Darren Landry
ft. Jude Law | gr. métamorphes
carte d'identitéâge ;; 31 ans
date de naissance ;; 17 Décembre 1979
origine(s) ;; Américaines, lointainement créoles.
lieu de naissance ;; Shreveport | USA
orientation sexuelle ;; Alligatorosexuel ? Tendances zoophiles mais malheureusement toujours attiré par les humaines.
état civil ;; Divorcé ?
profession ;; Ermite, nouvellement à la tête du clan des alligators.
tout est dans la tête Il n’est pas compliqué de comprendre ce qui se trame dans le joli petit crâne de Darren, pour peu qu’on s’y connaisse un peu en comportement animalier : son côté sauvage le propulse tout droit dans la case d’hommes insortables. Être amené au restaurant et demander son steak cru pour mieux le dévorer à l’aide de ses mains ? Un classique. Se promener nu comme un ver en plein centre-ville sans lever un sourcil ? Cas récurrent chez le métamorphe qui se considère être un véritable alligator et ne voit en sa forme humaine qu’un handicap dont il se serait bien passé : vivre dans les marais avec les siens, c’est autrement plus agréable que de devoir subir toutes les corvées sociales que son nouveau statut de chef lui impose désormais. Ayant vécu reclus dans une cabane au fond de la Louisiane, Darren ne connaît pas grand chose aux manières et aux comportements jugés comme normaux en société ; car Monsieur est aussi terriblement têtu et ne démord pas de ses acquis de crocodile –alligator !, il ne fera aucun effort pour paraître présentable et se plier à ces coutumes ridicules. Avoir une haute opinion de lui-même ? Plutôt un mépris certain pour les humains qui lui pourrissent son marais depuis l’enfance et qui, plus récemment, lui ont pris son père.
Ainsi, mieux vaut ne pas attendre de lui un quelconque signe de délicatesse, une parole mesurée : pourtant pas crétin malgré son manque flagrant d’éducation chez les hommes, Landry Junior reste impulsif, fonctionne à l’instinct plutôt qu’à la diplomatie. Le clan des alligators n’a, de toute façon, jamais été reconnu pour leurs paroles mesurées et leurs talents de médiateur. Aussi n’est-il pas étonnant de le voir embarquer une demoiselle sur son épaule et ce sans lui avoir réellement demandé son avis au préalable. Pour une raison qu’il ne s’explique pas –ahem, il s’est fait régulièrement traiter d’abruti et de barbare, ce qui a le don de le mettre dans une colère noire. Car l’alligator est susceptible, très susceptible, pour peu que l’on touche à son égo d’animal, son parcours scolaire inexistant ou autre corde sensible qu’il ne vaut mieux pas trop titiller. Le pauvre ivrogne qui, un jour, a généreusement arrosé sa famille d’insultes se doit désormais d’apprendre à vivre sans son bras gauche. Ses jugements sont expéditifs, généralement sans appel, souvent cruels pour qui n’a pas été élevé sous couvert d’écailles : Darren applique simplement les lois de la nature qui, plus que lui, se montrent sans pitié.
Vient ensuite le côté un peu grognon que sa vie d’ermite a pris soin de cultiver. Si les choses ne marchent pas à sa façon, s’il doit s’habiller pour sortir et subir la compagnie de ceux qui sont pourtant ses semblables, alors Darren ne manquera pas d’afficher un visage fermé, vieux ronchon que peu de choses arrivent à égayer un minimum. Car derrière son physique de jeune premier –quoiqu’un peu moins jeune maintenant, il se fait dur, peu conciliant avec son entourage et ce particulièrement quand la situation l’exige. La pitié, et le pardon ? Si l’on touche à l’un de ses protégés, alors il n’en est pas question. Et pourtant derrière ses airs de râleur, il est loin d’être mauvais, bien au contraire : il a juste sa manière à lui de le montrer.
petit cours d'histoire Le caractère particulier de Darren s’explique par une vie toute aussi spéciale. Si la majorité des métamorphes et autres louveteaux se mêlait aux hommes par obligation ou par souci d’intégration, l’enfant alligator lui, faisait son chemin au fin fond du marais avec son père et d’autres congénères à écaille, sa mère prétendument évanouie dans la nature. Chez Landry, le style de vie marginal se passait de génération en génération, bien que le paternel ne doive occasionnellement user d’une couverture pour des affaires en ville, et que l’alternative d’une éducation chez les humains ne lui ait été proposée dès le départ : parce que Jack ne voulait pas voir finir son seul fils analphabète, lui laisser une chance de choisir sa voie, il l’avait envoyé en primaire, dans une ville plus modeste que l’imposante Shreveport. Les manières de sauvageon de l’enfant trouvèrent à qui parler en la personne tyrannique qu’était son enseignante, mama des îles plus croyante que les apôtres eux-même. Elevé dans une liberté totale, Darren ne le supporta pas bien longtemps, s’enfuit régulièrement de l’école pour aller patauger dans un étang et finit par se transformer devant la classe un jour où Madame Pitre lui avait tapé sur les doigts de sa règle en bois. Aujourd’hui encore, on parle d’un petit garçon qui se serait transformé en alligator et, fin différant légèrement avec les faits, aurait dévoré son institutrice d’un claquement de mâchoire. Si seulement.
Après cet échec dans le monde humain, Darren s’était résolu à ne plus vivre qu’avec son clan, suivant son chef de père comme son ombre, trouvant son bonheur dans la vase graveleuse des marais parmi les siens. Le savoir se transmettait à l’oral, nourrissait l’imagination fertile du gamin, loin d’être stupide. Il fut amené à retourner en ville quelques fois dans son enfance, puis adolescence, et chacune de ses escapades le confortait dans son choix de vie –les vêtements le grattaient, les odeurs de bitumes l’asphyxiaient. Et cette nourriture cuite, pleine d’huile et de sucre, trop de saveurs pour un Darren habitué à une alimentation moins riche. Dans leur petit groupe de reptiles, on pouvait voir se créer un noyau soudé au milieu de ceux qui allaient et venaient, poussés au déplacement par la nature solitaire des alligators. La faute au côté humain, tout comme le fait que Jack eût été désigné comme leader –il n’y avait jamais de groupe sans hiérarchie.
Rien ne changea véritablement à l’âge adulte, si ce n’est cette humaine qui réussit à l’apprivoiser durant quelques mois. Poussé par son père, il l’avait fréquentée pendant quelques temps, enfilait même des vêtements lors de leurs rendez-vous, apprit à utiliser une fourchette –sans le couteau toutefois, une étape à la fois voulez-vous ?, et autres trucs qu’il jugeait stupides rien que pour ses beaux yeux. Amoureux ? Gare à vos bras si vous lui poser un jour cette question presque taboue. Toujours est-il que malgré ses efforts, elle finit par le tromper avec un autre, si elle ne le faisait pas déjà depuis le début. Cette fois encore il en tira une leçon : ne jamais s’attacher à une humaine lambda, particulièrement plantureuse ou non. Se méfier des grosses poitrines, surtout.
Puis il y eut cette nuit qui fit tout basculer, cette soirée maudite dont Darren portera la culpabilité toute sa vie. Jack avait décidé d’aller faire un tour en ville pour régler une question sur leur territoire avec un groupe de loups et son fils, comme d’habitude, avait refusé. Quelques heures plus tard, on avait retrouvé son corps sans vie dans un marais voisin, des balles logées dans sa chair tendre. Alors depuis, le blond a pris la suite avec l’accord de ses congénères, et est bien décidé à venger la mort du paternel qui lui a tout appris. Mais qui dit vengeance, dit recherches et qui dit recherches... Dit incursion dans la société humaine.
derrière l'écranpseudo ;; Mew Mew
âge ;; 20 ans
autre(s) compte(s) ;; Scotty & Gracie
où ai-je connu le forum ;; è.é
le mot de la fin ;; Prions pour que ce soit là ma dernière faiblesse x.x Et j'attends qu'on me valide cette fois è.é