Grace Sheperd
ft. Candice Accola | gr. vampires
carte d'identitéâge ;; 23 ans
date de naissance ;; 15 Mai 1988
origine(s) ;; Anglaise
lieu de naissance ;; Bristol | Angleterre
orientation sexuelle ;; Hétérosexuelle
état civil ;; Célibataire
profession ;; Baby vamp à peine débarqué aux US, que demander de plus ?
tout est dans la têteGrace Sheperd, doux nom de sainte-nitouche que la principale intéressée a désormais en horreur : comment prendre au sérieux une vampire avec un nom pareil ? Perdre ses habitudes de fille de révérend, et vite ; a contrario de sa soeur qui paraît remplir à elle toute seule le quotat débauche de la famille, Grace a toujours été la fille exemplaire, souriante, douce, croyante... Du moins aux yeux de ses parents. Car si ce stéréotype de pureté reste vrai de longues années, il vole en éclat le jour où la jeune fille se rend compte que son père n’est pas l’homme exemplaire qu’elle croyait, faisant basculer les acquis de toute une vie dans le doute. Encore aujourd’hui, elle garde bien entendu des restes de cette éducation stricte et religieuse, étonnant parfois par des réflexions totalement décalées qui lui sont pourtant totalement logiques : comment ça, tout le monde ne va pas à l’Eglise ? Mais heureusement pour elle, la blonde n’est pas en reste de cellules grises et apprend étonnamment vite, malgré cette naïveté latente qu’elle a bien l’intention d’éradiquer pour de bon –à l’aide d’un créateur plus que calé en diableries ? C’est en tout cas bien parti pour.
Au premier abord, Grace a effectivement tout de la fille souriante et pleine d’entrain. Mais ce qu’on remarque dans le même temps, c’est ce petit air joueur que l’on pourrait qualifier de mutin, côté qu’elle a finalement révélé au grand jour le jour où tout lui est apparu clair. Faire chier son monde, une nouvelle qualité ? Pour elle, oui ; rien n’est pire que cette anglaise fadasse qu’elle était auparavant, et faire tourner son entourage en bourrique avec des sourires dignes d’une sainte, c’est le pied complet. Le problème qui persiste, c’est que si elle en a gagné en témérité, elle n’est pas encore prête à assumer tous les risques de son petit jeu, se retrouvant quelque fois acculée au pied du mur, notamment en ce qui concerne les hommes. Elle, inexpérimentée ? Le mot est faible. Comme toutes les petites filles, elle a bien entendu rêvé au prince charmant, mais n’a jamais eu de relation durable à proprement parler, se cantonnant à des baisers chastes et des contacts physiques restreints. Et il est bien dur de changer ces habitudes-là en un claquement de doigts, malgré une expérience mémorable et cette envie de liberté nouvelle.
Se trouver de nouvelles limites adaptées à sa nouvelle condition, c’est le sacerdoce que tout vampire a dû un jour porter : double peine pour une Grace qu’on dirait échappée d’un couvent. Alcool, drogue, sexe, comment réagir à ce cocktail explosif qui s’ajoute aux sens aiguisés, à la soif de sang prenante et à cette interdiction formelle de s’exposer au soleil ? Compliqué de se faire une place dans ce maëlstrom d’émotions et de nouveautés.
Heureusement pour elle, la britannique a hérité d’un caractère fort qui a toujours sommeillé en elle, ressurgissant dès qu’on touche à sa fierté bien présente, n’hésitant pas à répondre du tac au tac, parfois peut-être un peu trop fort ; les années de frustration pieuse y sont sûrement pour quelque chose, et l’on aurait tort de la prendre pour la dernière des cruches.
petit cours d'histoire Grace rêve du moment où, dans quelques siècles, elle finira par oublier à quel point son enfance –voire sa vie humaine toute entière- a été terriblement ennuyeuse, formatée par des années d’endoctrinement religieux. Née d’un père pasteur et d’une mère tout aussi croyante, Grace a baigné dès les premiers jours dans un amour débordant, choyée par ces deux parents autant que par ce grand type aux contours un peu flous dont on lui parlait régulièrement, et qu’on appelait Dieu. A force de côtoyer ce dernier, et au vu de l’affection débordante que ses géniteurs portaient au Créateur, la petite blonde finit par l’aimer à son tour, répéta les prières avec plus de conviction qu’auparavant : elle devint rapidement une protestante exemplaire, fit la fierté de son père, à qui elle vouait autant d’admiration qu’au grand barbu lui-même. C’était ce qu’elle voulait, au final : être aimée par son pasteur de père autant qu’il aimait son métier, son Dieu.
Alors se contraignit dans ce rôle de poupée modèle qui lui allait si bien, retint les élans de rébellion qui se firent plus violents à l’adolescence pour l’amour de Dieu : au vu de ses parents et de sa petite soeur, elle restait la Grace prude, parfaitement lisse et dévouée à sa cause, endurait les remarques à l’école, d’autant plus salaces qu’elle était la fille d’un religieux qui, de plus en plus, prenait de l’importance à Bristol. Le chemin autrement plus libre qu’emprunta sa soeur dans les années suivantes la confirma dans son choix, se voilant une fois de plus la face sur la véritable Grace qui reposait au fond d’elle. Les quelques pensées impures qui lui traversaient l’esprit se noyaient bien vite dans une nouvelle prière, à défaut de pouvoir se confesser ; on lui présenta un nouvel ordonné tout aussi dévoué que son père, et dès lors, une peur sourde, comme un doute tenace, se fit sentir au fond de ses entrailles. Etait-ce là ce qu’elle désirait réellement ? Vivre comme une nonne, porter ces jupes ridiculement longues et ces cols roulés jusqu’à la fin de ses jours, qu’elle passerait auprès de ce type qui n’avait rien d’engageant ?
Elle repoussa l’échéance du mariage, encore et toujours. Heureusement pour elle, sa mère la soutenait dans son choix, l’estimait assez pour lui laisser l’initiative, ce qui lui permit d’échapper à l’enfer de la femme au foyer avec ce pasteur qui n’avait rien d’engageant : son père comprit dans toute sa mansuétude, et l’incident diplomatique fut évité.
Lorsque les vampires firent officiellement leur coming-out, John Sheperd fut le premier à se dresser contre eux et, tout naturellement, prit la tête du mouvement anti-vampire de Bristol, puis de l’Angleterre, et, aujourd’hui, de l’Europe toute entière. Ce fut le déclic supplémentaire dont elle avait besoin : elle découvrit un tout autre visage lors des sermons de son père, qui parlait désormais avec une violence inouïe, des termes qui témoignaient de cette double-face qu’elle n’avait jusqu’alors jamais soupçonnée.
Tout bascula alors : au travers de son père, elle remit en question la religion, sa foi, Dieu. De manière progressive, le contrôle qu’elle exerçait sur elle-même céda peu à peu, sa naïveté en prit un coup. Et le déclencheur final se présenta sous la forme de ce qu’elle croyait être un curé, et qui se révéla n’être rien d’autre qu’un vampire, William Collins. A son contact, Grace crut comprendre, se découvrit un peu plus, et, au final, lui demanda de faire d’elle sa progéniture. Après lui avoir pris sa virginité dans sa grande bonté, pour des questions bien entendu purement techniques, il devint officiellement son Créateur. Pour le meilleur comme le pire –surtout le pire, de fait.
Aujourd’hui, elle est convaincue d’avoir fait le bon choix, et se sent plus vivante que jamais. Un comble ? Quand on est la toute nouvelle fille de William et qu’on débarque aux Etats-Unis pour la première fois, pas vraiment.
derrière l'écranpseudo ;; MewMew
âge ;; 20 ans
autre(s) compte(s) ;; Moi ? Noooon... Ok, un ivrogne en backstage.
où ai-je connu le forum ;; J'me demande bien :D
le mot de la fin ;; Enfin Blondie voit le jour <333