charles duncan
ft. James Murray | gr. chasseurs
carte d'identitéâge ;; 35 ans
date de naissance ;; 8 oct. 1975
origine(s) ;; Écossaises
lieu de naissance ;; Glasgow | Écosse
orientation sexuelle ;; Hétéro
état civil ;; veuf
profession ;; Chasseur itinérant | ex-soldat et ex-agent du MI-6, département des affaires surnaturelles.
tout est dans la têteUne chose très importante à savoir sur les Charlie de ce monde, c’est qu’ils sont pour le moins… uniques dans leur genre. Probablement le seul écossais de Shreveport – si on ne compte pas son neveu à qui il a légué ce talent – qui fait du charme de manière absolument déplacée – une fois sur deux, n’exagérons rien – Charlie est le genre d’homme qui aime séduire par la bêtise et la grossièreté. Si madame n’est pas contente, ce n’est pas plus dramatique que ça, après tout le ridicule ne tue pas. Et c’est prouvé, autrement notre brun serait déjà six pieds sous terre!
Ayant un sens de l’humour pouvant parfois être controversé – mais surtout très lourd et attardé – Charlie peut un instant s’emporter dans le discours enflammé du superhéro optimiste et trois secondes plus tard être celui qui dira le très célèbre « on va tous mourir » avec la voix hystérique et le trémolo qui sent les larmes à venir. Dur à suivre? Vous en faites pas, il parait qu’on s’y fait! Ouais, il parait…
Instable, c’est le mot qui le décrit probablement le mieux. Tantôt joyeux, tantôt colérique, le grand problème de Charlie est d’être profondément impulsif et de pouvoir devenir très violent s’il décide de péter un câble. Que ce soit pour dire des conneries, pour faire traverser une vieille dame, pour acheter un sombrero ou pour décider de grimper l’empire states building à mains nues, tout n’est pensé que deux secondes à l’avance si ce n’est moins. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler n’est visiblement pas une chose que sa mère a réussi à lui apprendre. Ça et respecter la gente féminine, mais ceci est une autre histoire.
Grand maître du « je m’en foutisme » Charlie a appris à ne pas s’en faire avec les problèmes de la vie. Tout problème possède une solution, même les plus désespérés. Et ce qu’il faut savoir ici, c’est que la solution de l’écossais est à 98% du temps le suicide. Si pour les gens qui le connaissent il parait juste être un cinglé doublé d’une inconscience totale du danger – probable qu’il ne sait même pas épeler le mot – la réalité est toute autre. Il se fiche simplement de mourir et, en fait, un psychologue verrait tout de suite qu’il est profondément atteint de tendances suicidaires. Charlie n’attend rien de la vie, sinon de trouver le scénario parfait pour une mort digne et remarquable. Heureusement pour nous, le classique de la pendaison, de la lame de rasoir, du saut de l’ange ou même l’overdose de somnifères manquent d’originalité. Ainsi, nous avons un peu plus de temps à pouvoir partager avec lui!
Et derrière tous ces défauts se cache pourtant un homme qui gagne à être connu. Courageux et fonceur, il n’hésite jamais à se mettre en danger pour les autres. Malgré ses désillusions sur ce qu’il croyait être la justice, ça ne l’empêche pas d’avoir un grand sens moral. Un battant, c’est ce qu’il est – bien malgré ses tendances suicidaires, nous le savons, c’est déroutant, mais vous apprendrez qu’avec Charlie tout n’est souvent que contradiction – et il est très rare qu’il acceptera de baisser les bras si quelqu’un d’autre que lui est concerné. Ingénieux, il trouve toujours une solution pour se sortir des ennuis et son humour, bien qu’agaçant, n’a pas son pareil pour remonter le moral des troupes!
petit cours d'histoireVoyant le jour à Glasgow, charmante ville écossaise, Charlie est issu du classique accident de l'enfant non désiré. Ses parents avaient déjà une fille de dix-neuf ans qui avait décidée de rester aux États-Unis lorsque eux-mêmes décidèrent de revenir sur les terres de leurs ancètres et ils n'avaient jamais planifiés de lui offrir un petit frère qui pourtant exista bel et bien. Si petit, mais déjà si énergique, ses parents ne mirent pas longtemps à comprendre que leur fils était du genre hyperactif et totalement inconscient! S’il n’était qu’un gamin qui courait partout, peut-être la chose aurait-elle été plus facile à gérer… Mais tel ne fut pas le cas. Développant rapidement un amour inconditionnel pour l’adrénaline, le jeune Charlie était un petit casse-cou de la pire espèce. Poignet, cheville, bras, jambe. Foulure, cassure, coupure, écorchures, ecchymoses, commotion! Nommez-les, il les a toutes expérimentées avant d’atteindre les treize ans. Cependant, là où tous ses enseignants voyaient un garçon sans grand intellect avec une totale absence de capacité de concentration, il ne s’y trouvait qu’un jeune homme qui détestait être assis à ne rien faire.
Ce fut en quittant le lycée que notre homme – de dix-huit ans à l’époque – eut l’occasion de prouver enfin sa valeur et son intelligence. S’engageant dans l’armée, Charlie se vit naître des talents de tacticien et de leadership, gagnant ainsi un respect au sein de son unité qui ne se résumait pas à être ébahi devant un saut de l’ange qui fini dans la piscine du bahut. Son âme de turbulent casse-cou changea alors de dénomination pour être considérée comme impétueuse et courageuse. Tous les défauts cités par ses profs étaient devenus des qualités qui sauvaient des vies. Charlie n’eut donc aucun mal à s’épanouir dans cet environnement, bien que celui-ci fût dangereux.
Déjà sergent-chef dans une unité de forces spéciales à seulement vingt-quatre ans, ce fut à cette époque que les services secrets britanniques ont pris contact avec lui pour un projet bien particulier. Charlie était un homme débrouillard, ingénieux, avec un grand sens du devoir et ses années dans l’armée lui avaient appris tout ce dont un bon agent des services secrets avait besoin pour survivre. Il était tout désigner pour intégrer le MI-6 et servir sa patrie et le monde. Bien avant le coming-out des vampires, alors que cette information était gardée secrète par les gouvernements, le bonhomme siégeait au sein d'une équipe spécialisée dans le surnaturel. Si apprendre l'existence de ces morts-vivants, des loups-garous et autres créatures fut tout d'abord un choc, son grand talent d'adaptation ne tarda pas à jouer en sa faveur. Affronter un suceur de sang ou un baron de la drogue, il n'y avait aucune différence à ses yeux. Dans un cas comme dans l'autre, c'était son devoir.
Marié à vingt-deux ans et déjà père tout juste un an plus tard, Charlie ne pouvait rêver d’une autre vie. Une femme aimante, un fils merveilleux, une carrière dans laquelle il excellait, espérer mieux aurait été un affront envers sa bonne étoile. Un affront auquel il n’avait jamais songé, mais dont les conséquences s’abattirent tout de même sur lui.
C'était il y a sept que l’une de ses missions top-secrètes finit par mal tournée et ce n’est hélas pas Charlie qui en pait les pots cassés. Si ça n’avait tenu qu’à lui, il aurait préféré, mais c’est sa femme et son fils, alors que son identité est découverte, qui passent à la caisse. Une tragédie dans sa forme la plus élémentaire. L’écossais avait déjà vu la mort en face, il avait déjà perdu des hommes et il savait son métier à haut risque, mais pas comme ça. Si on l’avait prévenu que le MI-6 lui coûterait sa famille, jamais Charlie n’aurait accepté d’intégrer les services secrets. Dommages collatéraux, lui dirent-ils d’ailleurs lorsqu’il se tourna vers ses employeurs.
Inutile de dire que Charlie tourna dos à sa patrie après ça. Débutant alors une véritable carrière d'ivrogne professionnel, l'écossais cuva son deuil pendant plusieurs mois. Massacrer le vampire qui lui avait pris sa famille ne changea strictement rien à sa peine comme il l'aurait cru au départ. À ce jour, Charlie ne doit son rétablissement qu'au support de James et Ahren deux chasseurs de sa connaissance qui le forcèrent ni plus ni moins à se remettre sur pied. Maintenant, l'écossais est à son tour un chasseur indépendant, allant de ville en ville pour faire son devoir et peut-être y passer - l'espoir fait vivre, mais y'a de ces lourds qui s'arrangent pour qu'on reste en vie è.é - quand les deux potes ont le dos tourné... Établi à Shreveport depuis environ un an, Charlie y venait au préalable pour rendre visite à son neveu! La visite s'éternisa et, au final, le brun s'installa trouvait qu'il y suffisamment à faire ici concernant son domaine d'activité. N’ayant, pour le dire franchement, aucune perspective d’avenir, Charlie attend simplement qu’une poisse de trop ne vienne à bout de lui. Sa véritable vie, il est d’avis qu’il la retrouvera uniquement lorsqu’il sera mort.
derrière l'écranpseudo ;; Boo
âge ;; 23 ans
autre(s) compte(s) ;; Le viking *0*
où ai-je connu le forum ;; ...
le mot de la fin ;; soyons fous... Antilope!