, Sydney avait misé ses chances sur l'absence d'un ascenseur. Elle était plus athlétique que Madame Duncan qui aurait du mal à la rattraper une fois lancée. Ce que Sydney n'avait pas tardé à faire, profitant des marches sur trois étages pour semer la dame aux bigoudis qu'elle entendait toujours pester dans les marches. C'est qu'elle ne renonçait pas facilement la bique.
    Dans le couloir, la chasseuse n'avait pas perdu de temps pour trouver la porte de l'ami de son père à laquelle elle avait ensuite tambouriné. Ouais, elle préférait de loin être coincée avec un vampire ici qu'avec l'immonde fan de Derrick qui devait toujours monter en direction d'ici.

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Charles Duncan
Charles Duncan

boo, the ghost fonda
AVATAR : james murray ♥
DC : le viking, blondie & le gigolo
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UN COEUR : veuf... pas veuf? veuf ou marié, mais assurément le coeur qui bat pour une seule femme ♥
PROFESSION : crétin professionnel et sauvetateur du monde dans mes temps libres *0* en langage décodé, ça veut dire chasseur=.=
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se faire faire un bilan médical, surtout mental. mais cinglé ou pas, il l'a vue, oh ça oui, il l'a bien vue è.é
sortir avec le neveu et boire jusqu'à ce qu'il roule sous la table, filmer le tout et le menacer d'envoyer la vidéo à sa mère! garder l'avantage est essentiel.
changer d'appartement... la concierge a assurément des idées impures lorsqu'elle lorgne sur notre fessier de dious è.é
MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeSam 24 Sep - 14:03

Pourquoi, lorsqu’il y a une nuit enfin où vous arrivez à dormir sans devoir faire face aux cauchemars, où l’insomnie a eu la permission de minuit et que vous pouvez jouir d’un sommeil réparateur, pourquoi, oui pourquoi, il faut que cette nuit là bien précisément il faut qu’une furie blonde vienne tambouriner à votre porte avec violence? Se redresser en sursaut en serrant son oreiller contre soi comme si notre vie en dépendait, c’était tout sauf un réveil agréable. Se dire que cette fois-ci, la concierge avait vu clair dans son jeu, qu’elle avait compris qu’il avait fait changer les serrures et qu’elle venait pour le violer, c’était assurément un signe de début de paranoïa chronique, mais c’était également très affolant et terrifiant. Se saisir d’un couteau dans le tiroir de la table de chevet était sans doute tout aussi terrifiant que cette histoire de viol, mais pas pour l’écossais. Non, pour Charlie, le couteau était simple signe de santé mentale. Il n’allait pas se laisser attaquer par une vieille sans défendre sa peau. Il n’allait pas subir le viol sans crier au minimum! Non, Charlie n’avait pas survécu aux guerres qu’elles soient contre humains ou bêtes surnaturelles pour terminer sa vie à la merci d’une perverse de concierge à la robe de chambre aussi hideuse que son sourire aguicheur. Non mes amis, Charles Duncan allait combattre!

Alors pourquoi ne se levait-il pas, restant en position assise, son oreiller serré contre lui d’un bras, tenant son couteau de l’autre bien en évidence devant lui?
Parce qu’il lui fallait tout de même un petit instant de réflexion.
Un temps de réflexion pour quoi?
Pour savoir où il allait planter sa lame! Ce n’était pas tous les jours qu’un homme avait le loisir d’affronter le monstre qui hantait ses nuits et le moindre de ses pas dans cet immeuble. Il devait prendre le temps de juger de l’endroit parfait où asséner le coup fatal, celui qui le libérerait à jamais de cette peur intrinsèque du viol. Oui, Charlie avait toujours été très ouvert qu’en au partage de son corps de vénérable dieu écossais, mais allez savoir, avec cette femme, l’humeur naturellement généreuse du brun s’en trouvait à prendre ses jambes à son cou.

Bref, hésitant d’abord à quitter son lit, notre chasseur à l’accent si délectable qui fait fondre toutes les pépites d’un cookie en une simple clôture de cours de conduite se décida enfin à se mettre sur ses pieds. Gardant son oreiller contre son corps, seul rempart entre son torse dénudé et les yeux d’une concierge avide de virilité écossaise, l’homme avança dans son appartement, se dirigeant vers sa porte à pas de loup. Ouvrir la porte aussi vite que possible, planter la vieille, contourner le corps, s’enfuir en courant et aller se réfugier chez le neveu pour ensuite revenir avec une pelle, une tronçonneuse et des sacs poubelles. Un plan. Pas un bon plan, mais tout de même un plan. Certes, il faudrait qu’il explique au rouquin pourquoi il se pointait à il ne savait quelle heure du matin rien qu’en boxers et peut-être un peu de sang de concierge sur lui, mais Charlie avait déjà toute sa plaidoirie de trouvée. Légitime défense ajoutée à un « je sais ce que t’as fait le 23 octobre 2006 » allait lui ouvrir assurément les bras de son neveu pour le soutient qui était dû au défenseur du kilt et de la mère l’Écosse. Qu’avait fait Scott le 23 octobre 2006? Tssss, comme si nous allions vendre notre élément de négociation aussi facilement è.é

Ne prenant même pas la peine de regarder à travers le judas, Charlie procéda selon son plan, ou à tout le moins le début de son plan. Ouvrir la porte en grand d’un geste aussi rapide que possible et lever son couteau, sans oublier la sainte précaution de l’oreiller contre le torse. Et lorsqu’il se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’une concierge avec son peignoir qui datait d’avant la naissance du brun, mais d’une charmante blondie girl au teint satiné? Le bras ne s’abaissa pas en direction de la blonde, mais fit plutôt marche arrière. Charlie envoya le couteau valdingué derrière lui et la lame alla se planter au fond de l’appartement. Maintenant, l’abat-jour de la lampe était accroché au mur, la lampe pendant dans le vide. Plus deux pour l’originalité de la déco, peut-être moins trois pour la première impression…

Tu sais, normalement, quand je commande une pizza, c’est une pizza qui frappe à ma porte et pas une prostituée o.o

Parce que tu as l’habitude de répondre à une pizza avec un couteau de chasse, un torse nu et un oreiller?
Et pourquoi pas? Il faut bien un couteau pour manger une pizza è.é

Si Charlie se demandait ce que cette jolie jeune blonde venait faire à sa porte en pleine nuit, ce n’était rien comparé au doute qui le prenait en entendant des pas dans les escaliers à ce que son oreille lui soufflait être un palier plus bas. Regrettant déjà de s’être débarrassé de son couteau, le brun attrapa la blonde par l’avant-bras et la tira à l’intérieur, les yeux écarquillés. Il ferma ensuite sa porte en évitant de la claquer, serrant toujours son oreiller contre son torse. Oui, il y tenait à son bouclier contre l’assaut envers sa virilité de dious! Quelques instants plus tard, la masse mauve apparue sur le palier et Charlie quitta le judas. Avant de mettre quelques pas entre lui et la porte, il verrouilla sans oublier la petite chaînette de sécurité. Les doigts crispés sur son oreiller, l’écossais attendait, n’osant même pas respirer.

Charlie? … Charlie vous avez de la visite?

Tournant lentement les yeux vers la blonde, son visage exprimant clairement un « ne dis rien où s’en est fini de moi », le grand brun ramena les yeux sur la porte close, les grincements du parquet lui infligeant presque un infarctus à chaque fois.

Nous en avons déjà discuté pourtant. Ces femmes ne vous sont pas utiles, je suis celle qu’il vous faut Charlie.

Saisit d’un spasme égal à un frisson – de pure terreur, il faut préciser de pure terreur – Charlie en trembla de la tête aux pieds, reculant d’un énième pas, entrainant la blonde avec lui. Qui sait, peut-être que la concierge pouvait l’étouffer avec l’un de ses bigoudis si elle la soupçonnait d’avoir des rapports avec l’écossais de son cœur. Sans regarder, donc, il avait fouillé l’air d’une main pour saisir le poignet de la miss et l’entrainer très lentement vers la cuisine qui se trouvait à l’autre extrémité de l’appartement. Ne surtout pas quitter la porte des yeux. Charlie n’était pas un super vampire doué d’une super vitesse, au moindre signe d’invasion de domicile, il sautait clairement par la fenêtre, quitte à laisser la blonde en pâture à la vieille perverse. Dans le doute, sauver sa propre peau était encore le meilleur plan qu’un homme pouvait avoir!

Un index en l’air intimant le silence, le brun resta une longue minute dans le silence le plus complet sans bouger, jusqu’à ce que les craquements du palier lui indiquent que la concierge retournait dans son appartement au sous-sol. Béni soit le voisin de l’écossais et prions pour qu’il ne quitte jamais son appartement autrement il était fort possible que cette horrible femme ne décide de venir s’établir juste à côté et là… là Charlie aurait une excellente raison de faire de l’insomnie x_x Pourtant, le fait que le diable en peignoir mauve redescende dans son antre n’empêcha pas Charlie de murmurer aussi bas que possible.

Écoute, je sais que normalement si on fait entrer le compteur se met à tourner, mais c’était vraiment une question de vie ou de mort et je jure sur la tête de ma grand-mère, dieu ait son âme, que j’avais commandé une pizza.

De une, t’as rien commandé du tout ce soir =.= De deux, comment tu sais comment les putes fonctionnent? o.o De trois, cette blonde n’est pas une pute mon grand x__x
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeLun 26 Sep - 13:56

    Lançant un rapide coup d’œil derrière son épaule alors que les bruits étaient encore assez éloignés, Sydney avait maudit l’écossais. Qu’est-ce qui pouvait bien lui prendre autant de temps ? Vu de l’extérieur, cet immeuble n’avait pas l’air de contenir des châteaux en guise d’appartement.
    Ok, peut être que l’heure y était pour beaucoup. En général, à ce moment là de la nuit, les personnes profitaient d’un sommeil réparateur afin de pouvoir affronter la journée suivante de bonne humeur. Ou du moins de meilleure humeur que quand on les prive injustement de sommeil. Ce qu’elle était en train de faire en tambourinant à la porte de cette manière.
    Mais ne lui demandons pas d’avoir une réaction logique pleine de bonne éducation. Elle ne ferait pas demi-tour en se disant que le pauvre homme devait dormir et qu’elle pouvait bien le laisser continuer sa nuit pour revenir le lendemain à une heure plus raisonnable.
    Et tandis que l’ami de son père ne se décidait toujours pas, elle entendait la vieille folle qui lançait des jurons inconnus dans une langue étrange qui devait être la langue dont usaient les personnes mentalement démunis.

    Finalement, alors qu’elle s’apprêtait à porter un coup plus violent que les autres contre la porte, dans une impatience marquée, celle-ci avait finit par s’ouvrir sur un homme… prêt à la tuer ? Quel accueil chaleureux ! Elle n’avait pas conscience que les écossais savaient aussi bien accueillir les visiteurs.
    En revanche, il fallait admettre qu’elle avait conscience qu’il était sans doute normal de se montrer méfiant à cette heure de la nuit. Quand on tambourinait à votre porte de cette manière, il y avait de quoi se poser des questions et imaginer le pire pour un chasseur. Un autre pensait d’abord à la police ou quelque chose de plus commun dans ce goût là. En résumé, une personne normale ne menaçait pas votre vie. Mais vu qu’elle n’ignorait pas que Charles Duncan était loin d’être une personne normale, sa seule réponse avait d’abord été :

    - Alleluia, c’est la bonne adresse !


    Quand on se fait accueillir par la lame d’un couteau, on crie, on prend la fuite, mais on n’affiche pas une mine réjouie.
    Visiblement, Chacha était bien Charlie parce qu’il ouvrait la porte avec un couteau dans les mains. Couteau qui avait terminé par décapiter une lampe. Penchant la tête sur le côté, plissant les yeux pour chercher l’arme probablement, l’expression de la blonde avait complètement changé la seconde d’après.

    - Une prostituée ?

    Oui Sydney tu as parfaitement bien entendu. Malgré son accent, le Charlie sait plutôt bien se faire comprendre et il n’y a que très peu de chance pour que le mot veuille dire autre chose dans son Ecosse natale.
    Pas le temps de se fâcher ou d’analyser de nouveau la phrase, le chasseur l’avait tiré à l’intérieur sans même lui laisser le temps de lancer un regard de plus par dessus son épaule. En même temps, elle n’était pas plus désireuse que ça de jeter un dernier coup d’œil à la magnifique robe de chambre et à la dame qui la portait depuis au moins la seconde guerre mondiale.
    Poussant donc un soupir de soulagement en entendant la voix de la femme dans le couloir, elle avait remercié sa bonne étoile pour lui avoir évité de se farcir une conversation avec la gardienne des lieux qui n’allait pas tarder à obtenir le doux surnom de Cerbère.
    Tâchant de faire ses yeux à l’obscurité, elle avait lancé un rapide coup d’œil à l’appartement sans pouvoir en voir grand-chose. Son regard s’était finalement fixé sur l’écossais qui avait assez d’instinct de survie pour lui intimer le silence. Fermement, la blonde avait hoché la tête. Parfaitement d’accord, il était hors de question de se faire remarquer et d’accueillir la folle en ces lieux.
    Celle qu’il vous faut ? Incapable de retenir un air écœuré à cette phrase, Sydney avait taché de ne pas imaginer les deux ensemble maintenant qu’elle n’avait plus besoin d’imaginer l’écossais. Vision d’horreur, elle ne voulait pas se priver de précieuses heures de sommeil ce soir.

    Bref, en parlant de l’écossais et plus particulièrement de son physique, il fallait reconnaître qu’il avait un certain charme. En fait, pour ce qu’elle pouvait voir au beau milieu de cette scène, elle n’était pas déçue par le héros de sa jeunesse. Héros de sa jeunesse qui semblait tenir à son oreiller comme à la prunelle de ses yeux, mais ne cherchons pas à comprendre.
    Alors qu’elle s’apprêtait, peut être à se présenter, sa bouche s’était refermée une seconde plus tard tandis que l’écossais l’entraînait dans un autre coin de l’appartement. Ok, au moins ils étaient d’accord sur un point, cette bonne femme était flippante. Et encore une fois, elle l’était davantage qu’un vampire. Sans doute parce qu’elle était immonde et que le mauve délavé mais bien marqué agressait les yeux. Ou alors c’était l’effet bigoudi.
    L’heure n’était probablement pas à l’analyse des pouvoirs du monstre.
    Pourtant, Syd avait roulé des yeux devant ce doigt toujours levé. Ça allait durer encore longtemps ?
    Les ailes de super héros, ou plutôt de super suicide girl qui finirait par l’entraîner vers le couloir pour tenter de dissuader, de manière non diplomate, la concierge de continuer son harcèlement n’était plus très loin.

    Finalement, maintenant qu’ils avaient le droit de parler, elle se demandait si elle n’allait pas regretter le silence.
    Au début soulagée d’entendre la vieille peau s’éloigner, les mots de Charles Duncan marquant la fin de silence n’avaient pas semblé la toucher droit au cœur.
    Et oui, le problème avec le héros des fantasmes de notre jeunesse, c’est qu’on ne l’imagine jamais dire ce genre de choses. En fait, on le voit tellement cool que le vrai est obligé de décevoir à un moment ou à un autre quand on le rencontre.
    Partagée entre lui dire que la vieille avait bouffé la pizza, lui en mettre une pour noter clairement sa non appartenance à la catégorie « filles de petite vertue » ou …

    - En fait, je facture même le déplacement.

    Pourquoi se fouler quand on peut choisir le pire ?
    Jetant un coup d’œil à l’heure qu’affichait son téléphone, elle avait rajouté ensuite :

    - Le déplacement, la prime de risque pour la vieille folle, plus dix minutes… ça nous fait un total de 178 dollars et 50 cents. Je ne fais pas crédit, alors paies moi si tu veux que je m’en aille.


    Quoi ? Elle aurait aussi pu crier pour faire revenir la moche. Et ça, ça aurait été une revanche bien pire. Finalement, elle était plutôt sage. Bizarre mais sage.
    Et maintenant que la plaisanterie était passée, il serait sans doute bon de se présenter :

    - 180 dollars maintenant…



    - 181

    Non, Sydney Dawson n’avait pas honte. Tous les bénéfices étaient bon à prendre.

    Ça va, on plaisante… peut être.
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Charles Duncan
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se faire faire un bilan médical, surtout mental. mais cinglé ou pas, il l'a vue, oh ça oui, il l'a bien vue è.é
sortir avec le neveu et boire jusqu'à ce qu'il roule sous la table, filmer le tout et le menacer d'envoyer la vidéo à sa mère! garder l'avantage est essentiel.
changer d'appartement... la concierge a assurément des idées impures lorsqu'elle lorgne sur notre fessier de dious è.é
MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeLun 26 Sep - 18:10

Faire une première bonne impression n’était pas forcément le plus grand talent que pouvait posséder l’écossais. Nous nous souviendrons pour toujours de sa phrase d’approche envers sa propre femme : «Mademoiselle, je viens de sortir d'une mission de cinq mois sans une égratignure, c'est votre devoir de concitoyenne que de céder à la tentation de la chaire avec moi! » Charlie fut chanceux ce soir-là, à la place d’une gifle, il reçut une épouse! Mais toutes les bêtises ne se répercutaient pas de la même façon. Quoi que dans les faits, presque poignarder une inconnue sous prétexte que le brun voulait défendre sa pureté contre sa concierge semblait tout de même plaire à la blonde si on en croyait son « hallelujah » retentissant.
Pas le temps de s’en préoccuper pour autant, il fallait agir vitre. Faire entrer la blonde et se barricader à l’intérieur. Bon, dans les faits, il avait juste verrouillé, mais sachez qu’il avait pensé à venir mettre meubles en tout genre devant la porte. Il s’était simplement dit que ça ferait du bruit et révélerait ainsi sa position à la terrible concierge du Loch Ness. Cette femme n’avait rien à voir avec le monstre très connu? Peut-être, mais elle glaçait le sang encore mieux qu’un Nessie en chaire et en os!

… Quoi qu’il en soit! Charlie s’était réfugié dans la cuisine, ne démordant pas de son oreiller, seule et unique protection qui lui restait depuis qu’il avait lancé son couteau de chasse à travers le logement.
Revenir sur le sujet de la pizza et de la prostituée n’était pas forcément la meilleure chose que Charlie pouvait faire afin d’engager la conversation, c’est certain. Un type normalement constitué aurait eu le réflexe de demander à la blonde pourquoi elle venait frapper à sa porte à il ne savait quelle heure avancée de la nuit. Un type normalement constitué n’aurait jamais cité la profession de fille de joie. Un type normalement constitué… n’était assurément pas un Charles Duncan x_x

Mais, étant donné la répartie que lui servie la jeune blonde, nous sommes à même de confirmer que manquer de poignardée sa visiteuse et citer la prostituée n’était pas aussi désastreux qu’il y semblait. Charlie écarquillait donc les yeux devant le fait que la demoiselle lui répondait? Non, pas vraiment. Son souffle s’était coupé et son cœur avait fait un soubresaut surtout devant le prix d’un simple kidnapping de quelques secondes. 180 dollars pour l’avoir tirée dans son appartement et rien que pour un faux numéro qu’il n’était même pas sûr d’avoir fait en plus? – parce qu’une large pepperoni formage et bacon ne pouvait pas ressembler à cette fille une fois traduit en langage de femmes de petites vertu è.é Charlie n’avait plus un salaire de James Bond à la prime de risque faramineuse depuis des années. La vente de la maison lui permettait de vivre noblement et simplement sans beaucoup de dépenses et une pute à ce prix n’était pas permise dans le budget!

Que… que… 181 O.O

Clichant des yeux plusieurs fois, certains scénarios venaient à l’esprit du brun, notamment la bonne vieille méthode de la fuite. Fuguer au Mexique et se démarrer une plantation de noix de cocos avec Diego et son cousin Pedro semblait être le classique parfait pour échapper à 200 dollars de frais de prostituée même pas encore à poil. Il y avait également une autre solution…

Je peux payer en nature?

Une solution pour le moins stupide qui faisait foi de preuve clinique si on voulait élire officiellement Charlie en tant qu’attardé mental, mais tout de même une solution. Et puis, qu’un macro vienne faire son menaçant n’effrayant absolument pas l’écossais. Il lui suffirait de courir se réfugier chez sa concierge. Foi d’homme à l’accent fantasmagorique, cette femme pouvait terrifier n’importe quel homme, même un macro è.é Ensuite il faudrait toujours fuguer au Mexique et abandonner la chasse pour faire pousser des noix de cocos – pour éviter le viol cette fois-ci – mais aucun plan n’était parfait dans tous ses aspects! Et puis… le Mexique ne semblait pas si mal que ça *0*
Trouillard =.=
Du tout è.é Un grand homme d’action choisit ses batailles nuance!

Comme si mettre toutes les chances de son côté était une idée avantageuse et brillante – ouais… comme si =.= – le grand brun se détacha enfin de son oreiller si précieux, montrant son torse si viril et ô combien addictable, tendant un regard aguicheur – nous dirions plutôt stupide dans les faits, mais encourageons l’homme un minimum.

Avoue que ça vaut bien 200 dollars minimum!

C’est qu’il s’y croit en plus O.O … Dis, t’aurais pas commencé à t’empâter au niveau du ventre? =/
N’importe quoi, c’est la bière d’hier ça è.é
… Tu veux plutôt dire celles des cinq dernières années…
Oh la ferme è.é
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeMar 27 Sep - 14:36

    - 183 maintenant, le compteur tourne trésor.

    Trésor ?
    Quoi, ce n’était pas le genre de surnom dont usait et abusait les filles ? Elle était persuadée que si.
    Oui, elle était un peu renseignée sur le sujet et son père trouverait probablement ça scandaleux. En même temps, si son père avait été là, il aurait sans doute retenu davantage le fait que son meilleur ami sorte que sa fille était une pute. De plus, vu qu’il était la raison de sa présence ici, il n’avait pas franchement son mot à dire sur le fait que « son gamin » jouait les filles de joie.
    Bref, soyons tout de même heureux qu’elle ne se décide pas pour une réponse plus violente. Après tout, c’était bien son genre de cogner en premier lieu. Son père lui avait appris pas mal de choses dont l’art du langage par le poing qu’elle affectionnait sans doute un peu trop pour une femme.
    Consultant son téléphone pour ajouter un « 184 », son but était peut être de causer une crise cardiaque à l’écossais en lui faisant visualiser son argent qui partait comme les grains de sable d’un sablier.
    La plaisanterie aurait dû être de courte durée. Elle devrait probablement être en train de se présenter actuellement pour couper court à tout ce petit jeu, elle ne semblait pourtant toujours pas décidée. Et le fait que l’écossais se propose de payer en nature n’allait pas arranger les choses. Et c’est avec un air sceptique sur le visage que Sydney lui avait répondu :

    - Tu me prends pour une amatrice ?

    Marquant la pause nécessaire à la question, elle avait ajouté ensuite dans le même registre :

    - Si tu paies en nature mon chou, tu consommes. Si tu consommes, ce sera plus cher. T’as pas regardé les forfait sur la brochure ?

    On dit souvent que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Mais qu’on la prenne pour une prostituée devait sans doute aider à prolonger les yeux. Le goût de la revanche était doux. Et curieusement, c’était encore plus amusant quand il s’agissait du fameux Charles Duncan. Si on lui avait dit un jour que son amour d’adolescence la prendrait pour une prostituée plus tard, elle ne l’aurait pas cru. Clairement, tout était possible.

    Loin d’être gênée par le manque de vêtements de Charlie quand il avait retiré le rempart à sa demi-nudité, elle l’avait même détaillé sans afficher un semblant de rougissement.
    Hum, après tout, elle n’avait pas sortit la petite robe à fleurs et l’air de jeune fille qui sortait de la messe ce soir. Elle était venue en tant que Sydney Dawson, pas en tant que cet ange qu’elle servait parfois pour le boulot. Croyez le ou non, mais il était plus simple d’obtenir des renseignements quand on jouait les Saintes Nitouches. Et se faire sous-estimer était bien pratique, elle pouvait fournir plusieurs exemples.
    Bref, ce soir l’heure n’était pas à la mine faussement gênée :

    - 90 dollars tout au plus.

    Vilaine Sydney :

    - Et t’as pas d’expérience dans le boulot alors c’est plutôt généreux..

    Sinon, elle se présentait quand ?

    - Je bosse dans un service de luxe.

    Ça voulait dire quoi au juste ? Qu’il ne pouvait pas entrer dans son entreprise ?
    Grosso modo, c’était bien ce qu’elle tentait de lui dire.
    Ok, elle voulait bien l’avouer, elle aimait bien le genre bête des cavernes.
    Le genre bête des cavernes ?
    A chacun son nom de catégorie pour les classifications.
    Une chose était certaine, son père n’aimerait pas le nom de cette catégorie. Mais s’il était présent ce soir, son père n’aimerait pas grand-chose dans cette scène.
    S’asseyant sur la table quelques secondes plus tard, elle avait lancé un nouveau coup d’œil à l’heure de son téléphone avant de rouler des yeux.
    Elle comptait bien lui demander où se trouvait son père ce soir, mais la bête des cavernes devait d’abord apprendre de ses erreurs. On ne disait pas à une jeune fille pure et fragile comme elle qu’elle était une prostituée.
    Et oui, les termes pure et fragile venaient bien d’être employés dans la plus grande des convictions :

    - Décide toi, le compteur tourne. T’étais moins long à sortir ton argent la dernière fois. J’y peux rien si t’as confondu les deux numéros ce soir.

    La dernière fois ?
    Tout homme buvait. Tout homme buvant avait quelques souvenirs de soirées qui lui échappaient. Tenter de lui faire croire qu’elle était déjà venue était plutôt risqué surtout que le tout était probablement partit d’une plaisanterie douteuse. Mais une Dawson aimait plaisanter dans le risque.
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Charles Duncan
Charles Duncan

boo, the ghost fonda
AVATAR : james murray ♥
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se faire faire un bilan médical, surtout mental. mais cinglé ou pas, il l'a vue, oh ça oui, il l'a bien vue è.é
sortir avec le neveu et boire jusqu'à ce qu'il roule sous la table, filmer le tout et le menacer d'envoyer la vidéo à sa mère! garder l'avantage est essentiel.
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeMer 28 Sep - 19:27

Mais je te répète que je voulais une pizza!

Ouais quand on commande une pizza pourquoi se casser le cul à regarder les brochures ou les pages jaunes dans la section filles de joie! Quoi qu’il en soit, il serait peut-être temps que la partie intelligente du cerveau mentionne qu’il n’avait même pas commandé de pizza, du coup il était impossible qu’il ait demandé une pute par mégarde… sauf qu’en effet, une partie intelligente dans ce cerveau – en ce moment surtout – ce n’était pas gagné d’avance =.=
Surtout que le cerveau était occupé à être pleinement choqué parce que cette blonde sans le moindre goût apparent était en train de dire. 90$? Son corps de James Bond valait tellement plus è.é Il fut un temps, il était même assuré pour un million cinq! Les assurances vies des James Bond certifient à leur Miss Moneypenny de bien vivre après leur mort héroïque <3
Ce qui n’a strictement rien à voir avec ton sex-appeal =.=
Ne vous avions-nous pas déjà dit de la fermer?
Si, mais believe, un jour tu nous remercieras.

Et quand était-il de la tentative de tromperie? Tssss, comme si l’écossais allait se laisser avoir aussi facilement è.é
… Ah ouais?
Bon, il avait hésité peut-être deux trois secondes, l’index en l’air, la bouche à moitié ouverte, visiblement en train de se demander s’il avait déjà vu cette fille au par avant. C’était vrai que son visage lui disait vaguement quelque chose, mais il y avait un fait de vie auquel on ne pouvait surtout pas – et ô grand jamais – échapper.

Ahah, bien essayé ma petite fleur en canne à sucre, mais je marche pas. Le Charles Duncan n’a jamais payé pour du sexe, il ne commencera pas maintenant! Le Charles Duncan a même la ferme intention de vivre jusqu’à 103 ans et d’être tué par un mari jaloux è.é

Le Charles Duncan devrait arrêter de parler de lui à la troisième personne et il devrait également se souvenir d’un autre fait de la vie… T’es suicidaire espèce d’idiot =.=

Et ce fut plus ou moins là qu’un petit tilt se fit dans la cervelle de l’écossais, comme si le brouillard provoqué par le réveil en fanfare venait soudainement de se dissiper. Il n’avait pas appelé de pute ce soir et pas même de pizza. En fait, le brun ne s’était pas du tout servi de son téléphone sinon en rentrant pour monter à son logement. Avec une concierge comme la sienne, il fallait être prudent. Toujours composer le 91 sur son téléphone et garder le pouce prêt à faire le dernier 1 et appeler les secours en cas d’attaque! Paranoïaque? Procédure hautement ridicule et exagérée? Nous verrons bien qui rira le dernier lorsque cette vieille folle en bigoudis et robe de chambre archaïque vous aura prise pour cible de ses envies marquées de viol traumatisant è.é
Bref, la petite ampoule apparaissant au dessus de sa tête pour s’allumer dans un ding de pur génie, Charlie plissa les yeux, étudiant davantage la demoiselle qui se trouvait devant lui. Non, définitivement pas une pute. Charlie n’était pas pédophile – ou du moins il n’était pas encore au courant qu’il avait ce potentiel!

T’es pas une prostituée…

ENFIN!!!! =.=
Roh ça va è.é

T’as quoi, douze ans? Qu’est-ce que tu me veux? Si tu veux violer quelqu’un, j’ai un neveu de ton âge qui sera sûrement partant.

Charlie, pour qu’il y ait viol, il faut qu’un des deux parties soit contre =.=
On aura qu’à dire à Scott de dire deux trois « non, ne fait pas ça », rien de très compliqué.
Et puis d’abord… t’as pas fini de tout relier au sexe?
… Parce qu’on doit vous apprendre que ça fait quelques temps que…
Ouais bon ça va, pas la peine d’imager, t’es en manque =.=
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeJeu 29 Sep - 17:28

Il fallait bien que le jeu prenne fin un jour, et lui faire croire qu’elle était déjà venue ici avait été la plaisanterie de trop. Soit celle qui avait commencé à lui mettre la puce à l’oreille. Partagée entre l’envie d’insister en lui balançant un truc appris sur lui par son père, ou celle d’entrer enfin dans le vif du sujet, le choix avait été pris pour elle quand il avait finalement pris conscience de son erreur.
Pas trop tôt. Son père en avait tué pour moins que ça. Elle aussi d’ailleurs. Mais visiblement, ça ne semblait pas l’avoir vexé ce soir.
Faut croire que le nom de Charles Duncan donnait le droit à un certain favoritisme, du moins pour le moment. Il y avait des chances pour qu’elle le frappe un jour. Mais qui n’aimait pas la violence ?
Voyons, les gens normaux en général n’appréciaient pas beaucoup ça. En fait, nombreux étaient ceux qui n’aimaient pas se recevoir des coups. Tout comme elle qui préférait de loin en donner. Normal en même temps, elle était une fille.
Non, ce n’était clairement pas normal mais n’essayons pas de faire entendre raison à cette alien qui avait tout reçu sauf une éducation normale. Remercions papa pour ça.

- Et non, je venais bien amener une pizza mais le Cerbere qui te sert de concierge l’a mangé.

Très amusant, vraiment.
Livreuse de pizzas valait mieux que prostituée. Mais puisque les plaisanteries les plus courtes étaient définitivement les meilleures, elle n’avait attendu que le commentaire sur l’âge et le neveu pour ajouter :

- Et je ne suis pas plus une adolescente de 12 ans intéressée par ton neveu. Essaies encore.

Ok, elle venait de le réveiller au beau milieu de la nuit. Il n’avait pas plus le temps de jouer qu’elle.
Mais la prendre pour une prostituée avant de la charrier sur son âge méritait au moins qu’elle fasse marcher les neurones de l’écossais encore un peu.
Quoique, il ne risquait pas de trouver un jour les raisons de sa venue. Probable qu’il ne l’avait jamais vu et en avait simplement entendu parler. Son père ne montrait jamais sa photo. En fait, à bien y réfléchir et connaissant son père, Charlie la prenait peut être même pour un garçon vu l’habitude qu’avait son père à la définir en tant que tel. Vrai que ça valait mieux que de péter la gueule à chaque question qui lui faisait avoir des soupçons. Sa fille ne se marierait jamais parce qu’aucun homme n’était assez bien pour elle. Sa fille ne se marierait jamais parce qu’elle était pure et innocente. Pour James Dawson, sa fille serait éternellement vierge. Et non, elle ne comptait pas lui dire un jour que c’était trop tard pour le dernier point.

- Je cherche mon père.

Après le coup des douze ans, fallait peut être préciser non ? ça faisait un peu gamine qui avait perdu son père dans une foire, près des barbe à papa.

- James Dawson. Aux dernières nouvelles, il voulait venir te voir pour votre fameux marathon de la virilité.

Ouais, sauf que son père n’avait pas été foutu d’appeler depuis un bail. Et vu la profession qu’ils faisaient, il y avait toujours de quoi s’inquiéter. Allez savoir s’il n’avait pas trouvé le moyen de se foutre dans le pétrin sur la route. Ou peut être même ici. Il avait peut être même chassé avec son vieux copain.
L’air assuré qu’elle affichait depuis le début avait sans doute laissé sa place à une inquiétude qu’elle tâchait pourtant de masquer. Il était tout simplement hors de question de montrer de la faiblesse quand elle n’était pas joué exprès.

- Tu l’as vu ?

Un interrogatoire dans les règles de l’Art !
S’il ne l’avait pas vu, la piste était un cul de sec et elle pouvait tout reprendre depuis le début. En dehors de Shreveport, elle n’avait aucune idée d’où pouvait se trouver son père. Et si Charlie n’en n’avait pas non plus, elle était bonne pour analyser toutes les possibilités.
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeJeu 29 Sep - 21:44

Tout ce qui s’était produit depuis le réveil à haut risque pour le cœur fragile de notre vieil homme…
NOUS NE SOMMES PAS VIEUX è.é
… venait d’être complètement effacé à la mention du « je cherche mon père » lancé ultimement par la blonde. La détaillant de haut en bas, un sourcil arqué dans la moue 125 de la parfaite suspicion, l’écossais se gratta le menton, ses doigts émettant le bruit caractéristique du frottement de la peau contre sa barbe de deux jours. Chercher son père était un but louable, nous pourrions même dire honorable… mais pourquoi le chercher ici? Pendant quelques secondes, Charlie crut avoir été beaucoup plus précoce que ce qu’il avait toujours pensé. Elle était peut-être jeune, mais elle clairement pas douze ans. Il était impossible que…

Dieu merci non! Le nom de James Dawson venait de le soulager d’un énorme poids – bien que n’importe qui connaissant les bases mathématiques que sont les additions et soustractions auraient été à même de crier à l’impossible au lieu de se mettre à paranoïer bêtement.

Jim? La fille de… Ah putain tu m’as foutu une de ces peurs! =.=

Eh oui. Là où le commun des mortels se taisait pour conserver ne serait qu’une minime trace de dignité, les Charles Duncan de ce monde disaient tout haut la moindre petite chose qu’ils pensaient tout bas. Niveau honnêteté, il avait droit à une mention parfaite. Pour ce qui était de l’image projetée… le pointage final était encore à déterminé.
Dans tous les cas, maintenant que le brun pouvait respirer librement sans craindre d’avoir enfanté au remarquable âge de douze ans…
Tssss facile de critiquer quand on prend le temps de compter è.é
Si tu prenais ne serait-ce que le tiers du temps que l’on met à réfléchir, ça serait déjà un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour le Charles Duncan =.= Enfin bref, le soulagement était parfaitement visible sur le visage de l’ancien James Bond. Tellement visible, qu’il en avait même laissé échapper un petit soupire qui ne faisait que renforcer cette expression.

Sans que l’idée de s’inquiéter pour son grand compère de toujours ne lui vienne à l’esprit, l’écossais hocha de la tête par la négative devant la question de la blonde qui ne possédait toujours aucun nom. Laissant enfin tomber son oreiller par terre, il se dirigea vers son frigo pour l’ouvrir et en sortir deux bières. Il ouvrit la première pour la tendre à la demoiselle, jetant le bouchon dans l’évier avant de répéter l’opération avec sa propre bouteille qu’il porta en bout de ligne à sa bouche.

Pas vu depuis… deux ans? Peut-être trois. À Amsterdam <3

La fibre amoureuse – où dirions-nous plutôt baveuse – à la mention du lieu n’était pas bien difficile à deviner ni même à expliquer après que la jeune femme ait parlé de « marathon de la virilité. »

Je pense bien qu’on a pas vu la lumière du jour pendant quarante-six heures d’affilié cette fois-là.

Tu sais Charlie, révéler ça à la fille de ton pote n’est peut-être pas aussi conseillé qu’il n’y paraîtrait x_x
… sa fille O.O

Oui, ça venait de faire tilt. À croire que cette ampoule devrait être changée puisqu’elle accumule les retards de façon alarmante et en trop peu de temps!

Comment ça se fait que t’es pas un mec?

… Y’a d’autres façon de dire ça quand même =.=
Pas à … il était quelle heure déjà?
Tu veux pas le savoir >.>

T’as pas… t’es pas… Tu…

Tu pourrais être encore moins précis?
Soyez indulgents. Pour un homme possédant son sex-appeal, ce n’était pas facile d’imaginer que certains hommes pouvaient faire un tel choix!

T’as pas changé de sexe?... O.O

Explorant le corps de la blonde sans la moindre gêne ni aucune retenue, si cette fille était en réalité un homme il fallait absolument qu’elle – ou qu’il… on devait dire quoi dans ces cas là en fait? – lui donne le nom de son médecin parce que ce mec était définitivement un grand artiste. Il méritait sa place parmi les plus grands, égal de Picasso, Van Gogh ou Da Vinci. Ses créations devraient être au Louvres! Bref… un boulot…
Ça va on a compris, tu l’as trouve canon! =.= Pas toi qui disait douze ans tout à l’heure?
Douze ans, c’est si peu en fait è.é
… >.>

Et il comptait en venir quand au fait que son meilleur ami était porté disparu?
L’ampoule mes amis, n’oubliez pas l’ampoule à retardement =.=
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeSam 8 Oct - 6:01

Dans un sourcil levé, Sydney était probablement en train de se demander s’il faisait mention du coup de la prostituée ou d’autre chose. Son intuition optait pour la proposition numéro 2. Maintenant, ce que l’écossais avait bien pu s’imaginer, mystère complet ! Tant que ce n’était pas encore un truc en rapport avec la prostitution, elle resterait sage. N’allons pas trop embêter le meilleur ami de son père dès la première fois. Après tout, il méritait un minimum de tranquillité pour la simple, unique mais excellente raison qu’il avait été son fantasme de jeunesse le plus parfait. Oui, de la clémence en souvenir des rêves et du reste.
Silencieusement et par curiosité, elle avait cherché à deviner la pensée de l’écossais pour rendre les armes quelques secondes plus tard dans un :

- Et je t’ai fais peur parce que… ?

Ce type n’avait tout de même pas pensé qu’elle était sa fille et qu’elle venait le rencontrer. Sans rire, elle n’avait ni la tête ni les formes d’une gamine de 10 ans. Elle préférait encore être une prostituée experte dans la manipulation du mâle.
Si son pauvre père l’entendait penser, il la foutrait directement dans un couvent sans passer par la case départ et sans toucher 20 000 dollars.
Emettant cette hypothèse, sans pourtant y adhérer, elle ne l’avait pas formulé tout haut et s’était contentée d’attendre la suite du mari de la concierge. Note : ne surtout pas formuler ce surnom tout haut si elle voulait qu’il reste debout le temps de l’interrogatoire. Mais le garder pour plus tard en cas d’attaque venue des terres d’Ecosse.
Ok, avouons que les terres d’Ecosse faisaient de beaux mâles.
Sydney Dawson, chasse cette pensée impure de ta tête avant que ton père ne débarque pour tuer le mâle et mettre au couvent la femelle !
… que son père revienne, ce n’était pas le but ?
Ok, la blonde marquait un point. Mais la blonde n’avait pas le droit de trouver sexy un ami de son père. En général, ami de son père valait « ne pas regarder, ne pas toucher » comme dans les boutiques qui vendaient des objets fragiles.
Qu’est-ce qu’elle y pouvait si physiquement il valait le fantasme de jeunesse ?
Sortie de pensées qui n’avaient pas leur place par la réponse de Charlie, elle avait soupiré :

- Génial, il t’as pas appelé dernièrement ?

Question qu’elle avait oublié bien vite devant la suite.
Levant une main dans un signe de paix évident, elle avait lancé rapidement :

- Crois-moi Charles Duncan, j’en sais assez sur vos virées pour vous faire chanter pendant une trentaine d’années au minimum. Quoique…

Non, Sydney c’est mal. Profiter du bagou de Charlie pour en apprendre plus et faire chanter papounet quand tu remettras la main dessus, c’est tout simplement fourbe et malhonnête.
Qui a dit qu’elle ne l’était pas ? C’était un truc de Dawson de toute manière. Son grand-père fonctionnait comme ça, tout comme son père et tout comme elle aujourd’hui. C’était un truc qui se transmettait de génération en génération, autant que la chasse. En fait, l’un n’allait pas sans l’autre.

Mais savoir ce qui s’était passé à Amsterdam pourrait bien attendre un peu.
Comment ça se faisait qu’elle n’était pas un mec était une question qui méritait au moins cinquante pourcent de son attention. Il ne lui avait pas fallut bien longtemps pour comprendre le pourquoi du comment. Si elle avait d’abord semblé étonné puis sceptique devant les questions de Charlie, elle avait finit par ouvrir la bouche dans un « aaaaaaaahhh » qui pouvait se traduire par « cherche pas, je sais tout ». « Aaaaahhhh » qui avait laissé sa place rapidement à un air étonné.
Minute, même à Charles Duncan son père mentait sur le sexe de son enfant è.é.
Quoi ? Elle n’espérait tout de même pas qu’il lui en parle comme de sa future épouse.
Ben si, mais uniquement dans sa jeunesse si ça peut vous rassurer.

- Oui je suis une fille. Non, je n’ai pas changé de sexe. Et oui, un jour, si on a trop bu, on couchera peut être ensemble.

Et non, elle n’avait toujours pas honte. Mais ce n’était pas comme ça qu’il fallait interpréter son regard ? Ok, il cherchait à voir le miracle du chirurgien qui l’avait transformé en femme, mais peu importe ! Tout était bon à prendre pour être une Evil Sydney !

- Pour le bien de son cœur fragile, mon père a tendance à ne pas connaître l’emploi du genre féminin quand il parle de moi.

D’ailleurs, faudrait peut être qu’ils abordent ce problème à la prochaine réunion de famille Dawson.
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeDim 9 Oct - 10:45

L’infarctus n’était pas passé loin. Il y avait même eu un début de douleur à la poitrine, il faut bien l’admettre, mais dieu merci – oui pour une fois que Charlie pouvait le remercier – l’écossais avait été sauvé. Pas de fille illégitime. Il ne manquerait plus que ça d’ailleurs! Comment pouvait-on continuer de se proclamer suicidaire si nous avions une bonne raison de vivre O.O Ce serait terrible. La fin d’un genre. La fin d’un classique. Un ex James Bond écossais qui ne court pas derrière la faucheuse avec un espoir macabre serait comme une pizza sans fromage ou un irlandais sans bière… digne d’appeler les X-Files! Bref, oui, pendant quelques secondes, le brun avait eu une petite frousse et, évidemment, en homme ouvert de ce nouveau millénaire, il avait fait part de sa faiblesse à la blonde. Blonde intelligente qui, par conséquent, ne pouvait pas comprendre pourquoi le bonhomme avait eu peur. Allait-il réellement répondre à cette question?

Parce que dire à un type qu’on cherche son père, ça peut être angoissant!

… Oui, il avait vraiment répondu =.= Encore une fois, l’honnêteté méritait une mention parfaite. Pourtant n’avait-il pas été un James Bond? Le mensonge et la manipulation ne devraient-ils pas être des talents devenu littéralement innés chez lui? Oui, évidemment, mais nous donnerons le bénéfice du doute à l’écossais en raison de l’heure beaucoup trop matinale et du manque de sommeil accumulé – merci insomnies! =.=

Mais peu importe. Charlie n’était pas papa, alors nous pouvions passer au plus important, soit James Dawson qui manquait à l’appel. Ou plutôt le doux souvenir d’Amsterdam. Ça donnait envie d’y retourner tout ça <3
Et tu en oublis aussi facilement ton ami disparu?
Mah, c’est un grand garçon, il sait se débrouiller tout seul. Et puis, Amsterdam quoi!!
… =.=

Et pourquoi Charlie bouffait légèrement de rire à la mention de possible chantage? Réfléchissez une petite seconde.

Me faire chanter moi? Aucune chance, y’a personne à qui révéler mes « secrets. »

Si secrets il y avait. Elle avait sans doute déjà remarqué que le bonhomme était plutôt volubile autant sur ses bons coups que sur ses mauvais. Mais en soit, le « personne » était triste. Personne pour faire état de menace signifiait personne de réellement chère au cœur de l’écossais. Ou du moins personne qui ne connaissait pas déjà les choses qui auraient pu être utilisé comme chantage! Pas sûr qu’aller dire à Scott que son oncle n’a pas vu le soleil pendant près de deux jours entiers à Amsterdam soit réellement menaçant. En fait… des plans pour que le neveu lui fasse la gueule en disant « pourquoi tu m’as pas ramené des photos! »
Bref, tout ceci conduisit à la grande révélation de l’année. Cette fille était une fille! Rassurant dans un sens puisque Charlie n’était pas certain d’être suffisamment ouvert d’esprit pour dealer avec un transsexuel à ce point extrémiste. Quel homme voudrait abandonner ce qui fait de lui un homme pour devenir femme et aller à la chasse à l’homme? O.O
… Charlie pourquoi écarquiller les yeux si cette fille est bien une fille et non pas un homme devenu femme?
Parce que cette révélation devenait excitante et plutôt alléchante *.*
Jim te tuera rien que pour y avoir pensé…

J’ai plein de bière dans le frigo.

Et il te tuera une deuxième fois pour avoir dit ça =.=
Peut-être, mais c’était une façon comme une autre de faire savoir à la blonde qu’elle était attirante!
…. Quel charmeur… C’est à se demander comment tu as fait pour te marier =.=
Gens de peu de foi è.é

C’est vrai que Jim commence à se faire vieux =/

Aucun rapport puisqu’il a toujours parlé de sa fille au masculin, mais peu importe, il fallait bien dire quelque part que Jim se faisait vieux autrement où était le plaisir d’être plus jeune que lui?

Et sinon, il va bien?

Dah! Pourquoi elle est là à ton avis?!
Pour un plumard gratos?
… Faut vraiment que tu dormes une nuit complète =.=
Bha c’est ce qu’on était en train de faire avant de se faire réveiller par une prostituée qui n’en est pas une qui a bien failli amener la concierge dans notre antre è.é
Ouais bha c’est pas de notre faute à nous!
Bha nous non plus è.é
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitimeMar 11 Oct - 15:05

Et une bonne plaisanterie de loupée ! C’est en tout cas ce que Sydney avait pensé en comprenant la frayeur de l’écossais. Encore mieux que le coup de la prostituée, le coup de l’enfant illégitime qui frappe à une porte avec l’espoir de voir enfin son père afin de rattraper tout ce temps perdu. Elle aurait pu réclamer barbe à papa, teddy bear et gaufres le matin avec sa moue niaise de gamine favorite.
Ok, il aurait douté quelques secondes avant de faire les calculs au niveau de l’âge. Aucune chance qu’elle passe pour une gamine malheureusement.
Pour une prochaine fois avec un autre tombeur plus âgé, ça passerait sans doute.
Ne croyez pas que la chose était facile. Être une démone bizarre, ce n’était pas donné à tout le monde. Il était tellement plus facile de rentrer dans le moule du sadisme que de sortir des sentiers battus.

- Oh ! T’en fais pas pour ça, je suis sure que tu trouveras un enfant illégitime un jour !

Quoi ? Son père lui avait bien dit que Charlie était du genre dragueur non ?
Hum, pas sûr que ça rassure l’écossais de savoir qu’un enfant illégitime lui appartenant existait peut être quelque part. En fait, on ne doutait même pas que ce soit tout le contraire. Mais l’heure n’était pas aux sorties à la foire et autres. L’heure était visiblement au souvenir d’Amsterdam pour Charlie. Maintenant qu’il était rassuré de ne plus devoir jouer les nounous, il était dans le souvenir d’un marathon de virilité.
Si son père était en train de tromper l’écossais avec un autre pour faire le con pendant qu’elle s’inquiétait pour lui, elle jurait de lui faire connaître les pires souffrances qu’un homme puisse connaître.
Hum, si ça comprenait coucher avec l’écossais juste pour le faire chier, autant oublier tout de suite. La revanche en assouvissant un fantasme de jeunesse ne pouvait plus être considérée comme une véritable revanche. On n’en voyait pas trop les raisons, mais tout était bon pour limiter les dégats.

Quoiqu’il en soit, mis à part le fait qu’il tournait autour du pot avec des anecdotes ou en répondant d’une autre manière, le Charles Duncan pouvait prétendre physiquement à garder l’image d’un fantasme de jeunesse.
Mais maintenant que c’était dit, ne dévions pas du sujet principal. Si très cher papa ne se trouvait pas avec son compagnon des 400 coups, il avait peut être des ennuis à l’heure actuelle. Vu ce qu’ils faisaient de leur vie chez les Dawson, et leur manière de vivre en général, ça n’aurait rien d’étonnant. Haussant donc les épaules, renonçant pour un temps au chantage, elle avait ouvert la bouche pour une énième question qu’elle n’avait jamais formulée.

- Il va me falloir autre chose que de la bière.

Avait-elle seulement bien compris le sous-entendu ?
Bien sûr.
Et au lieu de repousser clairement, elle disait peut être à une prochaine fois ?
C’était comme ça qu’on disait on couchera ensemble une autre fois en langage alcool ?
C’était comme ça qu’on brisait le cœur d’un papa qui ne vivait que pour protéger son enfant ?
Ouais un père qui préférait disparaître sans laisser de nouvelles. Encore il aurait eu une dizaine d’enfants, elle aurait pu comprendre qu’il s’abstienne de les appeler tous. Mais un seul, était-ce si difficile que ça ?
Se laissant finalement glisser du bar, elle avait répondu à sa question d’un :

-Tellement vieux qu’il ne sait plus se servir d’un telephone. Je compte rester un peu dans ce motel à la sortie de la ville. Si jamais il t’appelle ou que t’as une idée de l’endroit où il peut se trouver. Passe me voir. Et puis, tu me dois toujours de l’argent <3

Payer sans consommer, c’était honteux.
Quelques secondes plus tard, sans ajouter un mot de plus, elle quittait l’appartement de l’écossais en priant pour ne pas retomber sur le monstre qui hantait les lieux de cet immeuble.
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MessageSujet: Re: Meeting the hero   Meeting the hero Icon_minitime

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