Out of the Shadows
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 Eat me, drink me, this is only a game

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Anonymous

Invité
MessageSujet: Eat me, drink me, this is only a game   Eat me, drink me, this is only a game Icon_minitimeDim 30 Oct - 13:01


Eat me, drink me, this is only a game


Qu'on lui pardonne sa curiosité excessive, car Siobhán avait préféré laisser ses vêtements hors du bayou pour mieux s'y déplacer sur de petites pattes rousses. Une obsession que d'en apprendre plus sur le double nature qui n'avait pas eut de meilleure idée que celle d'essayer de la manger ? Peut s'en fallait quand on prenait en compte que cela faisait plusieurs jours que la métamorphe le casait dans son emploi du temps afin de mieux observer son clan d'alligators évoluer dans le marais. Lui-même n'était pas si compliqué à repérer dans le tas, pour qui savait ce qu'il fallait chercher. Une créature plus imposante que les autres, dont les écailles scintillantes se trouvaient être d'un vert se rapprochant dangereusement de l'onyx, fascinant de par la façon si naturelle qu'il avait de se fondre dans son propre paysage. Une nature certes pas prévue pour les écureuils, du fait d'un trop plein d'humidité, mais assez sauvage que pour prendre plaisir à cette petite chasse improvisée qui l'avait poussée à quitter les lieux du crime à chaque fois qu'elle s'était sentie repérée. Jusque là. Raison simple, si simple qu'elle en devenait ridicule : L'Alligator Dundee de ses pensées n'était pas parmi les siens ce jour-là, et toute ouverture lui était offerte pour l'exploration, ce qui revenait à dire que le petit animal avait soigneusement fait tout le tour de ce hameau perdu dans les marécages avant de poser une patte au sol. Des êtres semblables à elle-même, voilà tout ce que son odorat sentait, et c'est avec un long frisson d'anticipation que l'irlandaise pénétra en maîtresse dans la case de l'ermite au regard dangereux. Ceci dit, mieux valait le préciser tout de suite : Elle savait très bien qu'il ne s'y trouvait pas, sinon elle n'en serait pas déjà à escalader sa table et à déplacer sans gêne les quelques rares objets qui s'y trouvaient imprégnés de son odeur. Dire que pour une humaine lambda, ces relents d'eau boueuse auraient été la mort de tout intérêt... Au fond, toute créature de son genre avait un côté zoophile bien affirmé. A quoi bon le nier ? Se faire un écureuil, si tant est qu'il fut tout aussi métamorphe qu'elle, n'aurait sans doute pas dérangé la rouquine. Après tout, ce n'était que le résultat même de ses gènes animales, et on ne pouvait pas la blâmer pour ça. Au contraire même puisqu'un double-nature avait souvent tendance à se laisser plus facilement attirer par quelqu'un de sa nature que par une personne normale. Le besoin de faire partie d'une meute, d'un clan, d'un tout dans lequel il n'y avait pas de nécessité de garder de secrets, en fait, rien de plus. Ceci dit, ça faisait déjà bien plus que ce qui reliait l'humanité en temps normal.

Résultat, l'écureuil en était encore à ses réflexions profondes sur ce qui pouvait bien la pousser à fouiner dans tous les coins quand l'odeur vint l'assaillir, dangereusement proche. Bien décidée à ne pas être postée trop prêt de l'entrée, la belle se fit force d'escalader ce qui servait de lit à son hôte improvisé, se redressant de toute sa taille misérable pour mieux observer la porte s'ouvrir. Enfin, le bout de bois qui servait de porte, elle n'avait pas vraiment prit le temps de vérifier que cet endroit ne risquait pas de lui tomber sur la tête avant d'y pénétrer. Et comme de bien entendu, la bestiole de ses pensées entra, poussant les poils de sa queue à se hérisser le temps qu'il la remarque. Pas dur en même temps, malgré la taille, tout le reste était fait pour. Une envie secrète de se faire avaler toute crue ? Bien sûr que non, Sio avait quand même un reste d'instinct de survie quelque part dans un coin de son esprit, ou tout du moins l'espoir naïf de ne pas voir cet homme nu reprendre tout net sa forme de gros lézard pour se jeter sur elle. Attendez ? Nu ? Le réflexe premier de la jeune femme fut de baisser lentement les yeux sur ce qui prouvait ce fait, quitte à donner un air légèrement au premier écureuil de la création à s'intéresser à ce qui pouvait bien pendre entre les jambes d'un homme. L'instant suivant, elle en perdit le contrôle, et ce fut une adorable rousse qu'on put retrouver assise sur le lit, les joues rouges et les yeux écarquillés. Ne manquait que la bouche grande ouverte pour en rajouter à son expression de surprise fascinée, et on était pas loin de lui conseiller de détourner les yeux si elle tenait à ne pas bloquer à tout jamais, contrairement à lui qui ne devait pas être trop traumatisé par... Une couverture, vite ! En l'espace d'une seconde, la doctoresse en avait oublié le choc pour mieux se concentrer sur l'idée stupide se se couvrir la partie inférieure du corps tandis que sa chevelure se chargeait d'en faire autant pour le haut dans de fascinants reflets cuivrés.

« ▬ ... Hum... Une petite faim ? »

Sérieusement, c'est tout ce qu'elle pouvait trouver ? D'habitude, ce n'était pas elle qui jouait sur les phrases idiotes sorties de nul part pourtant. D'un autre côté, quand bien même venait-elle de se relever en maintenant la couverture contre elle, son regard cherchait toujours autre chose à regarder que son vis-à-vis. Sans parler du fait que pour le coup, la discrétion animale était terminée, et il pouvait toujours tenter de la manger si ça lui prenait réellement. Résultat, au lieu d'un pas en avant, s'en fut un en arrière qui marqua ses pensées.

« ▬ N'y penses même pas, d'accord ? Je ne suis pas mangeable. Je risque de t'empoisonner. Et puis ça risque de faire un peu trop à digérer. » Secouant la tête pour retrouver ses esprits, la rousse reprit la parole d'un froncement de sourcils. « D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ? »

Sauf erreur, c'était chez lui, mais pour ne pas changer, Siobhán n'y avait tout simplement pas pensée, trop concentrée sur le côté 'maintenant' de la question et qui n'était malheureusement pas sorti. Après tout, c'était elle qui pouvait passer pour une voleuse à l'heure actuelle, pas lui.
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Darren Landry
Darren Landry

mewmew, pokéadmin
AVATAR : Jude Law
(C) : Boo <3333
DC : Scotty & Baby vamp'
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AGE : 31 ans
UN COEUR : Aucune poitrine en vue, son marais reste le marais de sa vie =.=
PROFESSION : Ermite & chef des alligators
WHAT'S NEXT ?
Faire comprendre aux gens qu'il n'est pas un crocodile mais un ALLIGATOR è.é
Retrouver cet écureuil et lui faire la peau, on échappe pas impunément à l'alligator !
Éviter tout ce qui ressemble de près ou de loin à une Cass' en chaleur (Et l'empêcher d'envahir son profil è.é)
Continuer de ne pas se raser pour repousser la cougar avec sa barbe d'un mois è.é
MessageSujet: Re: Eat me, drink me, this is only a game   Eat me, drink me, this is only a game Icon_minitimeDim 6 Nov - 16:47

Ces derniers jours, Darren avait eu la désagréable impression d’être observé, étudié sous toutes les coutures de son lui alligator, sixième sens animal qui ne le trompait que rarement. Et pourtant, aucune odeur particulièrement différente de celle de ses confrères métamorphes sur relents de marais, pas même la moindre miette du vent cadavérique qui annonçait Dracula et sa clique ; alors qui ? Devenait-il paranoïaque depuis que Cassidy avait débarqué sur ses échasses ? Peut-être. Et, dans tous les cas, il ne sentait aucune menace humaine, aucune poitrine imposante annonçant son malheur prochain, rien qui puisse les affoler lui et son groupe. Alors il continuait de se prélasser dans la vase, gros écailleux luisant à la maigre lumière de l’automne, ne reprenant sa forme d’ermite –et quel ermite ! Sa barbe de plus d’un mois attestait de son contact quasi-nul avec la ville, que pour aller rejoindre son lit trop dur, parfait pour son dos d’alligator, se repaissant d’une solitude qu’il ne pouvait qu’apprécier après ses quelques mois de mariage et les nombreux interrogatoires qu’il avait subi suite au décès de son père. Heureusement pour lui et ses hormones de mâle, le printemps était encore loin ; d’ici là, il n’avait pas à s’inquiéter d’une intrusion nocturne dans sa cabane, ni même de femelles particulièrement insistantes, il pouvait se reposer en paix. Au moins jusqu’au lendemain.

La chasse l’avait amené sur une autre parcelle de son territoire, donnant le feu vert au malheureux écureuil qu’il n’avait su repérer –c’est que les intrus arrivaient rarement d’en-haut, fait heureux pour des alligators qui ne relevaient que rarement le museau, pour commettre une effraction, violer son espace personnel comme une mère à la recherche de mariejeanne dans la chambre de son fils de quinze ans. Sauf qu’ici, Darren n’aurait pas franchement de regrets à croquer l’intruse.
Ainsi donc était-il innocemment revenu repu de quelques lapins, la gueule encore pleine de sang ; à peine dépassa-t-il sa fameuse cabane de sa démarche reptilienne qu’il sentit l’infâme intrusion dans son chez lui.
Parce qu’un alligator de sa taille pouvait difficilement se glisser à l’intérieur sans tout piétiner sur son passage –ou tout déchirer, il tenait quand même un minimum à sa couverture, les nuits étaient fraîches, il reprit forme humaine, les sourcils froncés, la barbe hirsute et encore moucheté des derniers instants du lapin, ouvrit brusquement la porte en bois du cabanon, près à bondir sur le connard qui...
Les éclairs que jetaient ses yeux se dirigèrent instantanément sur cette tâche rousse dressée sur son lit, et on put lire une certaine incompréhension sur le visage de Landry. Qu’est-ce qu’un foutu rongeur fabriquait dans son cabanon ? Non, qu’est-ce que CE foutu rongueur fabriquait dans son cabanon ? Celui-là même qu’il avait essayé de croquer l’autre jour et... Huum, une cuisse d’écureuil tiède, ça valait sûrement mieux qu’un lapin ! Tandis que le regard lubrique du rongeur s’attardait sur les parties du métamorphe, celui de Darren se fit autrement plus carnassier, les muscles contractés, prêt à l’assaut, et il se lança finalement pour faire sa fête à la bestiole, se retrouvant nez-à-nez avec... Une rousse ? La nudiste du marais !

Pas franchement interpellé par la tenue inexistante de la demoiselle, l’alligator se redressa avec une expression sceptique, mâtinée à une déception encore fraîche, croisa les bras pour mieux lui faire face de toute sa hauteur tandis qu’elle prenait SA couverture pour se couvrir, visiblement gênée. Par quoi, d’ailleurs ? Des seins et des fesses, il en voyait en permanence au bayou ! Aussi resta-t-il particulièrement stoïque, la considérant sans un mot, attendant une explication valable à sa présence qui se traduisit par un: « ▬ ... Hum... Une petite faim ? ». C’est ce qu’on appelait du culot. Mais Darren ne bougea pas, attendant que la langue de la gamine se délie d’elle-même, ne délivre une information un peu plus concluante. Peine perdue : rouquine semblait lancée dans un délire intérieur qui fit même s’interroger le bonhomme sur une quelconque prise de stupéfiant : qu’est-ce que lui faisait là ? Détournement de sujet le plus grossier au monde ou pauvre môme un peu crétine ?

« C’est plutôt à moi de te le demander. Je suis chez moi, rouquine, et tu es assise sur mon lit, avec ma couverture, sous mon toit. Tu vois un peu mieux où se trouve le problème maintenant ? »

Pas franchement aimable, mais la sociabilité n’avait jamais été son dada, particulièrement avec les inconnues qui entraient en douce dans son cabanon, visages angéliques ou non. Alors il avait légèrement incliné la tête sur le côté, marquant son taux de tolérance très, très limitée, sans décroiser les bras. Lui faire peur pour qu’elle comprenne qu’on ne venait pas ennuyer l’alligator mal léché dans son marais.

« Qu’est-ce que tu me veux ? T’es la vierge que les tarés d’en face m’envoient en offrande ? Je leur ai pourtant clairement dit que j’en voulais plus de leurs filles, elles sont toutes à moitié déglinguées ! »

Ou comment traiter son invitée de folle fanatique prête à se sacrifier pour son bon plaisir. Encore une connerie pour lier le dieu écureuil et alligator dans l’au-delà, ça ne faisait pas de doute =.= Toujours se méfier des sorciers voisins et de leurs idées tordues.
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