Out of the Shadows
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 « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »

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Anonymous

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MessageSujet: « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »    « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »  Icon_minitimeMar 30 Aoû - 20:37


« Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »  Tumblr_lpujxwltZO1qes2iso1_500
L'art doit être libre.
Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art.
- Arsène Bessette -

Le ciel se voilait à travers les fenêtres de la salle d’art, limitant ainsi considérablement la luminosité qui immergeait la pièce en temps normal. Heureusement, à cette heure-ci, les cours étaient terminés. Cependant, je ne comptais pas rentrer dans mon petit appartement, contrairement aux autres élèves de ma section. En effet, j’avais décidé de profiter de mon temps libre pour dessiner encore un peu, sans les directives de mes professeurs. Cette fois, je laisserai mon imagination me submerger, sans aucune limite imposée. Néanmoins, pour une fois, je ne hanterai pas seul la salle de cours, puisque j’avais donné rendez-vous à Jeremy afin de lui donner les cours de dessin qu’il m’avait tant réclamé. Depuis que je m’étais installé à Shreveport, le jeune homme avait été la première personne à laquelle je m’étais liée. C’était lui qui m’avait aidé à m’installer et qui m’avait guidé dans ce nouvel univers. Malgré mes réticences, je n’avais pas pu lui résister bien longtemps et je pourrais dire à présent, sans me tromper, que nous étions fait pour nous entendre. Non seulement, il était également un loup-garou, mais il suivait aussi des études artistiques dans la même fac que moi. Sans compter qu’il était bien le seul à pouvoir me supporter aussi facilement, comme si c’était naturel pour lui. A tel point qu’il était rapidement devenu mon meilleur ami, et même moi, j’acceptais cette évidence sans broncher. Que je le veuille ou non, j’avais besoin de sa présence pour me construire une vie… Celle que j’avais toujours rêvé de mener. Et puis, j’avais beau me montrer peu coopératif par moments, la solitude commençait à me peser. Même à présent que je faisais partie de la meute de la ville, je ne pouvais me passer du soutien de celui qui me connaissait le mieux. Pourtant, Jeremy ne me côtoyait que depuis quelques mois à peine, mais il avait vite appris à supporter mes réactions parfois houleuses. Certains diraient sans doute qu’il a du courage, ou bien du temps à perdre peut-être. Tout dépend du point de vue, je suppose.

Afin de patienter en attendant son arrivée, je m’installai à la place que j’occupais durant les cours et, posant mon bloc à dessins sur le pupitre légèrement incliné, je commençai à libérer mon imagination. N’ayant pas encore une idée précise de ce que je voulais réellement faire, je laissai mon fusain errer librement sur la feuille blanche. Peu à peu, des images se formèrent dans mon esprit et je me laissai guider par mon instinct. Happé par la concentration, j’étais coupé du monde, si bien que le moindre mouvement à la périphérie de mon champ de vision serait passé totalement inaperçu. Déjà que j’étais naturellement privé d’un sens, voilà que ma passion en monopolisait à présent un second. Pourtant, je ne semblais pas m’en formaliser, au contraire, j’étais bien trop obnubilé par mon dessin pour m’en inquiéter. De toute façon, il ne pouvait pas m’arriver grand chose dans cette pièce, non ? Sans oublier que Jeremy pouvait arriver d’un moment à l’autre. À moins qu’il ne soit en retard ? Relevant un instant les yeux vers la pendule accrochée sur le mur, juste au-dessus des tableaux qui étaient exposés durant le cours, je constatais qu’il avait encore de la marge avant de me poser un lapin. À cette idée, je souris bêtement parce qu’il ne s’agissait pas d’un rendez-vous dans ce genre-là, même si parfois j’étais sûrement un peu trop provocateur ou encore un peu trop tactile avec mon meilleur ami, nous savions tous les deux à quoi nous en tenir. Ce n’était que des dérapages totalement assumés. Au fond, c’était ce qui me plaisait également lorsque j’étais avec lui. Quoi qu’il se passe, il n’y avait pas de malentendu, nous étions dans le même état d’esprit et ça évitait toute confusion. Et puis, j’étais sûr de ne pas le perdre à cause d’un geste ou d’un mot mal placé.

Ma main s’immobilisa sur le papier et je pris le temps d’observer le résultat. Bien sûr, c’était loin d’être fini, mais l’ébauche d’un loup bondissant depuis un rocher, apparaissait déjà nettement sur le fond blanc. Satisfait, je me plongeai à nouveau dans un état second, récupérant ainsi toute la concentration nécessaire pour continuer mon œuvre. Patiemment, je peaufinai chaque détail, commençant par les yeux, la tête, le corps, avant de m’attarder longuement sur la fourrure du loup dans laquelle je m’appliquai à reproduire les reflets de la lune ainsi que les ombres de la nuit. J’étais tellement absorbé par ce que j’étais en train de faire que je tirai instinctivement la langue, humectant mes lèvres sèches. Et pour être honnête, une escouade de soldats armés jusqu'aux dents aurait pu dévaler à travers la salle, sans que je ne m’en aperçoive. J’étais hypnotisé par les traits de mon fusain et, à cet instant, il n’existait plus rien d'autre, tout le reste avait disparu.
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Jeremy Park
Jeremy Park

AVATAR : Yong Jun Hyung
(C) : Me
MESSAGES : 714
AGE : 20 ans
UN COEUR : Il est dur à amadouer le loup, c’est solitaire comme bête. Courage, un jour, il craquera !
PROFESSION : Etudiant en art ( surtout Danse ) & vendeur dans un magasin de fringues, autant dire : un artiste stylé

TOO FAST TO LIVE, TOO YOUNG TO DIE
Reprendre sa place dans la meute, devenir un bon membre !
Passer plus de temps avec la jumelle
Arrêter de dévaliser tous les magasins de fringues que je croise ! Ça fini par couter chère d’être sexy a toute heure…
Me marier avec Eden à Las Vegas en Elvis et danser comme le King !
Se trouver quelqu'un !
MessageSujet: Re: « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »    « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »  Icon_minitimeMer 31 Aoû - 15:37

Aujourd’hui, Jeremy allait enfin avoir un cours de soutien en dessin donné par son meilleur ami, Castiel. Il avait beaucoup attendu mais savait que ça en valait la peine. Même s’il avait un certain talent, le Coréen était loin d’arriver à la cheville du Mexicain, mais un jour, il le battrait ! Coute que coute… Voilà, c’était bien beau de penser à sa mais le pauvre garçon avait un autre cours, et en plus avec une prof sévère, ne cherchons pas les ennuis. L’asiatique du donc faire quelques efforts avant de pouvoir passer du temps avec son best.
Même si ça faisait très peu de temps que Jeremy connaissait Castiel, il avait trouvé en lui un ami unique. Celui sur lequel on peut compter quoiqu’il arrive, celui qui ne pourra jamais être remplacé. Le Coréen n’était pas si sentimental d’habitude, mais pour lui, il était prêt à vendre son âme au diable. Oui, c’était ça, il était prêt à tout pour lui. Fallait avouer que trouver un passionné d’art dans cette ville s’est dur, sauf si on oublie les filles qui : Kiffent trop les artistes.

Une fois le cours de danse finit, Jerem’ décida de passer par la case douche, ça marque mal de passer deux heures avec son meilleur ami quand on pue. Oui, c’était le mot, il puait… Bon, il avait passé son après-midi à danser, ça peut se comprendre. Chance qu’un Jeremy ca pense a tout, le brun avait pris des rechanges. En plus, comme c’était un des dernier cours, il n’y avait pas grand monde qui se douchait, il se retrouva donc seul dans les vestiaires de l’école. Chance ! Il n’était pas pudique mais quand même. Puis tout le monde aime charrier les asiatiques et vu qu’il l’est… Le Coréen profita de sa bonne douche et finit par sortir plus de 20 minutes après, un profiteur, oui… Une fois rhabillé, il se jura de bruler son sac, ou au moins de le laver 3 fois avant de le réutiliser.
Jeremy se dirigea vers une des salles de dessin avec un pas presse, en retard ? Jamais, pile à l’heure !! Ce fut donc à l’horaire prévu que l’artiste entra dans la salle. Son ami avait l’air bien trop occupé pour avoir remarqué sa présence. Le garçon jeta son sac à ses pieds et s’approcha aussi doucement qu’il put de Castiel. Une petite envie de lui faire peur...

« Bouuuh !! » Dit-il en posant ses mains sur ses épaules alors qu’il était derrière lui.
Heu… Jeremy, tu n’as pas encore oublie qu’il t’entend pas ? Pas du tout, c’est un réflexe de dire Bouuuh. Bon okey, j’avoue…
L’asiatique se pencha et regarda, oups, il dessinait, ce n’était pas intelligent d’avoir fait ça, voilà qu’il s’en voulait. Bien fait pour lui, il avait qu’à regarder avant de faire peur à son meilleur ami. Le plus jeune s’assit sur la chaise a cote de son ami et le regarda avec un grand sourire aux lèvres. Il était content de le voir, comme à chaque fois.

« Pardon pour le dessin ~~ »
Jeremy embrassa furtivement Castiel comme pour lui prouver qu’il était vraiment désolé. Puis c’était aussi une habitude de le bisouter comme ça, ils avaient les mêmes penchants donc ce n’était pas vraiment dérangeant. En plus le Coréen était du genre à apprécier les marques d’attention et d’amour même s’il ne le montrer pas. Avec lui, au moins, il se sentait normal, il n’avait pas l’impression de se faire passer pour le mec viril de service. L’asiatique se laissa tomber dans les bras de son ami, fatigué après les efforts qu’il avait dû faire toute la journée. Et voilà qu’il oublia encore une fois l’handicape de son ami, mais on pouvait très bien comprendre vu la manière dont il frottait sa tête contre lui.

« T’es chaud, tu sens bon ~~ J’suis fatigué… »
C’est bien comme des fois, les gestes suffisent à comprendre les mots sans qu’on soit obligé de les entendre. Bon Castiel devait avoir l'habitude que Jeremy d’oublie son problème… Un jour, il comprendrait, c’était sûr, mais quand, that is the question !
Le plus jeune se redressa et regarda son ainé dans les yeux avant de taper son poing sur la table comme pour se donner du courage, ou se réveiller, à vous de voir.

« On s’y met ? Sinon j’arriverai jamais à te battre ! Crois-moi, un jour j’y arriverai, tu t’aplatiras devant ma toute puissance. »
Jeremy un gamin avec Castiel ? Non, c’est juste une illusion, il est plutôt compétitif le gars et dans la compétition faut déstabiliser l’adversaire. On y croit beau brun, dur comme fer ! Bon avant de le battre, il faudrait réussir à dessiner un truc potable. Le plus gros problème de Park, c’était qu’il avait du mal a vraiment faire le vide pour se concentrer, du coup, il avait du mal à faire de beau croquis… Dès qu’il entendait un petit bruit, il relevait la tête et cherchait la source, ce qui donc l’empêchait de bien dessiner ! Allez Jeremy, un jour tu seras aussi fort que Castiel… Ou pas.
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MessageSujet: Re: « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »    « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »  Icon_minitimeJeu 1 Sep - 11:12



Le dessin prenait forme avec une rapidité déconcertante. Ou alors étais-ce moi qui avais perdu la notion du temps. Je n’aurais su le dire puisque je n’avais pas relevé une seule fois la tête en direction de l’horloge, bien trop absorbé par le loup que je faisais naître du bout de mon fusain. J’étais dans mon univers, dans ma bulle, et je m’y sentais bien. Il était même rare de me voir si calme, car il fallait bien avouer que généralement, je n’étais pas un cadeau. Mais je ne cherchais pas vraiment à l’être de toute façon, cela n’avait jamais été un but dans ma vie. Et je ne comptais pas changé, surtout pas pour plaire à qui que ce soit. Instinctivement, je ne pus m’empêcher de penser à Warren. Cet abruti m’avait suivi jusqu’ici, poussant l’audace jusqu’à intégrer la même meute que moi. Et franchement, je ne savais pas ce qui me retenait de lui coller mon poing dans la figure. Après tout, je l’avais déjà fait par le passé et je pouvais aisément recommencer. Ce n’était d’ailleurs pas l’envie qui m’en manquait, mais j’étais tout de même parvenu à me contrôler. Cela relevait sans doute du miracle d’ailleurs.
Réalisant que j’avais dû passer cinq bonnes minutes à penser à mon stupide demi-frère, je secouai vivement la tête afin de le chasser de mon esprit. Si je m’empoisonnais en pensant à lui de cette façon, je ne pourrais jamais me concentrer suffisamment sur mon dessin. J’allai d’ailleurs m’y remettre quand deux mains se posèrent subitement sur mes épaules, me faisant sursauter. Mon cœur rata instinctivement un battement avant de repartir au triple galop, ne me laissant aucun répit. Pourtant, j’étais parfaitement conscient qu’il s’agissait de Jeremy. Qui d’autre s’amusait à me faire ce genre de blague ? Surtout que j’avais rendez-vous avec lui, donc il était forcément le premier suspect sur ma liste.

Mon meilleur ami se pencha sur mon dessin et j’étais persuadé qu’il avait dit quelque chose, oubliant que je ne pouvais pas l’entendre. Le connaissant, je parierai sur un “bouh” ou quelque chose dans ce genre-là. Mais je me gardais bien de lui demander, puisque ça n’avait pas la moindre importance à mes yeux. Après tout, il finirait par s’habituer à ma surdité et tant qu’il agissait ainsi, j’étais certain qu’il ne me traiterait pas comme un handicapé. Et à mes yeux, c’était le principal. Suivant son regard, je remarquai enfin que sa petite blague avait fait déraper mon fusain et à présent, un grand trait barrait mon esquisse. Je n’avais plus qu’à tout recommencer depuis le début. C’était dommage, mais je ne ressentais aucune colère, juste une certaine déception. Mais je m’en remettrai rapidement. En attendant, je ne pouvais pas faire grand chose pour sauver mon dessin, alors je déposai mon fusain à côté de mon bloc, avant de me tourner vers Jeremy qui s’était assis à côté de moi. « Pardon pour le dessin ~~ » Un sourire se glissa sur mes lèvres, je le trouvais toujours trop mignon quand il s’excusait pour toutes les bêtises qu’il pouvait faire. Et croyez-moi, il pouvait être très doué pour ça. Mais avant que je ne puisse réagir, il déposa ses lèvres sur les miennes, pour un baiser furtif. J’aurais sûrement dû être surpris qu’un tel geste émane de mon meilleur ami, mais ce n’était pas du tout le cas. En réalité, c’était même fréquent entre nous et c’était loin de me déplaire d’ailleurs. Puisque de toute façon, cela n’engendrait aucune ambiguïté dans notre relation et c’était l’essentiel. Parce qu’au fond, je n’avais vraiment pas envie de perdre ce qui s’était tissé entre lui et moi. C’était même mon seul repère en ce moment.

Imperturbable, Jeremy s’affala littéralement dans mes bras, se frottant la tête contre moi, comme un chat à la recherche de câlins. Amusé, je ne me fis pas prier pour lui donner un peu d’affection et lui caressant les cheveux, je le serrai un instant contre moi, avant de réaliser qu’il était en train de dire quelque chose. Mais je ne perçus que quelques mots, lorsque ses lèvres apparaissaient dans mon champ de vision. « …chaud … sens bon ~~ … fatigué… » C’était légèrement crypté comme message, mais j’en retenais qu’il devait être fatigué et que mon odeur lui plaisait. Ce dont je ne doutais pas puisqu’il se collait à moi de cette façon. Si mon odeur lui avait déplu, il n’y aurait pas pris autant de plaisir, c’était certain. Cependant, cet instant de détente fut de courte durée et mon meilleur ami reprit rapidement du poil de la bête afin de se redresser et de taper du poing sur la table. Etonné par son changement d’attitude, je l’observai, attendant qu’il me donne le feu vert pour commencer, et il ne se fit pas prier. « On s’y met ? Sinon j’arriverai jamais à te battre ! Crois-moi, un jour j’y arriverai, tu t’aplatiras devant ma toute puissance. » Je me retins de rire devant un tel enthousiasme. S’il comptait me surpasser, il avait de l’espoir, parce que j’avais commencé à dessiner avant de savoir parler, alors il avait du temps à rattraper. Bon d’accord, durant des années, mes dessins étaient aussi basiques que ceux des autres enfants, mais quand eux jouaient à la balle, moi j’avais passé des heures à perfectionner mon art. Simplement parce que j’étais heureux quand je dessinais. Et après toutes ces années, ça n’avait pas vraiment changé.

« Oui, on commence ! Parce que si tu comptes essayer de m’égaler, tu vas devoir bosser jour et nuit. Alors pour ce qui est de me battre sur mon propre terrain… Non, ça c’est impossible mon beau ! Tu devrais changer de rêve, parce que tu seras déçu sinon. Oh et tant que j’y repense… Pour le dessin, tu es pardonné, mais tu me devras sûrement un autre bisou parce que je vais être obligé le refaire. » Sur ces mots, je lui souris avec malice, ravi de pouvoir le taquiner un peu, comme j’aimais si bien le faire. Mais je posai tout de même une feuille de canson devant lui, ainsi qu’un crayon à papier et une gomme. Parce que même si je plaisantais, je comptais réellement commencer le cours, sinon nous n’aurions jamais fini avant la nuit. « D’abord, il ne faut pas que tu cherches immédiatement à rentrer dans les détails, trace d’abord des traits plus grossiers qui te serviront ensuite de base, de repères pour les proportions par exemple. Tu auras le temps d’affiner le dessin par la suite et d’y mettre de la précision. » À nouveau concentré sur l’univers du dessin, j’avais retrouvé une partie de mon sérieux. Sans pour autant devenir strict ou autoritaire, puisque ça restait un moment de détente entre ami, rien de plus. Ayant une idée, je lui désignai une affiche qui était accrochée sur le mur et qui annonçait un concert. « Si tu ne sais pas quoi dessiner tu peux t’inspirer de cette affiche. Toi qui est musicien, cela devrait te plaire de dessiner un groupe en train de jouer sur une scène, non ? » Enthousiaste, je lui ébouriffai les cheveux avant d’observer sa réaction. Finalement, c’était une bonne idée ce cours de dessin, ça nous permettait de faire quelque chose ensemble et de partager une passion que ma surdité n’entravait pas.

HJ - Vraiment désolée pour la longueur, je m'en suis pas rendue compte avant d'avoir fini @@
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Jeremy Park
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MessageSujet: Re: « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »    « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »  Icon_minitimeVen 2 Sep - 18:12

Jeremy, en tant que passionné de danse ne voyait pas le temps passait en cours, même si sa prof était très désagréable. On dit souvent : Qui aime bien, châtie bien, en c’est que la prof du Coréen doit en être folle amoureux… Ou alors, elle était simplement sadique et avait un problème avec les asiatiques. C’était certainement lui le plus maltraite du groupe. Peut-être avait-elle eu une romance avec un homme originaire du pays du matin calme ? C’était une question à lui poser le jour où il serait sûr de ne plus jamais la croiser. Ne tentons pas le diable se dit-il avant de recommencer à s’échauffer. En danse, le plus important était l’échauffement, surtout quand on a connu un claquage, ce qui est le cas de notre beau brun. Et il peut vous dire que ça fait extrêmement mal, mais revenons à nos moutons.
Jeremy avait dû être particulièrement rêveur pendant le cours, la raison ? Il allait avoir de sacrés bleus aux jambes, c’est qu’elle a la main lourde la danseuse. Mais bon, ça en valait le coup, il voyait son meilleur ami d’ici peu de temps. Castiel avait promis de lui donner un cours de dessin et c’était pour aujourd’hui. C’est presque s’il n’avait pas des étoiles pleins les yeux. Ouais, Jeremy est un enfant et un vrai passionné d’art, mais bon, la concentration est une chose abstraite pour le jeune Coréen. Une mouche passe par la et vous perdez le brun. Tout le perturbe, il est même surement pire qu’une fille, mais au final, ça le rend mignon comme tout.

Une fois le calvaire fini, il prit une bonne douche, se présentait devant son meilleur ami en sentant la transpiration, très peu pour lui. Puis avec leur flair développé ça aurait pu le tuer le Castiel… Oui, c’est qu’il pue vraiment le petit brun. Mais voilà, une fois sortit du vestiaire, il sentait une odeur plus convenable. Il rigola doucement en ouvrant la porte, sa bêtise était si grande. Et voilà qu’il confirmait ça en faisant peur à sa moitié en disant : Bouh, comme s’il allait l’entendre… Il était pitoyable quelques fois, mais bon c’est ce qui fait son charme.
Après le baiser furtif, Jeremy se laissa tomber dans les bras de Castiel sans bonne raison si ce n’est un cruel manque d’amour. Oui, ça lui manquait de se faire gratouiller la tête comme ça. C’est qu’il ronronnait le loup. Hey stop, on va croire que t’es un chat, ça suffit, reprend-toi. En plus de ça, en se frottant, il avait parlé et bien sûr sans penser que son ami aurait du mal à comprendre. Les adolescents sont de plus en plus… Je passe le qualificatif xD

Très vite il se reprit, oui, c’était un mâle, un vrai et voilà qu’il tapa du poing sur la table. Oui, il n’était pas là pour rien, mais il venait de se faire mal cette andouille, comment le remarquer ? Le rictus sur son visage, mais il essaya de ne rien laisser paraitre. Vous n’imaginez pas à quel point la main de l’homme est sensible. Mais bon, il fallait qu’il dessine, du moins essaie, il n’était pas venu la simplement pour bisouter son Castiel. Bien sûr, il se mit en valeur mais son aîné le ramena très vite sur terre. Bon okey, il ne le battrait jamais, mais briser les rêves d’un gosse c’est horrible, surtout comme ça d’un coup.

« Tu casses mon objectifs du jour et tu réclames un bisou, t’en demande pas trop Castiel ? »
Avoues que tu adores lui faire des bisous a ton loup. Ouais, bon, mais c’pas une raison de détruire mon rêve du moment, l’est méchant. Voila notre Jeremy entrain d’hésité, kiss or not, that is the question. Une longue réflexion allait donc s’entamer. Hey, beau brun, il te parle. Ben sur pour la énième fois depuis qu’il se connaissait, le plus jeune avait décroché de la conversation. Trop de réflexion tue la réflexion, ça c’est dit. Mais bon dans son absence il avait réussi à capter des mots et à les remettre dans leur contexte. C’est que l’homme est fort dans ce domaine.

« Grossier d’abord, les détails après, comprit ! Mais… »
Il allait parler que Castiel le devança. C’est qu’il le connaissait bien en lui disant de s’inspirer de l’affiche. Jeremy l’admirait d’un cote, pas tout le monde était si exceptionnel que le dessinateur. Le Coréen regarda l’affiche, que dessiner ? Que faire ? Et voilà qu’il paniquait, c’est que c’était souvent en ce moment. Arf, respire, ne t’étouffe pas tout seul.

« Je… » Dit-il en se mettant à rougir. « Te moques pas, j’suis pas doué. »
Bon maintenant, on connaissait la source de son angoisse. C’est bête hein, mais bon, on ne change pas le caractère d’une personne. Pour faire passer sa petite crise de panique Jeremy décida d’accepter la demande de son ami, c’est-à-dire l’embrasser. Le jeune homme posa ses lèvres sur celle de son aine et l’embrassa. Cette fois ci, ce n’était pas un baiser furtif, celui-ci était bien plus langoureux. Bizarre de faire ça entre ami, mais bon, lui, ça ne le gênait pas et c’était aussi le cas pour Castiel, autant ne pas se priver. Une fois à bout de souffle, Jeremy recula la tête et adressa un sourire à son ami.

« Ça va mieux maintenant ! »
Le Coréen regarda la feuille blanche devant lui et commença à dessiner. Ça ressemblait à rien pour le moment, mais peut être que dans quelques minutes on verrait quelque chose de plus parlant. La seule chose qu’on reconnaissait a peut prêt s’était la guitare que devait apparemment tenir le futur personnage. Il était doué certes, mais bon, c’était dur d’être concentre, d’ailleurs une mouche rentra dans la pièce et Jeremy leva les yeux vers elle… C’est qu’elle allait être dur cette séance de dessin !

C'pas grave =P
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MessageSujet: Re: « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »    « Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »  Icon_minitimeDim 4 Sep - 18:03


Au fil du temps, j’avais appris à connaître les mimiques de mon meilleur ami. Pourtant, notre amitié était récente, mais il n’avait pas fallu longtemps pour que l’on devienne très proches. C’était bien la première fois que je me liais si vite à quelqu’un. Mais Jeremy était le genre de personne qu’il est difficile de ne pas apprécier. Parce que de nous deux, c’était moi qui avais le sale caractère, alors que lui en revanche était beaucoup plus facile à vivre. Autant dire que l’on se complétait très bien tous les deux. Et puis, j’appréciais de pouvoir aussi aisément lire son langage corporel, il était si expressif que c’était un vrai jeu d’enfant, vraiment ! D’ailleurs, en ce moment, je voyais bien qu’il était déçu par ce que je lui avais dit, autrement dit qu’il ne pourrait jamais être plus doué que moi pour le dessin. C’était adorable, il ressemblait à un enfant qui vient d’apprendre qu’il ne sera jamais un super héros, tout simplement parce que ces derniers n’existent pas. « Tu casses mon objectifs du jour et tu réclames un bisou, t’en demande pas trop Castiel ? » Non, je n’en vais pas l’impression en tout cas. Après tout, je n’allais pas lui mentir. Lui était doué pour la musique et la danse et moi, en revanche, j’assurais avec un crayon ou un pinceau entre les doigts. Bien sûr, il pouvait s’améliorer, mais de là à me surpasser… Si c’était le cas, autant que j’arrête tout de suite mes études d’art. Et pour ce qui était du bisou… Je savais que ça ne le dérangeait pas en réalité, bien au contraire, il était souvent le premier à m’en dérober un. Ce dont je ne me plaignais jamais, puisque venant de lui, ces marques d’affection me plaisaient toujours.

L’attention de mon ami semblait partielle et je me demandais s’il m’avait vraiment écouté quand il s’exprima enfin, répétant mes consignes. « Grossier d’abord, les détails après, comprit ! Mais… » Ce qui je lui avais proposé au sujet de l’affiche sembla le couper dans son élan et je ne sus jamais ce qu’il s’apprêtait à me dire, mais l’idée sembla lui plaire parce qu’il ne broncha pas. À vrai dire, il semblait étrangement mal à l’aise, je ne l’avais jamais vu comme ça et je commençais sérieusement à m’inquiéter, lorsque ses lèvres bougèrent afin de me donner une explication. « Je… Te moques pas, j’suis pas doué. » C’était donc ça qui le mettait dans cet état ? Pourtant, il savait bien que je ne comptais pas le juger sévèrement. Certes, j’étais parfois un peu froid ou rude, mais pas avec lui. À part lorsque j’étais énervé. Mais ce n’était pas le cas là, au contraire, je passais un moment tranquille avec lui et je me sentais bien. Ce qui était plutôt rare, car un rien pouvait me contrarier. Sauf que là, entre le dessin et la présence de mon meilleur ami, j’avais tout pour être zen. Cependant, Jeremy me sortit brusquement de mes réflexions en posant ses lèvres sur les miennes sans crier gare, afin de me donner un vrai baiser cette fois. Une douce chaleur se répandit alors en moi, tandis que je répondais, caressant ses lèvres avec fougue, avant de glisser une main derrière sa nuque pour l’attirer davantage contre moi. C’étai terriblement bon et je me retrouvai rapidement à bon de souffle, avant que ses lèvres ne libèrent tendrement les miennes, me laissant encore tout étourdit.

« Ça va mieux maintenant ! » Je ne pouvais que confirmer ses dires. Pour beaucoup, ce genre de comportement entre deux meilleurs amis auraient pu paraître étrange ou encore suspect, mais pour ma part, je trouvais cela normal. J’appréciai ses baisers, ses câlins, toutes ces attentions qu’il pouvait avoir pour moi et cela me faisait du bien. D’autant plus qu’il n’y avait pas la moindre ambiguïté entre nous. En effet, nous savions à quoi nous en tenir et c’était parfait comme ça. « J’aime ta façon de gérer le stress, tu sais… » Je souris, amusé par mon audace alors que je me penchai pour apercevoir les premiers traits qu’il avait tracés et sans me moquer, je suivais sa progression. D’ailleurs, je pouvais déjà discerner une guitare et mes yeux continuèrent à laisser hypnotiser par les mouvements de son crayon. Afin de l’aider à se détendre, je rapprochai ma chaise de la sienne avant de passer mon bras autour de sa taille dans un geste protecteur. « Détend-toi, c’est un loisir, il ne faut pas que ça te prenne la tête, hein. Et puis, je te promets que je ne me moquerai pas de toi. » Pour lui prouver ma bonne foi, je glissai mes lèvres dans son cou, embrassant sa jugulaire avec délice. Il sentait bon et je souris contre sa peau avant de relever la tête. « D’ailleurs, tu te débrouilles très bien pour un début. » C’était vrai, je ne cherchais pas à le flatter. Mais pour quelqu’un qui ne suivait pas les cours d’art avec moi, il avait un bon coup de crayon. En vérité, il manquait juste d’entraînement et de technique et pour ça, je pouvais l’aider. J’eus même une idée. « Si tu veux, je pourrais même poser pour toi. » Taquin, je lui adressai un regard malicieux afin de le laisser imaginer ce que je voulais dire par-là. Parce qu’il était évident que s’il me le demandait, je pourrais même poser nu. A vrai dire, cette idée m’amusait même beaucoup.
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« Où il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'art. »

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