L'ennuie... un sentiment que tout être humain a eu le loisir de ressentir au moins une fois dans sa vie, mais ce que les humains ignorent c'est que leurs espérances de vie si courte fait en sorte qu'ils ne puissent pas ressentir trop ce sentiment, alors que moi... j'allais devoir supporter cela éternellement !! Ma vie humaine m'ennuyais déjà, les gens qui m'entouraient étaient si inintéressant, aucun d'entre eux ne pouvait comprendre une personne comme moi et aujourd'hui encore c'était le cas. La seule personne qui m'ait toujours comprise et qui a toujours été là pour moi ce fut ma sœur et ce serais toujours la seule et l'unique. On peut éventuellement suggéré que certains vampires puissent comprendre, mais à cela je répond que chaque cas est différent et que je ne suis pas comme eux, je ne suis comme personne d'autre dans ce monde alors non ils ne peuvent rien pour moi eux non plus. Je suis seule dans le fond, mais la solitude n'est ce pas ce qui attend chacun d'entre nous, on a beau transformé des gens et essayé de les modelé à notre image, dans le fond nous sommes toujours seul et condamné a cette solitude pour l'éternité. Ma vie aurait dut s'arrêter il y a plus de quatre cent ans, j'aurais dut mourir sur un bûché accusé de sorcellerie tout sa pour être venue en aide à des villageois malade et les avoir soigné grâce à des techniques enseigné par ma mère, tout sa a cause d'un père dépourvue de la moindre conscience qui avait juste voulut m'évincer de la meilleur manière possible... oui mon ennuie de ce monde aurait enfin pris fin ce jour là mais ma sœur m'avait sauver. N'allez surtout pas penser que je lui en veuille d'avoir fait cela pour moi, la vie qui en a résulté a été la meilleur que j'ai jamais vécue, durant des siècle j'ai sillonné le monde en sa compagnie, j'ai rencontrer des gens toujours nouveau et toujours aussi pitoyable et surtout, je me suis rarement ennuyer, ou lorsque c'était le cas il me suffisait de tuer une personne ou encore de changer de pays afin de vaincre cela... j'ai tout simplement gouter à la liberté la plus totale en devant cet immortelle que je suis aujourd'hui. Mais tout cela m'a été retiré il y a deux ans environ, avec cet invention a la con de sang synthétique... les vampires avaient pris la décision la plus minable qu'il soit et par la même occasion avait mis un terme à ma liberté, comment renoncer à la liberté quand on y a gouter ?? Je refusais que sa arrive, je refusais de me soumettre à leur nouvelle loi et je continuerais de refuser jusqu'à ce que ces imbéciles se rendent compte de la connerie qu'ils ont put faire en révélant notre existence !!

Tuer était proscrit, chasser les humains l'était également ainsi que boire du sang humain frais en se servant directement à la source et être violent envers eux... mais par ailleurs eux avaient le droit de se montrer violent envers nous et de nous attaquer continuellement... c'était lassant et blasant à la fois, nous devions nous écrasé comme de vulgaires insecte au profit de cette humanité pourris jusqu'à la moelle... et bien non !! Je ne suis pas fait pour vivre dans une cage et le seul remède contre mon ennuie perpétuel restait encore un petit massacre en pleine rue... de plus si on comptait sur la stupidité des êtres humains c'était d'une simplicité sans borne de les berné et de les attiré tout droit dans un piège. La preuve étant qu'a cet instant même j'avais trois pauvre type se prenant pour des lascars à mes trousses. Je les avaient mené tout droit dans une ruelle déserte et faignant la jeune femme en détresse je jouait avec leurs nerfs en leur faisant croire qu'ils auraient le dessus sur moi, pour cela j'étais même prête à hurler de peur mais bon, inutile d'alerté tout le quartier surtout qu'au final je sais parfaitement comment cela va se passer !! Je ne lésinais sur rien afin de jouer le jeu le plus longtemps possible, je suppliais, faisant mine de pleurer, une chance que dans cette ruelle sombre on ne distingue pas tout très bien, car aucune larme de s'échappait de mes yeux... c'était le genre de choses que nous ne pouvions pas feindre car nos larme étaient des larmes de sang. Et puis j'étais incapable de pleurer, c'était une chose qui ne m'était pas arrivé une seule fois en plus de quatre cent ans d'existence. Mais je m'en sortais pas mal, je pouvais entendre le rythme cardiaque des trois hommes qui était calme, autrement dit il ne soupçonnais rien et l'un d'entre eux sortis même un couteau. Je décidais alors que la comédie avait assez durer et mon expression de terreur laissa place à un sourire sadique. Mais avant même que je puisse profiter de ma petite mise en scène une élément extérieur vint tout bouleverser...

« Et merde... »

Oui c'était sa... une bel merde dans laquelle un pauvre type était en train de me mettre tout sa pour vouloir jouer les super héros qui sauve la pauvre demoiselle en détresse !! Les humains et leurs complexe de superman... c'est lassant et... ennuyeux !!

Franchement, une fois que la nuit tombait sur Shreveport, vallait mieux être accompagnée. Si on était une fille, ça pouvait aller très vite. Entre les pseudos fanatiques qui ont quelque chose contre les vampires, et simplement les psychopathes violeurs qui veulent s’amuser. Ca pouvait aller très vite. Tyson l’avait vu et avait même, il le regrettait, certes, mais il avait même fait partie de ceux qui coursaient les filles pour les coincer dans une ruelle. Alors il comprenait parfaitement l’adrénaline et le plaisir d’avoir une pauvre biche perdue face à soi, puis l’effrayer. Mais, même si Tyson avait été l’un de ceux qui coursent les filles, c’était plus pour lui faire peur et pour lui voler un téléphone ou une carte bancaire. Dès que des compagnons allaient pour retirer les vêtements de la belle, il avait eu pour habitude d’intervenir en hurlant à l’autre que c’était pas le but et qu’il y avait des putes pour ce genre de chose. Mais tout ça, ça remontait à 10 ans. Avant qu’il se case en tant que go fast, avant qu’il se trouve une femme et avant qu’il fasse une fille à sa femme.

C’était d’ailleurs pour ça, qu’en cette soirée, en voyant trois scooters s’arrêter au bord d’une rue où une jeune femme venait de passer, il freina sec et gara la voiture sur une place de parking. Il sortit de la voiture, enfila les clés dans la poche, et, légèrement énervé, se dirigea vers la ruelle. Il traversa la rue principale, il n’y avait pas de circulation. Puis, il les suivit quelques minutes, le temps qu’ils se révèlent être des imbéciles de petits gamins en appétit de pouvoir sur la gente féminine. Mais, refusant d’intervenir au début, Tyson hésita. Peut-être que c’était du cinéma ce qu’elle faisait la fille ? A trois contre une, peut-être non. Alors, lorsqu’elle chuta et que les trois zigotos s’approchèrent dangereusement d’elle, Tyson sprinta les derniers mètres le séparant des trois imbéciles.

Il en tira un par le col du t-shirt, l’envoya voler contre le mur. Le second, il l’envoya au tapis d’un coup de poing bien placé, et pour le troisième, il envoya un coup de genou à l’abdomen, ce qui le plia en deux. Puis, comme pour terminer le coup de balais, il en saisit un des trois et l’envoya sur les deux autres, qui s’aplatirent violemment dans la ruelle. Ca n’avait duré quoi, vingt secondes, mais ils ne demandèrent pas leur reste et il les suivit jusqu’au bout de la ruelle et vérifia qu’ils avaient bien décidé de reprendre leurs scooters pour filer à l’anglaise avec un œil au beurre noir et probablement des os fissurés. Ce ne fut qu’en se retournant pour regarder la jeune femme qu’il pensait avoir aidé, que Tyson fronça les sourcils. Elle n’avait pas l’air d’être apeurée, encore moins blessée. Elle semblait plutôt en colère, plus qu’autre chose. Qu’est-ce qu’il avait fait encore ? Il vérifia qu’il avait son téléphone dans la poche – au cas où il faille appeler à l’aide – mais il se figea presque aussitôt.

Bon, allez, Tyson. C’est peut-être juste un jeu qu’elle joue pour te faire peur, non ? Ouais, ça doit être ça. Allez, tu viens de la sauver, non ? Elle devrait te dire merci, non ? Il fronça les sourcils. Restant immobile. « Ça va, mademoiselle ? » Tentative de se rattraper. Il était tard, la ruelle était mal éclairée. D’un côté, ça aurait dû être lui en position de force – c’est un mec de 1 mètre 93 de haut et de 115 kilos quoi, ça doit pas avoir peur. Et pourtant, tout en lui hurlait qu’il devait se méfier de la jeune fille. Ou femme. Ou… Oh, et peu importe en réalité. Il se frotta le poing de la paume, légèrement endolorie du coup qu’il avait mis à l’un des trois zouaves, puis il remua les épaules pour se remettre à l’aise. Il avait vécu des expériences similaires, genre, dans une ruelle, tard le soir. Mais en général, il y avait plus de monde, il y avait de l’argent impliqué, et il avait des bandages autour des mains parce qu’il devait se battre à poings nus contre un mec comme lui. Là… Il y avait un truc qui clochait, et son sixième sens un peu handicapé venait de réaliser qu’il avait peut-être fait la connerie de sa vie en essayant de faire ce qu’il aurait considéré comme une bonne action. Mais aussi, s’il avait vu les trois imbéciles passer, chasser la demoiselle et il avait passé son chemin pour rentrer voir sa fille, il se serait sentit extrêmement mal. Donc, aussi bien, son sentiment de chevalier salvateur, il ne le regrettait pas. Et il n’avait pas réellement peur, d’une façon. Arriverait ce qui arrivera. Ce n’était pas de la défiance. Juste de l’ignorance. Tyson est un de ceux qui est sceptique jusqu’à ce que ça lui arrive, et, il avait beau travailler pour des vampires, il n’avait jamais été confronté à quelqu’un – un vampire – qui lui voudrait du mal à proprement parler.

Il allait passer du mec dominant au mec dominé. Et, il ne savait probablement même pas à quel point sa volonté d’aider son prochain allait lui coûter ce soir…

Cette soirée dans ma tête sa devait se passer de cette manière, je devais attiré ces types, jouer la comédie assez longtemps afin que cela m'amuse un maximum et au final leur montrer mon vrai visage avant de tous les massacrer pour me nourrir mais également pour le fun bien entendue... oui sa c'était un bon programme, le genre de programme qui peut facilement illuminé toute ma soirée et me faire rentrer de bonne humeur auprès de ma sœur. Suite à quoi elle me demanderais pourquoi ce sourire sur mon visage habituellement froid et à cet instant je lui raconterais tout ce que j'avais fais de ma nuit en sentant très bien sa désapprobation qu'elle taira sachant parfaitement que je suis différente que c'est le seul moyen que j'ai de mettre un peu d'action dans mon existence... sa aurait dut se passer ainsi mais il avait fallut un gorille vienne me gâcher ma nuit de rêve et d'un coup je sentais que le plaisir et l'amusement laissait place a l’énervement et un peu aussi à la tristesse... ce type était en train de me faire perdre un super festin !! Je ne comprenais décidément pas les humains, ils passaient leurs temps à s'entretuer pour de l'argent, des territoires ou encore des femmes mais lorsqu'une personne se trouvait en mauvaise posture, ou dans mon cas faisait mine de l'être, y en avait toujours un pour voler à son secours en risquant sa vie... c'est pitoyable comme comportement, risquer sa vie pour une personne qu'on ne connais pas et qui pourrait parfaitement être un monstre qui se retourne contre vous. Enfin, une chance que cela fasse maintenant des siècles que j'ai décidé de ne plus essayé de comprendre les humains, ils restent un mystère à part entière pour moi et je me torture bien moins l'esprit tant qu'ils le reste et que je n'ai pas à philosophé durant des heures avec ma sœur sur leur conditions, leurs sentiments et tout ce blabla qui est loin de me plaire. Oui elle devait surement être une très bonne enseignante pour la fac, et peut être que si j'avais vraiment mis tout mon cœur froid et mort à l'ouvrage, j'aurais compris ce qu'elle a tenter de m'apprendre à leur sujet durant des décennies, mais dans le fond je m'en fichais pas mal, déjà de mon vivant je me fichais de la condition humaine alors maintenant que je n'appartenait même plus à cette race, je ne voyais pas plus pourquoi m'en soucier !! Ils étaient mes repas, j'étais leur bourreau, sa s'arrêtait là. Et le bourreau à cet instant sentait la colère monter de plus en plus tandis que son festin se faisait la malle suivie du gorille qui s'assurait qu'il partait bien et que j'étais en sécurité... foutaise à sa place je me soucierait plus de ma propre sécurité. D'ailleurs il ne tarda pas à comprendre, lorsqu'il se tourna vers moi j'entendis son rythme cardiaque s'accélérer un peu tandis qu'il me demandait si tout allait bien... se foutait il de ma gueule là ?? J'avais un doute... je m'approchais un peu de lui sortant de l'ombre de manière à ce qu'il puisse voire mon visage, fallait bien qu'il ai une dernière vision plutôt plaisante avant de mourir... je suis pas un monstre... enfin si j'en suis un mais il m'arrive d'avoir des élans de charité !!

« Est ce que sa va ?? Attend laisse moi réfléchir... NON !! Sa va pas du tout !! As tu la moindre idée du mal que je me suis donné pour attiré ses trois imbécile dans cette foutue ruelle afin de pouvoir diner en paix ?? »

Bien sur que non, il n'en avait pas la moindre idée, comment aurait il put savoir ce que c'était, il était humain et il n'avait qu'a aller au super maché pour se nourrir... techniquement moi aussi cependant ce foutue truc de True Blood ce n'était vraiment pas pour moi et c'était mauvais par dessus le marché, encore pire que la bouillis immonde que ma sœur faisait lorsque nous étions enfant et qu'elle devait faire à manger... elle avait jamais été doué pour sa, sa expliquais peut être son goût pour ce truc en bouteille... mais revenons au sujet principale. Je me déplaçais doucement, tournant autour de lui comme un vautour autour de son repas, en même temps le calcul était pas compliquer, il venait de faire fuir mon repas, donc il devait bien se douter que j'allais devoir me contenter de lui a présent... a moins qu'il attende peut être un merci de ma part... non il était surement plus intelligent que sa tout de même, je sais que j'ai tendance à voire les humains très limité mais pas à ce point tout de même. Je repris alors de nouveau la parole en continuant de le scruter :

« Tu sais ce que sa fais de s'ennuyer et de n'avoir rien d'autre pour se changer les idées que trois pauvre type idiots prêt à se jeter dans la gueule d'un vampire juste pour mon jolie minois ?? » Je levais les yeux au ciel en soupirant de lassitude avant de reprendre : « Bien sur que non, tu ne peux pas comprendre parce que je peux clairement entendre ton cœur battre de là ou je suis et qu'étant humain ta vie est tellement courte que tu ne connais pas l'ennuie, le vrai... »

En parlant d’ennui, tout cela commençais sérieusement à me peser, sa ne m'amusait plus du tout et je voulais juste en finir au plus vite et rentrer me morfondre d'avoir perdu ma nuit. Comme si ce n'était pas déjà assez dure de vivre dans un monde ou les vampires ont des lois à la cons les empêchant d'être aussi libre qu'il ne devrait l'être, il faut en plus que des type comme ce gorille nous gâche le peu de plaisir qu'il nous reste...

« Et bien puisque tu as le complexe du super héros prêt à se sacrifier pour des inconnus... félicitation, tu deviens mon repas officielle de ce soir !! »

Mes crocs sortirent d'un coup de mes gencives tandis que je m'approchais de lui dangereusement dans le but de le saisir à la gorge et de le vider de son sang... j'avais au moins cela pour me consoler, après tout, c'est mieux que rien non ??

Décidément, la naïveté et l’envie d’être serviable pouvait parfois coûter bien plus que la méchanceté. Pour une fois que Tyson avait fait ce qui aurait, sur le papier, été une bonne action, il fallait que les choses se retournent contre lui sans qu’il puisse faire quoi que ce soit pour se sortir de la situation. En effet, lorsque la jeune femme lui répliqua violemment qu’elle était furieuse de l’intervention du bonhomme, et qu’elle s’approcha de lui, il sut tout d’un coup que les carottes étaient cuites. Son cœur accéléra soudainement et brutalement – à votre place, vous réagiriez comment ? C’était le coup de l’adrénaline et la peur, probablement. Oui, il avait peur sur le coup. Il sentait qu’elle était furieuse, qu’elle était affamée, et malgré sa corpulence massive, il savait aussi très bien qu’il n’y avait absolument rien à faire. Et puis, comme pour accentuer ses impressions, les crocs sortirent brutalement de la mâchoire supérieure de la jeune femme. Et, à partir de cet instant précis, Tyson eut un mouvement de recul, ne vérifiant pas où il allait, et, continua de reculer jusqu’à ce que son dos heurte le mur. Il était coincé, et, même s’il courrait, il n’aurait probablement pas de chance. Alors autant tenter de rester digne. Immédiatement une fois qu’elle lui affirma qu’elle allait s’abreuver de son sang, les pupilles de Tyson se dilatèrent – il n’avait plus vraiment peur, mais une pensée venait de lui effleurer l’esprit et l’avait foncièrement inquiété. Si elle avait attiré trois mecs pour s’abreuver, TROIS MECS, ça voulait dire qu’elle allait se saigner, non ? Comme on saigne un porc à l’abattoir ? Et, de cette pensée, les idées de Tyson se brouillèrent : il ne voulait pas mourir, il n’allait pas mourir, simplement parce qu’il avait une gamine à la maison. Il voulait pas la laisser. Alors il fronça les sourcils. Mais, c’était peut-être un peu tard, elle était sur lui. Et, il sentit la force de la vampire le plaquer au mur. Elle était plus forte que n’importe quel adversaire il avait eu, que ça soit en prison ou dans des combats de rue. Et, le fait qu’il l’ait considérée comme une mademoiselle, ça lui semblait maintenant bête. Elle avait peut-être dix fois son âge ?

Il déglutit avec difficulté, tenta de prendre la parole, mais il ne réussit pas à produire un seul son. Il était apeuré – ouais, et alors ? Un mec comme lui qui avait peur, c’était si choquant ? C’était sa première rencontre du genre, et il n’était pas vraiment préparé. Il pensait aider, et il se retrouvait à craindre pour sa vie. Il laissa ses bras tomber le long de ses hanches, enfonça l’une de ses mains dans la poche pour vérifier la présence de son téléphone, et ferma les yeux. S’il pouvait juste sortir le téléphone pour voir une dernière fois la photo de sa fillette, voir ses yeux… Il rouvrit les yeux. Toujours incapable de parler, il enfonça son regard dans celui de la vampire. Pas provocateur, pas hautain, juste un regard. Incompréhensif, probablement. Puis, il inspira et trouva finalement le moyen de réutiliser ses cordes vocales. « Fais vite alors. » Défaitiste.

Et puis, la chose le heurta brutalement. Il pourrait au moins essayer de se débattre, non ? Alors, sans prévenir, il envoya un genou dans le bas ventre de la vampire, et tenta de défaire sa poigne. Il inspira profondément, et balança un coup de poing, en allant chercher toute la force possible qui reposait dans ses bras, qui était censé frapper la tempe de la vampire. Par il ne sait quel miracle, il parvint à se défaire d’elle, et, sans réfléchir d’avantage, sorti son téléphone tout en tentant un sprint vers l’extérieur de la ruelle pour tenter d’alerter quelqu’un. Il voulait pas servir de robinet à sang, surtout pas dans ces conditions. Le truc ? C’est qu’il sentit soudain un poids l’aplatir par l’arrière, et il chuta en avant. Comme s’il plongeait dans une piscine, sauf que ce fut l’asphalte qui l’accueillit. Son coude heurta brutalement le pavé, le téléphone portable dont l’écran s’était allumé vola à deux, trois mètres de lui, et, comme pour couronner le tout, son menton s’écorcha également sur le macadam. L’assommant monumentalement. Dans sa tête, les choses et couleurs s’estompèrent. Il n’entendit pas tout à fait, ni ne vit ce qui se passa. La seule chose qu’il sentit, ce fut les piqûres à sa gorge qui le brûlèrent dans l’immédiat. Quand il pensait que certaines personnes se laissaient mordre VOLONTAIREMENT. Elles devaient être masochistes. Et puis, dans le brouillard, il serra les poings, et tendit le bras pour tenter de récupérer son téléphone portatif. Toutes ses pensées se perdirent dans un torrent de sentiments. Eileen. Sa fille. Qui allait s’occuper d’elle si la vampire le tuait, là, tout de suite, dans cette ruelle ?!

Stupides humains... pourquoi fallait il tout le temps qu'ils mettent leurs nez partout et se croient obliger de se mêlé de ce qui ne les regarde pas... si seulement leur curiosité n'était pas aussi maladive, je suis sur que leur espérance de vie serait rallonger de plusieurs années, en tout cas ce sera surement le cas pour celui là... Je sentais son cœur s'accélérer de plus en plus tandis que je m'avançais vers lui et qu'il reculait en me regardant de son aire apeuré. La peur chez les humains, c'est quelque chose de délectable à mes yeux, sa donne même parfois un petit goût spécial au sang, raison pour laquelle je préférais jouer de subterfuge comme plus tôt avec les trois type plutôt que d'avoir à hypnotiser mes victimes afin qu'elle se laisse faire sans la moindre peur et sans se défendre... c'était bien trop ennuyeux et facile de tuer ainsi !! Au bout du compte la facilité est ennuyeuse, rechercher l'action, le danger, la difficulté, sa c'était une chose qui m'amusait et me permettait d'oublier pendant quelques instants que l'éternité c'était long et chiant quand sa devenait trop long... d'ailleurs dans mon cas sa avait commencer à être trop long déjà lors de ma première nuit en tant qu'immortelle... je m'étais tellement résolue à mourir sur le bûcher comme sa aurait dut arrivé que me retrouver du jour au lendemain à admettre que j'allais devoir vivre éternellement, j'avais eu du mal à m'y faire et aujourd'hui encore, ma soif d'action et de complication signifiait clairement que je ne m'y étais toujours pas faite. J'avais fais le tour de ce monde, rencontré des gens partout, commis des massacres plus ou moins important et au final je finissais toujours par m'ennuyer... c'était un vrai cercle vicieux !! Mais c'était un cercle au quel je ne pouvais pas échapper quoi que je fasse alors la seule chose que j'avais encore à faire pour m'en sortir, était de continuer à faire comme j'avais toujours fais, rechercher l'action et la diversion dans tout et n'importe quoi et cette nuit, c'est cet homme qui venait de faire le dernier pas en arrière le séparant du mur, qui allait me divertir et m'aider à oublier cette éternité. Pour l'instant je m'amusais assez bien, il avait peur, je pouvais le ressentir dans tout mon corps, un truc que les gens appelle l'instinct et qui parfois est bien utile, et j'avais pour espoirs que peut être il allait décider de ne pas me faciliter la tâche et de se défendre un peu... j'affichais un sourire carnassier en éliminant les quelques centimètres qui me séparaient de lui mais je le vis sortir quelque chose de sa poche et l'observer quelques secondes avant de relever les yeux vers moi, étrangement son rythme cardiaque c'était un peu apaisé ce qui ne me satisfaisait pas du tout... je le regardais d'un aire inquisiteur avant qu'il me dise une chose qui me mis encore plus en colère que tout a l'heure, en seulement trois mots il venait de me gâcher tout mon plaisir !! Sous le coup de la colère je me jetais alors sur lui en le plaquant au mur, penchant violemment la tête sur le cotés pour dégager son coup et planter mes crocs dedans sans le moindre ménagement, peut être que s'il avait été un peu plus réactif j'aurais put être plus douce... peut être... Mais je venais juste de commencer à boire lorsqu'il décida dans un élan d'héroïsme une fois de plus de se défendre, voilà qui était beaucoup mieux. Il m'envoya un coup de genoux dans le ventre ce qui eu pour effet de me faire reculer, le coup n'avait pas été très douloureux mais j'avais tout de même ressentis quelque chose, parfois c'était bon de ressentir un peu de douleur physique sa permettait de rappeler qu'on vivait, ou quelque chose comme sa dans mon cas. Il profita alors de ma confusion pour m'envoyer un coup dans la tête et tenter de se sauver. Je mis quelques secondes à me reprendre et à comprendre que mon repas ce carapatait vers la sortis de la ruelle, si jamais il allait raconter ce que je lui avais fais, j'étais dans la merde... je me lançais alors à sa poursuite et le rattrapais en une fraction de seconde avant qu'il n'ai atteint la sortis, je le fis tomber en avant avant de le retourné violemment de manière à ce qu'il me voit avant de mourir et avec un sourire sadique je lançais :

« Stupide humain... »

Sur ces mots je me penchais vers lui et plantais à nouveau mes crocs dans sa gorges, mais je sentais que ce n'était plus comme tout à l'heure, en le faisant tomber j'y avait peut être été un peu fort du coup il était à moitié assommé et sa rendait le repas bien moins intéressent... après quelques gorgé de son sang je m'arrêtais, je l'observais un instant, il avait les yeux vitreux et il était quasiment inerte... c'était comme manger des reste à moitié avarié... je pouvais décidément pas faire sa, je valais bien mieux tout de même !! Je me relevais alors en soupirant avant de dire même pas sur qu'il puisse entendre ou comprendre mes paroles dans l'état dans lequel il était :

« Ennuyeux... tu n'es même pas à la hauteur en tant que repas !! »

Je ne savais pas trop quoi faire, si jamais il disait quoi que ce soit ce qui allait se passer j'aurais le chérif du secteur sur le dos... j'avais le choix entre le tuer ce qui serait d'un ennuie mortel ou l'hypnotiser pour lui faire tout oublier, un truc que je n'aimais pas trop faire, car c'était bien plus fun que mes victimes encore en vie se souviennent de moi... j'étais dans une impasse !!

Il y avait bien eu une voix. Une espèce de voix qui lui parlait, mais c’était pratiquement impossible pour Tyson de la définir. Une voix d’outre-tombe. Une voix de croque-mort. Oui. Une voix de vampire. Respirant, inspirant soudainement profondément, comme si la réalité venait de lui donner un coup de poignet, il reprit peu à peu conscience de son environnement. La brûlure à la gorge cessa l’espace d’un instant qu’elle reprenait la parole, puis la brûlure revint, encore plus vive qu’auparavant. Voulant gémir, Tyson ne parvint pas à trouver l’usage de ses cordes vocales, il était paralysé, muet, complètement incapable de réagir. Et puis, elle se redressa. Le laissa respirer quelques secondes. Il sentait le sang couler le long de sa gorge, le long de sa nuque, le long de son dos, sa chemise s’imbibant du liquide pourpre. Il resta quelques secondes à simplement respirer. Mais il avait compris ce qu’elle disait. Ce qu’elle voulait dire. Même pas à la hauteur. Et, elle voulait qu’il fasse quoi aussi ? Il fronça les sourcils et ouvrit les yeux, secoua la tête même, comme pour chasser une mouche imaginaire. Serrant les mâchoires, Tyson tenta de se redresser, s’appuyer sur son coude pour se redresser et lui adresser un regard. Il réussit plus ou moins. Il prit alors la parole. Il sentait son sang couler des plaies à la gorge, probablement six ou huit petits trous qui saillaient toute sa gorge et sa nuque. Il réussit à prendre la parole. « Tu veux que je fasse quoi aussi ?! » demanda-t-il, en fronçant les sourcils. Il se sentait encore un peu KO, mais il avait de quoi parler maintenant, ayant soudain retrouvé l’usage de la parole. Comme si d’un seul coup, un bouton avait été poussé, et il se retrouvait capable d’utiliser sa langue et ses cordes vocales. Une fois le premier choc encaissé, en général, ça venait tout seul après… Il reprit. « Mon sang ça te suffit pas ? » murmura-t-il. Il n’avait pas envie de le crier, plutôt du genre soumis à la femme de feu et de sang. Une espèce de façon de se dire que c’était perdu d’avance – il n’avait pas d’argent sur lui à part une gourmette qui n’allait de toute façon pas pouvoir servir d’arme, il n’avait pas de chance d’appeler la police, et de toute façon, le temps qu’il compose le numéro, elle aurait pu lui briser la nuque d’un coup de poignet habile. Alors il baissa à nouveau le regard, et, sans prévenir, son coude se désista, alors il chuta en arrière, mais parvint à retenir sa tête, qui ne frappa pas le pavé une seconde fois. Il passa sa main sur la gorge, et lorsqu’il l’observa, elle était marquée de son sang, liquide pourpre et chaud qui s’échappait en grandes quantités des plaies. Il toussa, avant de rouler sur lui-même pour se retrouver sur le ventre. Il allait faire quoi ? il avait un vampire énervé sur les épaules !

Le plus simple aurait été d’appeler Eric, il aurait probablement pu s’occuper d’elle, mais son téléphone gisait à quelques mètres, et le temps de ramper pour le récupérer, elle aurait compris. Alors, pendant qu’il avait la face contre terre, il parvint à murmurer quelques mots. « Comme si j’pouvais te battre de toute façon… » Il fit une pause avant de laisser son front toucher le macadam. Il ramena son bras au dessus de son visage. C’était vrai, un mec comme lui aurait au moins pu faire SEMBLANT d’essayer de se défendre. Sauf qu’il avait été pris complètement au dépourvu, et, de toute façon, vu l’état dans lequel il était, c’était un peu foutu de toute façon. Couru d’avance, il était à moitié KO, il pissait le sang de la gorge un peu partout, et il avait même pas de quoi appeler à l’aide à part sa voix, mais là, c’était son ego qui l’empêchait de crier comme une demoiselle en détresse. Puis, il parvint à se faire passer sur le dos à nouveau et observa le ciel en respirant bruyamment. Il sentit le sang qui coulait le long de sa gorge changer de sens. Il prit la parole. « J’étais le plus fort en prison, mais contre un vampire, j’ai même pas une chance. » C’était plus pour lui que pour elle qu’il le disait, comme pour se justifier. Il avait pas d’idées de toute façon. Il était peut-être grand et costaud, il faisait pas réellement le poids face à quelqu’un de plus de 400 ans. C’était complètement et inévitablement couru d’avance : il allait crever sur le pavé ce soir. Fermant les yeux, il sourit légèrement. Un peu dans les vappes, permettez-le de se rassurer comme il le pouvait.

Et puis, son téléphone se mit à sonner. Rouvrant les yeux, il tenta de basculer sur le côté pour voir l’écran du téléphone. Quelqu’un qui tentait de l’appeler à cette heure ?! Il fronça les sourcils et porta la main à la gorge pour faire pression sur les trous qu’avaient faits les crocs de la vampire, et tendit la main comme pour récupérer l’objet électronique. Qui se situait un peu trop loin. Mais, en fronçant les sourcils pour mieux voir, il vit que c’était la baby-sitter qui appelait. Probablement pour savoir qu’est ce qu’il se passait… Il lança un coup d’œil à la vampire. Puis, la chose le frappa, aussi bête qu’il avait pu être. Il ramena ses deux mains à niveau du torse, défit le mécanisme d’accroche de sa gourmette, et, d’un geste malhabile, l’envoya vers la vampire afin de créer une distraction et parvenir à atteindre ledit téléphone.

Il parvint à se relever à quatre pattes, et se poussa en direction de l’appareil. Sa main se referma autour de la petite machine, mais l’appel venait de cesser. L’information qu’il avait « 1 appel manqué » s’afficha par-dessus l’image de la petite fillette qui l’attendait sagement à la maison. Sa main tremblante, son pouce marqua l’écran LCD de l’appareil de sang. Rendant soudainement l’image rayonnante, verte, souriante, glauque et malsaine…

Dans le fond, qu'est ce que je pouvais bien attendre de lui ?? Qu'est ce que j'attendais de ce monde si ennuyeux et petit... lorsqu'on en a fait le tour il parait tout de suite bien moins vaste et intéressent, de plus je savais parfaitement qu'il n'y avait rien à espéré de l'humanité, c'est une chose fragile, hautement éphémère et qui finis toujours par s'éteindre, alors qu'attendre d'une personne qui ne vie que l'espace d'un instant. On dit que la vie est sacré pour les humains, justement parce que cette dernière est courte et que c'est la raison pour laquelle ils la vivent à fond et en profite, mais lorsqu'on sait que l'éternité nous attends, la vie n'a plus rien de sacré, pire encore, elle devient un fardeau, elle devient une malédiction dont parfois on aimerait pouvoir se débarrassé... seulement ce n'est jamais simple. La vie m'ennuie, le monde me laisse perplexe et me déçois chaque jours, et pourtant je suis enfermé dans cette vie pitoyable et limité, je suis là à me demander chaque jour quand les choses bougeront enfin si ce jour vient bien entendue, et au final je ne me berce d'illusion continuellement et m'enferme toujours plus dans ce monde que je déteste. Trouver une manière d'égayé mon humanité, comme cette nuit avec ce type, c'était la seule chose concrète qu'il me restait en ce monde, sans parler bien entendue de ma sœur, et cela ne fait que renforcé mon sentiment de dépendance à cette humanité, j'avais besoin des humains pour me nourrir, mais aussi pour ne pas mourir d’ennuis, j'avais besoin de la chose au monde que je haïssais le plus au monde. Dieu que sa pouvait être pathétique... mais heureusement pour moi je m'étais rendue compte de cela il y a déjà quelques siècle, j'avais eu le loisir de me faire à cette triste idée déjà une chance sinon j'ignore quel aurait été ma réaction face à ses questions déplacé, il était en colère, j'avais l'impression que c'était plus à cause de mes paroles qui l'avaient blesser qu'a cause des trous que j'avais fais dans sa gorge. Les humains ont parfois des manières étranges de réagir mais au final il avait raison sur un point, son sang ne me suffisait pas, cela faisait des décennies que le sang des humains ne me satisfaisait plus, il atténuait ma soif certes, mais au final il était loin d'atténuer mon mal intérieur et mon besoin d'action, de diversion constant, mais sa bien entendue je n'allais pas lui confier, il n'étais qu'un humain, un pauvre humain qui venait de me servir de repas et que j'avais laisser vivre par pitié et par ennuie, d'ailleurs je ne savais même pas ce que j'allais faire de lui. J'avais décidé de m'arrêter dans le but de le laisser vivre sa vie pitoyable à laquelle il se raccrochait tant mais il était dans un tel état que si je le laissais ainsi il allait mourir dans cette ruelle... et puis dans un autre sens qu'est ce qui me faisait croire que si je le laissait vivre il n'irait pas chanter partout qu'il avait été attaqué par une vampire psychologiquement instable avec un sérieux penchant pour les jeux sadique et malsain... oué il risquait de mettre ma vie, ou non-vie d'ailleurs, en danger, tout sa a cause de ces stupides règles... comme si des créatures tels que nous les vampires étions fait pour vivre avec des règles !! Je n'avais jamais compris cet envie et ce besoin qu'on avait eu de vouloir nous mêlé aux humains et de vouloir vivre comme eux... j'avais beau observé ma sœur tout les jours, je ne comprenais pas besoins, mais en même temps je méprisais un peu trop l'humanité pour pouvoir comprendre, je pouvais le reconnaître.

Il parlait, il parlait de se battre face a moi du fait qu'il n'avait aucune chance, il parlait du fait que visiblement il avait fait de la prison... ais je tant que sa la tête d'une psy ?? Pourquoi mes victimes tenait elle toujours à vouloir me raconter leurs misérables vies... de toute manière je ne l'écoutais plus vraiment, sa voix n'était plus qu'un bruit de fond face à ma pensé qui était en train d'hésiter et de statuer sur son sort. Je ne remarquais même pas quand il pris son téléphone je commençais à faire les cents pas dans la ruelle en réfléchissant à ce que j'allais faire de lui... lorsque je daignais tourné la tête à nouveau vers lui je le vis fixer avec intensité une photos sur l'écran de son téléphone, je levais les yeux au ciel en soupirant d’exaspération, je m'approchais de lui et lui arrachais son téléphone des mains pour regarder à mon tour la photos d'une gamine blonde qui ne devait pas avoir plus de 5 ans. Je lui lançais alors un regard pas attendris le moins du monde avant de dire :

« Sa c'est bien les humain, se raccrocher à des souvenir et des images... »

Je lui lançais son téléphone en soupirant de nouveau puis je m'écorchais le bout d'un doigt avec un ongle jusqu'à ce que je saigne avant de m'approcher de lui de nouveau et de passer mon doigt plein de sang sur les plaies de son cou en disant :

« C'est ton soir de chance mon grand, on dirait que tu vas revoir ta gamine, cependant je n’oublie jamais un visage, et j'ai bien vue le siens, alors je compte sur toi pour que cette soirée reste entre nous... » Ses blessures se refermaient au fur et a mesure et celle de mon doigt aussi il allait rester faible a cause du sang que je lui avais pris, j'aurais put lui faire boire le miens mais cela comportais trop de risque, comme celui de me retrouver lier à lui... je préférais éviter de le recroiser un jour !! J'ajoutais alors que je me relevais et me dirigeais vers la sortis de la ruelle : « On a qu'a dire que c'est... notre petit secret !! »

Les vampires étaient décidément des créatures étranges. Impossible de savoir s'ils allaient tuer ou non, impossible de savoir s'ils allaient être cléments ou non, impossible de savoir quoi que ce soit. C'étaient des façades parfaites. Un mur aurait été plus expressif, probablement. En tout cas, il ne fallut pas longtemps pour que Tyson réagisse. Il tenta de se défaire lorsque la vampire s'approcha de lui et lui prit son téléphone des mains, mais il ne put rien faire. Lorsqu'elle lui adressa la parole, il se mordit la lèvre pour ne pas gémir, et il rattrapa le téléphone à moitié. L'instrument s'écrasa à quelques centimètres de sa main, donc il le ramena près de son torse, comme pour le protéger, mais le mal était fait, la vampire avait vu le visage de la petite. Et, comme pour mettre en abyme les peurs de Tyson, elle le confirma par la parole. Cependant, le fait qu'elle se soit mordu le doigt et qu'elle se soit approchée de Tyson lui ôta toute son attention. Il la regardait, méfiant, se doutant probablement qu'elle allait lui donner le coup de grâce. Or, ce ne fut absolument pas le cas. Il sentit les blessures à son cou se refermer, et, incrédule, il fut obligé de se passer la main sur la gorge. Putain, si les médecins savaient ça, il n'y aurait plus jamais de morts à l'hôpital. Comment ça se fait que les médecins savaient pas, hein ? Il fronça les sourcils, sans trop comprendre.

La femme se releva et se dirigea vers le bout de la ruelle en souriant, pratiquement. Leur petit secret ? Pardon ? Il ferma les yeux en se mordant encore la lèvre, puis il les rouvrit et parvint à prendre la parole pour la retenir. « Attends ! » Normalement, n'importe qui de censé aurait laissé l'agresseur partir en paix et aurait remercié le ciel de n'avoir pas vu la mort en face, mais non, Tyson, en bel inculte du monde surnaturel, ne voyait pas réellement les choses de cette façon. Il se redressa, et tenta de revenir sur ses pattes. Il tituba, avant de se laisser tomber à genoux, trop vidé pour faire autre chose. Il ne savait même pas pourquoi il lui avait demandé d'attendre. Elle avait tout fait pour le traumatiser, et elle venait de lui fermer ses blessures, elle venait de menacer sa fille (enfin, plus ou moins), et, il lui demandait d'attendre. En effet, Tyson n'avait peut-être pas toute sa tête, mais cela n'empêche, qu'à avoir frôlé la mort par les actions de la vampire, il était un peu curieux. Il n'aurait peut-être pas dû, mais trop tard. Il reprit. « Attends...» moins convaincant que le premier, mais il répéta néanmoins ça demande. C'était vrai qu'elle était fascinante, la madame. En réalité, Tyson ne savait pas trop quoi faire. Il ne voulait peut-être pas rester seul pour le moment, juste le temps de récupérer un tout petit peu de son agression. Il n'allait peut-être pas arriver à retourner à sa voiture, il n'en savait trop rien. Alors, il serra les poings pour s'empêcher de sombrer ou quoi que ce soit, puis il se força à reprendre la parole. Même s'il n'avait aucune idée de ce qu'il allait dire.

« ...» Il marqua un temps d'arrêt, la bouche ouverte. Puis, les mots lui vinrent enfin. « Pourquoi... Pourquoi tu fais ça ? » Il ne comprenait pas, il ne pouvait PAS comprendre, il n'était pas vampire, et il n'avait 'que' 31 ans, ce qui devait faire pâle figure auprès de la vampire de plus de 300 ans. Il ne savait pas pourquoi elle agissait comme elle le faisait, néanmoins, il voulait comprendre. Pas sûr qu'elle ait l'honneur de lui expliquer, ni même l'envie, en plus. Il voulait juste savoir pourquoi il avait été agressé de la sorte alors qu'il n'avait, à la base, que voulu aider. C'était dégueulasse à ses yeux. Elle avait qu'à lui dire, à lui, qu'il n'avait pas dû aider. Mais non. Il s'embrouillait l'esprit, seul, là, à genoux. Tant pis. Il irait à la voiture aussi bien qu'il le pourrait, puis il attendrait quelques minutes avant de mettre le moteur en marche. Elle voulait partir ? Tyson n'était pas prêt encore pour la laisser partir...