Don't disturb

Enfin une journée de repos bien méritée pour notre Andreas. Oui, pas de téléphone qui sonne 20h/24, du moins pas sans bonne raison. Espérons qu’un tueur en série ne décide pas de tuer son jour de conges, parce qu’au sinon, il ferait un malheur. En plus aujourd’hui, le blond avait décidé de passer sa journée avec Pandora. Une petit sms la veille et hop, une bonne aprèm’. C’est fou comme avec elle, il avait la poisse… Et encore, c’était faible comme mot. Entre la vieille qui vient taper a la porte parce que son chat veut plus descendre de l’armoire, ou alors le boss de Pando qui la harcèle pour qu’elle vienne découper un cadavre. Ou encore la meilleure, Andy qui entend son portable sonner, sonner, sonner sans jamais s’arrêter.

Bon pour passer la journée avec la belle, il fallait au moins sentir bon, un minimum quoi… Notre blond se leva donc, s’étirant au passage comme un chat. Suite à ça, il prit une bonne douche histoire de se réveiller. L’eau froide lui mit une sacrée claque, mais bon, au moins, il n’était plus dans le monde des rêves. Une fois tout beau et tout propre, les cheveux encore en bordels, il décida de prendre son déjeuner. C’est qu’il mourrait de faim le petit gars. Il avala donc son café et croqua dans une pomme bien mure. Onze heures annonçait son horloge, et un rendez-vous dans 2 heures. C’est bon, il gérait. L’agent du FBI retourna dans sa chambre pour s’habiller, certes Pandora aimerait son boxer sexy mais les autres dehors le prendraient pour un sale pervers…
Il opta donc pour un jean, une chemise blanche, une cravate noir et un gilet rouge ( Comme la photo que j’t’ai envoyé <3 ). C’est que le style d’intello lui allait à merveille et ça, il le savait. Notre petit blond passa une main dans ses cheveux et décida que comme ça, ce serait bon. Le voilà donc prêt pour passer une très bonne après-midi et soirée avec le médecin légiste.

Sur ce, il éteignit son téléphone professionnel et le posa sur la table basse du salon. Il attrapa les clefs de sa voiture et partit enfin voir sa belle. Andreas rigolait intérieurement en se disant qu’ils seraient encore victime de leur poisse.
Sur le trajet, il s’arrêta chez un fleuriste, histoire d’avoir un argument pour se faire pardonner pour la dernière fois. Et oui, il avait quitté la jeune fille assez rapidement, sans même l’embrasser. Il se devait donc d’être galant. Oui, oui, il veut pas se prendre une claque en arrivant, vous avez tout comprit. Une fois le jolie bouquet de roses acheté, il reprit sa route et seulement 5 minutes plus tard arriva chez Pandora. Il toqua à la porte et passa une main dans ses cheveux. Ouais, il était un peu comme un ado qui va voir pour la première fois sa copine du moment. A que c’est drôle les mecs alors. Une fois que la porte s’ouvrit, il lui tendit le bouquet de fleur et lui vola un baisé. Le vrai charmeur dans toute sa splendeur.

Et oui, il avait un autre cadeau, une genre de pancarte avec du scotch ou l’on pouvait lire : don't disturb. En lui montrant, il avait affiché un grand sourire, c’était la première arme contre la poisse, grâce a ça, la voisine ne les enmerderait pas et ils pourraient profiter de leur aprèm’.

La sonnerie stridente du réveil tira Pandora d'un rêve particulièrement agréable. Elle gémit, chercha l'appareil à tâtons sur la table de chevet et l'envoya proprement bouler plus loin dans la chambre, l'arrachant ainsi à la prise électrique au mur. Mais elle pouvait toujours rêver pour se rendormir. Évidemment. Il était neuf heures, et elle avait rendez-vous avec Andreas pas plus tard que l'après-midi même. Mais avant ça, elle devait faire un peu de rangement dans l'appartement, et évidemment récupérer la commande qu'elle avait passée chez le traiteur... Un soupir passa ses lèvres et elle se leva finalement de son lit, l'air encore particulièrement mal réveillé. La douche serait pour plus tard. D'abord, ranger. Sinon, elle n'aurait plus jamais le courage. Et puis il fallait le dire, entre les bouteilles vides, les papiers crasseux et les assiettes sales... « Je savais que j'aurais dû faire le ménage hier... »

Bref, ce fut donc armée d'une éponge, d'un balai et des fameux gants en latex rose spécial ménagère qu'elle entreprit de ranger son appartement de la chambre jusqu'à la cuisine. Tout ce bordel lui prit près de trois heures, interrompue par le livreur du traiteur qui lui amenait sa commande et qu'elle fourra dans le frigo. Bref, quand elle eut fini, il était midi passés et, évidemment, Andreas devait arriver sur les coups de treize heures. En jurant, elle courut jusqu'à la salle de bains, prit une douche rapide dont elle sortit en trombe, mal essuyée et les cheveux encore dégoulinant d'eau, afin d'aller fouiller dans son armoire pour en tirer de quoi être à peu près présentable. D'abord les sous-vêtements, évidemment – en l'occurrence un ensemble soutien-gorge et shorty en dentelle noire – puis un jean cigarette gris foncé et un débardeur couleur chocolat au décolleté relativement audacieux, qu'elle déposa sur son lit. Avant de s'habiller, se sécher les cheveux et se maquiller.

Bref, la jeune femme venait tout juste de sauter dans son jean et bataillait ferme avec le zip qui ne voulait pas remonter quand on frappa à sa porte. Avec un léger sourire et sans prendre la peine d'enfiler son haut, elle s'empressa d'aller ouvrir, pour se retrouver nez à nez avec un impressionnant bouquet de roses rouges particulièrement belles. Elle eut juste le temps de s'en emparer et de lever le nez que déjà, Andreas lui volait un baiser. « Bonjour toi, j’espère que tu m’en veux pas pour la dernière fois, regarde c’que j’ai fait. » Un léger sourire étira ses lèvres, qui se mua en léger gloussement quand elle vit la pancarte. « C'est bien pensé ! Et ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas. C'est pas non plus comme si t'avais eu le choix... » Après tout, quand ton patron t'appelle et te fait bien comprendre que tu dois ramener tes miches dans les dix minutes à venir... Elle haussa légèrement les épaules et cala plutôt son nez au milieu des fleurs. Elle avait toujours adoré l'odeur des roses. « On va tout débrancher, j’veux pas qu’on nous dérange aujourd’hui… » Un nouveau sourire étira ses lèvres. « J'ai déjà débranché le téléphone et l'ordinateur, j'ai éteint mon portable... Reste plus qu'à saboter la sonnette ! Mais rentre, tu vas pas rester sur le paillasson. »

Elle-même fit volte-face pour aller déposer les fleurs dans le salon, tout en évitant souplement Corail, son chat siamois, qui vint se frotter contre les jambes du jeune homme avec un ronronnement digne d'un moteur diesel. Pandora rejeta ses cheveux bruns en arrière. « Désolée, j'ai pas eu le temps de finir de m'habiller. T'es d'une ponctualité presque affolante ! » En effet, la légiste était toujours en soutien-gorge et le jean à moitié ouvert puisqu'elle n'arrivait pas à refermer cette putain de braguette de merde. « Enfin, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux que je reste comme ça... » murmura-t-elle avec un petit sourire, les mains sur les hanches.

Andreas était loin d’imaginer que trois heures avant son arrivée, ben chez la légiste, c’était la guerre. Comme chaque appartement de célibataire qui bosse. Venez chez Andreas et vous verrez ce que ça peut donner un petit génie qui vit seul. Des chemises partout, des bières qui trainent dans le salon, des poils de chat dans chaque pièce. Oui, l’Anglais a un chat et cette bestiole, il l’aime beaucoup. C’est la petite boule de poil qui a élu domicile chez le blond et il a fini par le garder. Il a un très grand cœur Andreas.
Mais bon, revenons à nos moutons. Là, le profiler prenait les clefs de sa voiture pour se rendre chez Pandora. C’était quand même fou leur histoire, elle l’avait pointé clairement, mais au final, ils se voyaient encore. Il adorait ça. C’était drôle. Sur le chemin, notre Anglais avait acheté un bouquet, oui, il était galant, et ça la légiste avait dû le voir. Bientôt, il l’inviterait surement au resto, histoire de vraiment se faire pardonner de lui avoir posé des lapins. Entre le patron qui veut absolument qu’il prenne l’avion pour aller à Quantico, ou alors un problème avec la voiture.

Notre blond se retrouva très vite chez la brune. C’est qu’elle habitait pas très loin de chez lui. Bon, la prochaine ça serait chez lui. Han, il faudrait qu’il range et ça… Ben, il en avait pas trop envie, mais pour Dora, il ferait des efforts. Puis fallait absolument lui montrer Peace. Jolie bestiole grise qui miaule tout le temps. Mais le voilà déjà devant la porte de chez Pando, un bouquet de rose dans une main, une pancarte dans l’autre. La légiste ne tarda pas à ouvrir la porte en soutif et jean pas fermé. Un cadeau en avance, c’est cool ça. Il était déjà content d’être là, mais se disait que ça allait encore foirer comme à chaque fois.

Petit romantique va. Andreas rigola en entendant son amie reprendre la parole, elle avait déjà tout débranché, manquait plus qu’à saboter la sonnette. Avant d’entrer, il colla la pancarte à la porte. En espérant que la petite vieille soit pas aveugle parce qu’au sinon, il ferait un malheur. Violent jamais et flippant, toujours. Une fois chez la belle, il ferma la porte et rigola de nouveau.

Notre petit blond s’accroupit et caressa le chat qui était venu se frotter à lui. Encore des poils sur son jean, bon pas grave, elle était meugnone Corail. Il se redressa rapidement et sourit à la remarque de la légiste. Enfin une partit, il n’avait pas tout entendu.

Suite à ça, il s’approcha d’elle et l’enlaça collant son torse à son dos. Le blond déposa un simple baisé dans le cou de la brune. Cette soirée serait surement la bonne. Du moins, espérons-le pour les 2 jeunes. Andreas la retourna et l’allongea sur le canapé tout proche. A moitié sur elle, il l’embrassa, du moins jusqu’à ce que le chat vienne se frotter. Corail tu dégages ! T’as pas compris que patronne était occupé avec le beau brun hein ? Le profiler recula la tête et rigola doucement.

Un homme frustré peut être très méchant quand il veut. Notre Andreas attrapa la boule de poil pour la poser à coté de canapé tout en lui donnant une petite tape du genre : Toi tu dégages ! Une fois la chose faite, il reprit les lèvres de la brune tout en passant une main dans son dos histoire de la coller à lui. Ca commençait à devenir sensuel. Vivement la suite !

Il n'y avait plus qu'à espérer que cette fois, rien ne viendrait les déranger. Pandora croisait très franchement les doigts pour que tout se passe bien. Ca faisait déjà quelques temps qu'ils essayaient de s'envoyer en l'air pour de bon, et à chaque fois il y avait quelque chose pour les freiner, depuis le voisin particulièrement collant jusqu'au téléphone qui se met à sonner au plus mauvais moment. Bref, tout ça commençait sérieusement à la frustrer, et elle pouvait dire sans trop se tromper que c'était la même chose pour Andreas. « On sait jamais. Puis j’suis sûr que ça te fais plaisir. » Elle sourit de nouveau. Dans le mille. « C'est vrai... » Elle finit par le laisser entrer, tout en soulignant sa ponctualité – qualité relativement rare ces derniers temps. Souvent, les gens avaient minimum dix minutes de retard... « Ma maman m’a appris à être galant et ponctuel. Mais si tu veux, on recommence, j’récupère les fleurs et je reviens dans 45 minutes. » La jeune femme laissa un rire lui échapper à son tour, tout en secouant la tête. « Non, ça ira. Ta maman t'a très bien élevé, tu le sais, ça ? »

Mais déjà, le beau blond se collait à son dos, après lui avoir conseillé de rester dans cette tenue. Un léger frisson traversa son dos quand elle sentit ses lèvres se poser dans son cou, rien qu'une fois. Le vil manipulateur. Elle se mordilla la lèvre. Le cou était, chez Dora, une de ses zones les plus érogènes, avec les oreilles et la poitrine. Comme si toutes ses terminaisons nerveuses s'étaient concentrées en ces quelques points. Bref. Bien docilement, elle se laissa faire, les bras passés autour des épaules d'Andreas, et elle répondit presque sauvagement au baiser qu'il lui offrait, jusqu'à ce qu'une boule de poils ronronnante ne vienne se frotter contre eux. Corail, bordel de merde ! Un petit grondement agacé passa les lèvres de la légiste, alors que son invité du jour attrapait la bestiole par la peau du cou pour la déposer sur le sol. « Si elle s’y met aussi, j’vais faire un malheur. » Nouveau sourire.

« Fais gaffe, j'y tiens à ma boule de poils personnelle... » Sans faire plus attention au félin qui filait se planquer sous une armoire, elle se redressa légèrement pour se plaquer contre Andreas, ses mains travaillant déjà à le débarrasser de son gilet rouge. Une fois ceci fait, Pandora se sépara bien à regret de ses lèvres et l'attrapa par la cravate. « Ce serait bien plus confortable dans un lit, je pense... » Avec un nouveau sourire, elle se leva du canapé et s'empara de sa main pour le guider jusqu'à sa chambre, où elle s'effondra à plat dos sur le lit double qu'elle possédait, l'entraînant dans sa chute. Mais très vite, elle fit basculer les positions et se retrouva donc assise à califourchon sur ses hanches, penchée sur son visage pour mordiller sa lèvre inférieure, ses doigts dénouant déjà sa cravate pour l'envoyer balader un peu plus loin. Ses longues mèches brunes formaient une sorte de rideau protecteur autour de leurs visages. « Si quelqu'un ose venir frapper à la porte... Je te jure que je le massacre à la hache, puis je viens te violer. » Parce que oui, elle en avait plus qu'assez que toutes leurs séances de sport de chambre soient systématiquement interrompues. De nouveau, elle vint l'embrasser, tout en commençant à déboutonner sa chemise, confortablement allongée sur lui.

Y'avait plus qu'à prier, maintenant.

Croiser les doigts pour que rien ne se passe n’était pas assez quand on connaissait la poisse dont ils étaient victime. C’est pas souvent qu’une guigne pareille se manifeste contre deux personnes. A croire que Dieu leur en voulait personnellement. Bon Andreas n’en doutais pas puisqu’il avait perdu ses parents et ses frères et sœurs dans un terrible bain de sang. Mais bon Pandora ne pouvait pas avoir la même malchance, not possible ! Elle devait avoir un peu plus de chance que lui. Bon dans la balance, elle devait peser très faiblement mais, un jour peut-être, il y arriverait. On y croit.
Bref, il eut droit une remarque sur sa ponctualité. C’est vrai que peu de personnes l’étaient aujourd’hui. Malheureusement d’ailleurs, puis qu’après, ben on prend de mauvaises habitudes. Mais voilà que Pandora complimentait « belle maman ». Andy s’en rappelait tellement bien, elle avait tant de classe sa mère. Une française, ça devait être pour ça, une parisienne a la belle époque. Ah les bons souvenirs de l’enfance qui reviennent. C’est fou comme une mère peut manquer à un enfant même quand celui-ci a 25 ans.

Et leur arrogance très chère. C’est presque si monsieur petait pas plus haut que son cul – Joie des expressions Française – Il lança un doux sourire a sa partenaire avant de s’approcher d’elle pour laisser un furtif baisé dans son cou. A force, il avait appris à connaitre ses points faire, comme elle les siens. C’est que le blond avait les mêmes points sensibles : Cou et Oreille. Peu après, il l’allongea sur le canapé pour l’embrasser, la brune était plus brutale et il adorait ça. Mais voilà que Corail décida de les embêter et notre agent du FBI le remit à sa place, loin d’eux.

Tu dis ça en rigolant, mais tu le penses vraiment hein ?
Non, ce n’est que pures mensonges, elle est juste so sexy. Mais bon, revenons à nos moutons. Bref juste après ça, elle l’attrapa par la cravate tout en lui proposant de passer aux choses sérieuses. Le jeune accepta en hochant simplement la tête. Les femmes entreprenant ça le rendait fou. Et voilà qu’elle l’entraina dans sa chute sur le lit. Il lâcha un petit sourire arrogant, mais très vite, il se retrouva en dessous. C’est qu’elle est entreprenante la légiste. Il adorait ça ! C’est qu’il poussa même un petit gémissement quand elle mordilla sa lèvre. Tien, un nouveau point sensible. Notre petit blond rigola en entendant la demoiselle. Wow une sauvage !!

Oui, c’est sûr qu’une fille comme ça, ça excite mais bon si elle tuait quelqu’un, il devrait la foutre en prison. Un sourire se dessina a cette penser. Andreas se redresse et s’appuya et passa une main entre les cheveux de la brune pour l’embrasser. Un baiser chaud pour lui faire comprendre qu’il voulait aller plus loin. D’ailleurs, son autre main caresser son dos en s’attardant sur la fermeture de son soutif. Hors de question de lui lever, ça lui ferait bien trop plaisir. La frustrer encore un peu n’en serait que meilleure.
Le garçon laissa ses mains descendre aux fesses de Pandora. Il profitait et elle ne disait rien donc. Notre profiler ne lâchait pas ses lèvres, comme si de cette manière, ils ne risquaient pas de se faire déranger. Mais bon des fois, y’a des forces de la nature qui se liguent pour faire le mal. Ça serait peut être le cas pour eux.
Prions pour qu’après de long mois d’effort, ils puissent enfin s’envoyer en l’air.

« Bien sûr, n’en doute pas, j’ai la classe Française. » La classe française... mais bien sûr. La jeune femme se contenta de lever vaguement les yeux au ciel, plus amusée qu'autre chose par le manque de modestie évident dont faisait preuve Andreas, pour le coup. Mais l'heure n'était plus aux plaisanteries, mais bien aux jeux de séduction, toujours plus poussés, encore et encore. Ce fut ainsi qu'ils se retrouvèrent allongés sur le canapé de la belle, elle sous lui, à échanger des murmures... qui relevaient encore de la plaisanterie. « Tu oses dire ça ?! Elle passe avant moi ? » En guise de réponse, Pandora lui tira la langue, avant de se redresser pour tirer sur sa cravate et le conduire jusqu'à la chambre.

Là, les choses commenceraient à devenir intéressantes. Et pour cause, déjà la brunette se montrait entreprenante en grimpant à califourchon sur son possible-voire-probable-très-futur-amant, sachant parfaitement qu'il aimait les femmes entreprenantes. Et pour cause. Surtout que Dora se refusait à jouer la fille d'une passivité presque ennuyeuse au lit. « Me violer ? Mais j’suis consentant ! A part si ça t’amuse. » Elle pencha la tête en détachant les derniers boutons de sa chemise, ses doigts commençant déjà à s'activer sur sa ceinture, pendant que la main du beau blond s'égarait dans son dos. « Pas du viol si t'es consentant... » Un petit feulement frustré lui échappa quand cette main câline s'éloigna de l'agrafe de son soutien-gorge. Saleté de petit macho à la manque.

Mais elle se laissa embrasser, répondant à ce baiser avec fougue, une main dans ses cheveux blonds et l'autre occupée à déboucler cette fichue ceinture, impatiente. La sangle de cuir finit par céder et la jeune femme tira violemment dessus avec un léger sourire, ses lèvres effleurant à peine celles d'Andreas. Finalement, elle fondit de nouveau sur lui, son corps pressé avec envie contre celui du jeune homme. Elle le voulait. Plus que jamais. Le désir qui naissait au creux de ses reins, mêlé à la frustration des dernières semaines, créait un mélange détonant pour le petit cerveau de notre belle brune qui eut un long frisson. Finalement, sa bouche remonta jusqu'à son oreille pour en mordiller doucement le lobe, souriante. « Laisse-toi faire, Andreas, mh ? » murmura-t-elle tout contre son oreille.

Sa main droite avait déjà entrepris de déboutonner largement le jean du jeune homme et, audacieusement, elle faufila ses doigts dans l'ouverture ainsi créés, sa petite main fine retraçant les contours de la bosse aux dimensions honorables qui déformait le boxer sombre sous le tissu rugueux du jean. Hmm, lui aussi semblait impatient de passer au stade supérieur... mais c'était bien plus drôle de le faire attendre un peu. « Tu vois, chéri... Là j'ai très très envie que tu enlèves ce foutu soutien-gorge qui a le don de compresser un peu trop mes seins... peut-être qu'après, j'envisagerai de reprendre ce que j'avais commencé. » Et sur ce compromis, elle retira vivement sa main et lui renvoya un regard malicieux. « C'est à toi de voir ! »

L’arrogance d’Andreas était tellement impressionnante parce que ça avait fait sourire la brune. Ouais bon, fallait aussi avouer que les Français avait une arrogance particulièrement pesante. Bon, il a pris les qualités mais aussi les defaults. On peut pas tout avoir dans la vie. C’est pas comme si on pouvait choisir. Ça serait pas drôle sinon. Mais voilà, seulement après quelques secondes, il allongea la belle sur le canapé pour l’embrasser. Mais la boule de poil se ligua contre lui, ainsi que la maitresse qui osa lui tirer la langue. Mais bon vu qu’elle le trainait au lit, il ne pouvait rien dire. Apres tout, ils avaient tous deux très envies qu’aujourd’hui, ça aille plus loin.

Une fois allongé sur le lit, notre profiler se retrouva sous la légiste. Qu’est-ce qu’il pouvait adorer ça. C’était pas banale des filles entreprenantes, encore moins aussi sexy alors autant profiter n’est-ce pas ? Mais voilà que les pulsions meurtrières de la brune firent leur apparition : Tuer quelqu’un et le violer. Intéressant certes mais bon… A voir. Et bien sûr, il fallait qu’il en rajoute encore une couche.

Un fantasme sadomasochiste en vue ? Peut-être, mais bon, ça serait surement super qu’un belle légiste s’attaque à vous et vous maltraite *o*. Fantasme, tu sors tout de suite ! Pour rendre les choses plus brulantes qu’elles ne l’étaient déjà, Andreas embrassa Pandora. Un vrai baiser chaud, plein de fougue. Ses mains s’attardaient sur son dos, sur ses fesses sans pour autant détacher son soutien-gorge alors qu’il savait qu’elle en mourrait d’envie. C’était peut-être pour ça qu’il avait un sourire satisfait sur ses lèvres. Notre cher blond s’amusait à frustrer la brune un peu plus qu’elle ne l’était déjà, mais il fallait avouer qu’elle lui rendait bien la pareille.
Sa cravate était déjà par terre, sa chemise ouverte et sa ceinture quelque part dans la pièce et tout ça en cinq petites minutes. C’est qu’elle avait envie de faire l’amour la coquine. Et Andreas, lui, ne faisait presque rien histoire de la rendre folle. Il savait pourtant déjà que sa vengeance serait terrible, mais c’était tellement bon de la frustrer, jamais il ne serait rassasier. Oh non, jamais. Suite au murmure, l’agent ferma les yeux et hocha doucement la tête. De toute façon, même s’il avait dit non, elle l’aurait fait.

Et voilà qu’elle frôlait la partie la plus sensible du corps des hommes. Bon sang, le pauvre garçon pu à peine retenir un gémissement mais elle s’arrêta tout aussi vite. La vicieuse !! C’est que sa vengeance est très dure. C’est fou comme une fille peut avoir du pouvoir sur un homme quand elle le veut.

Comment ça, il a pas droit de profiter lui ! Le blonde manqua d’arracher le soutif de la brune mais ça risquait de lui faire mal, alors il lui enleva sensuellement. Andreas embrassa Pandora tout en caressant sa poitrine. D’ailleurs, peu après, ses lèvres glissèrent à son cou qu’il mordilla quelque instant avant de s’attaquer à la partie la plus sensible du corps de la légiste : sa poitrine. Il lécha, mordilla, suçota, embrassa, bon sang ce qu’il pouvait s’amuser à faire ça. C’est qu’en plus la brune adorait ça. Apres l’avoir bien excité, notre petit profiler décida de descendre embrasser son ventre tout en lui virant son jean. Ben quoi, elle est vachement mieux juste en petite culotte. Mais est ce qu’elle se laisserait faire ou reprendrais le dessus ? Andreas et Pandora ou l’histoire de celui qui va dominer l’autre…

Toujours plus chaud, toujours plus vite. Un peu comme un incendie. La température grimpait vite et haut, et ce n'était pas pour déplaire aux deux jeunes. Ce n'était plus qu'un lent ballet de baisers et de caresses, chacun plus excitant que le précédent, et ce n'était pas peu dire. Bref, Pandora avait vraiment, mais alors vraiment envie de lui. Bon, c'était pas non plus une découverte en soi, mais ça faisait toujours du bien de l'admettre. « Si c’est toi qui me violes, j’peux bien faire une exception. » Elle lui répondit d'un sourire et se plaqua un peu plus contre lui quand elle sentit ses doigts glisser le long de son dos et s'attarder sur ses fesses, notamment. S'il voulait la frustrer, c'était plutôt bien parti. Mais elle aussi savait comment frustrer un homme, et ce fut ainsi qu'elle se retrouva à fourrer sa main dans le jean d'Andreas avec un petit sourire amusé, pour simplement frôler sa virilité une seule et unique fois. Il s'y reprendrait sûrement à deux fois d'essayer de la frustrer un peu plus, comme ça...

« Tu oses me faire ça ? J’vais te violer moi tu vas pas comprendre. » Dora éclata de rire tout en se laissant bien sagement renverser sur le matelas – d'ailleurs elle vint bien vite emprisonner le bassin de son amant entre ses cuisses, simplement pour donner un bon coup de reins contre son entrejambe, histoire de le faire languir un peu plus. « Ce serait pas un viol... » murmura-t-elle avec un léger sourire en coin. Mais déjà, Andy se vengeait de son affront en lui retirant son soutien-gorge et en partant à l'assaut de sa poitrine. Ce simple contact lui arracha un lourd gémissement d'envie et elle se cambra violemment, ses mains crispées sur les barreaux de la tête de lit, quelque part à une dizaine de centimètres de son crâne. « Bon... Dieu de merde, Andreas ! »

Mais déjà ses lèvres descendaient sur son ventre. Les joues rouges et les lèvres ouvertes sur un souffle haletant, la nécromancienne redressa les hanches pour le laisser lui retirer son jean puis, avec un léger sourire amusé, elle le fit basculer de nouveau sur le dos, bien installée sur son ventre, ses doigts très occupés à frôler son torse. « Voyons ce que je pourrais te faire subir... » Oh, ça, elle en avait déjà une petite idée. Avec un grand sourire parfaitement sadique, elle se rallongea sur lui, déjà occupée à l'embrasser, tout en le débarrassant bien sagement de son jean à son tour. Cette fois, ils étaient à égalité, mais plus pour très longtemps.

Lentement, à la façon d'un serpent, elle se laissa glisser le long de son corps, tout en parsemant son torse de baisers. Enfin, arrivée à la lisière du boxer particulièrement sexy, elle eut un nouveau sourire et, tout aussi lentement, elle referma les dents sur l'élastique du sous-vêtement afin de le faire descendre le long des jambes de son amant. Dieu qu'elle aimait ce jeu un peu cruel... Bref, une fois le dernier vêtement retiré pour Andreas, elle remonta très lentement sur le lit, aussi souple qu'un félin et le regard s'approchant certainement de celui d'un carnivore en chasse qui a trouvé sa proie. Avec un certain plaisir sadique, elle pressa son ventre contre l'entrejambe tendu du blond. « Alors, qui détient le trophée de la meilleure vengeance ? » murmura-t-elle à son oreille, un petit sourire aux lèvres. Elle adorait ça. Définitivement.

Andreas devait avouer que se faire violer par Pandora pouvait être très intéressant. Ben quoi, une belle fille qui ne vous laisse aucune échappatoire et qui vous soumet. Bon okey, ça ne serait qu’un demi-viol puisqu’il serait pas totalement contre. A vrai dire, notre blond pensait même que la plupart des mecs avec qui elle avait dû coucher regrettait de ne plus le faire. Faut dire qu’elle est juste trop sexy pour son bien. C’est pas tous les jours qu’on peut voir une telle fille dans la rue. Chance que leur première dispute les a rapprochés. C’est qu’il regrettait de se prendre qu’un râteau. Mais bon, est ce que c’était vraiment pour eux que cette histoire ait continué ? On peut se poser la question quand on voit la poisse dont ils sont victimes depuis un long moment maintenant. Un jour, ils réussiraient, peut être aujourd’hui, il faut avouer qu’ils avaient bien avancé.

Elle avait tout d’abord prit le dessus, le frustrant au plus haut point. Mais ensuite, Andreas se vengea, et reprit le dessus. La jeune femme rigola en l’entendant dire qu’il risquait de la violer. Bon sans son cas aussi ça ne serait qu’un demi-viol. Une petite résistance avant de sombrer dans le plaisir de la chair. Suite à ça, il lui lança une sourire arrogant avant de lui enlever son soutif et de profiter de sa peau douce. Elle l’avait déjà entouré comme pour ne pas empêcher notre agent de s’enfuir. Un sourire se dessina sur ses lèvres. La jeune femme avait l’air de vraiment apprécier ce qu’il faisait, c’est vrai qu’il s’attaquait simplement aux parties les plus sensible de son corps. Levant les yeux vers elle tout en continuant son manège, il put la voir s’accrocher au barreau du lit comme si sa vie en dépendait. Et les femmes qui éprouvent du plaisir son vachement sexy. Il rigola doucement en entendant sa plainte. C’est fou comme un mec peut devenir fier quand il sait que sa partenaire et comblait. Mais là, il l’avait juste embrassé, il était donc très fier de lui. Prétentieux ? Jamais.

L’anglais descendit doucement et fini par lui lever son jean, mais très vite, il se retrouva en dessous. Bon okey, elle voulait reprendre le dessus, pas de soucis. Il ne put s’empêcher de frissonner en sentant ses doigts frôler son torse. C’est fou ce que de simples ongles peuvent faire ressentir a un homme.

Mais il savait déjà qu’elle n’allait pas faire ça. Aller droit au but comme ça d’un coup n’était pas intéressant. La brune était plus du genre à le rendre fou comme jamais avant de passer au sexe à proprement parler. Ah les femmes et leurs besoins de frustrer les hommes. Déjà, elle l’embrassa, mais que lui réservait-elle vraiment ? Il comprit très vite quand son jean partit rejoindre le sien. Bon okey, elle allait lui faire regretter son acte. Le Profiler savait déjà que la vengeance de la légiste serait la meilleure de toute sa jeune vie.
Le jeune homme lâcha quelques gémissements en sentant des baisers sur son torse. Vite les choses sérieuses sinon il mourait de plaisir avant. Peut-être qu’elle cherchait ca la coquine. D’ailleurs elle lui leva son boxer avec les dents, le fantasme quoi, notre pauvre jeune homme devait avouer qu’à cet instant précis, son érection était bien plus importante. La traitresse !!! Elle le laissa comme ça, remontant telle une prédatrice vers lui. Han, la vicieuse, Andreas était au bord du viol. Oui, oui ! Le jeune homme lâcha un clair gémissement en sentant le corps de la belle se coller à son sexe. Okey, elle avait gagné, il se rendait.

Ouais, avoue que t’avais clairement envie qu’elle te prenne en bouche. Mais non, elle avait décidé de faire la vilaine. L’agent embrassa Pandora et se remit au-dessus. Un jour peut-être il se laisserait faire, mais ce n’était pas dans sa nature.

Oh oui, et ça, la belle devait très bien le sentir. D’ailleurs histoire de la pousser à bout, il descendit sa main à son sexe et la caressa mais remonta très vite, après lui avoir mis 2 doigts.