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| ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Jeu 1 Sep - 14:08 | |
| Let's stroll in the woods while the wolf is not hereLa pleine lune n'était passée que depuis quelques jours, et malgré tout ce besoin de solitude était toujours là, tout au fond de son être. Plutôt sociable d'habitude, la rouquine passait rarement son temps à parcourir les bois, sinon lorsque ses instincts primitifs refaisaient surface, et ça faisait maintenant deux jours qu'elle n'avait vu personne. Sait-on jamais, à ce rythme elle aurait bien été capable de se jeter sur le premier venu, que ce soit pour le violer ou mieux, le déchiqueter du bout de ses petites dents de rongeur. Car oui, n'allez pas croire. En ayant essayé d'imiter sa sœur ainée en prenant la forme d'une tigresse, elle n'avait fait que réussir à s'allonger les dents, et rien de plus. Une nuit de débauche incroyable, sans aucun doute. Elle se rappelait même avoir eut du mal à adapter cette nouvelle morphologie aux noisettes qu'elle avait soigneusement planqué dans le trou d'un arbre le mois précédent. Bref, tout ça pour dire qu'elle tout, sauf d'humeur à parler avec le premier venu, ce qui l'avait poussée à courir jusqu'à la profonde forêt bordant Shreveport, vêtue d'un simple jean et d'un chemisier d'homme trop large pour elle, question de pratique. En effet, ce soir était celui des expériences, et rien ne devrait la retarder, encore moins ses vêtements. Quoique quand on connaissait sa tendance à foncer sans réfléchir, on pouvait presque se demander comment elle avait fait pour ne serait-ce que penser à se mettre quelque chose sur le dos. Lorsqu'elle passa une main fine dans l'éclat cuivré de ses cheveux, un soupir au bout des lèvres, l'irlandaise en était toujours à se demander comment elle allait se débrouiller maintenant. Seule sous la voûte sombre des arbres, avec pour seule compagne la douce caresse argentée de la lune sur sa peau, Siobhán en était rendue à se demander ce qui clochait chez elle lorsqu'elle titilla ses vêtements pour les lâcher avec nonchalance à ses pieds. Un problème de gènes ? Dans ce cas, il faudrait penser à étudier ça de plus près. Ou peut-être une simple incomptabilité entre son caractère enflammé et le contrôle requis pour maîtriser totalement sa transformation ? A choisir, elle préférait cette option. Au moins, ça ne demandait que quelques efforts pour ne plus être la honte de la famille Byrnes. Quoiqu'après avoir fugué, il restait encore à voir si on ne finirait pas par faire passer la fille cadette pour morte, histoire d'attirer un peu de sympathie venant de la communauté surnaturelle. Mais ce n'était pas le moment d'y penser. Durant deux heures, presque au compte goutte, la doctoresse en herbe enchaina les transformations. Un coup, l'écureuil se retrouvait avec une longue queue de renard. Le suivant, c'était un nez et une bouche de crocodile qui venaient remplacer son adorable petit nez habituel. Et on ne parlait même pas du mélange ahurissant que formaient le corps d'un rongeur avec les jambes d'un mulet. Ça, pour être le comble du ridicule... Quand elle s'arrêta, ce ne fut que pour donner un coup de pied rageur dans la pile de ses vêtements avant de prendre fébrilement sa culotte en dentelle noire et sa chemise pour les enfiler afin d'être plus à l'aise en se couchant sur un tas de feuilles, bras croisés derrière le crâne. Vu sa tête, elle n'était pas contente, quand bien même l'astre nocturne sous ses yeux apaisait petit à petit les battements de son cœur. Tout ça pour ça. Un jour, elle devrait penser à réclamer de l'aide à un autre métamorphe. Un jour. Quand elle aurait réussit à mettre sa fierté de côté. Et parlant de fierté, la belle tourna son regard rendu ambré par ses transformations consécutives vers l'ombre des bois, guettant la silhouette qui devait normalement venir avec l'odeur qu'elle venait de percevoir. Oh non, elle n'était pas inquiète, pas elle. Juste en colère contre elle-même, le pli crispé de ses lèvres pulpeuses en témoignant naturellement, et en posture pour le moins troublante puisqu'elle ne doutait pas un seul instant que le nouvel arrivant ne manquerait pas de remarquer les gouttes de transpiration qui faisaient luire ses cuisses fuselés. « ▬ Toi... » Entre le murmure et le grognement, l'unique mot qu'elle venait de sortir n'était pas la plus gracieuse invitation à faire la conversation. Dans un mouvement souple, la belle se positionna sur le flanc, allongeant un bras le long de son corps tandis que l'autre se repliait pour lui permettre de poser son menton dans la paume de sa main afin de mieux observer le visage parfait qui se dessinait maintenant à côté d'un tronc d'arbre. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle se décida à rougir, comme si la matinée pendant laquelle elle avait tenté de faire la forte tête face à lui se présentait par bouffées dans sa tête. C'est qu'elle avait presque oublié l'air sauvage que ses cheveux sombres lui donnaient lorsqu'ils retombaient sur son front, rebelles. Et son regard posé sur elle, évidemment. Entre amusement, colère et envie. Le genre de regard qui la troublait bien plus qu'elle n'aurait été capable de l'admettre. Ducan était un loup dans toute sa splendeur, son corps sculpté par les courses lors des soirs de pleine lune, l'esprit forgé par le commandement, précisément le type d'homme qui n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste, et qui le supportait d'autant moins. « ▬ Qu'est-ce que t'es encore venu chercher ? Tu n'as pas trouvé de proie plus à ton goût pour passer la nuit ? » Haussant un sourcil interrogateur, la métamorphe pencha légèrement la tête de côté. Comme si elle ignorait réellement ce qu'il lui voulait. Dernièrement, l'appel de la meute s'était fait plus pressant, même pour elle qui se vantait de ne pas avoir besoin d'aide. A tous les coups, il venait pour la première fois aborder le sujet de son point de vue avec elle, tout en s'offrant le bonus supplémentaire de la torturer comme il savait si bien le faire. Paresseusement, l'irlandaise étendit la main précédemment posée sur sa hanche pour se saisir de son pantalon abandonné, laissant trainer au passage soutien-gorge et chaussures. La ferme volonté de se montrer un peu plus habillée face à ce parfait exemple de mâle dominant ? Hum, un peu. Pour autant, bien qu'elle venait de replier le vêtement contre son ventre, elle ne semblait pas décidée à se relever pour l'enfiler, trop occupée à suivre les mouvements de son vis-à-vis de son regard perçant que pour oser esquisser le moindre geste. Il la troublait, voilà. Mais ça, hors de question qu'il puisse le remarquer. Question d'égo.
Dernière édition par Siobhán Byrnes le Lun 5 Sep - 17:37, édité 2 fois |
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Ducan Sullivan
reirei, slavish admin AVATAR : Gaspard Ulliel DC : Sugar & Blondy MESSAGES : 158 AGE : 26 ans UN COEUR : Éternel célibataire - mais ouvert à l'expérimentation féminine hehe! ♥ PROFESSION : Entrepreneur pour payer l'épicerie; chef de la meute ''Rash Claw'' pour le plaisir de vous dominer tous! ▬ Apprendre la vie à la fillette bridé, ça ou la castration, c'est un cas de force majeure!
▬ Garder Innocent à l'oeil, il a du potentiel ce nabot, quand il fait pas de conneries
▬ Lancer le concours de miss rash claw 2011 pour trouver la mère de mes enfants. Ou demander à Lily
▬ Augmenter le nombre de testostérone dans ma meute... c'est que ça manque cruellement d'homme. Bon après, j'ai rien contre un harem...
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Jeu 1 Sep - 15:49 | |
| Semaine de merde. À croire que la pleine lune suffisait à rendre toutes espèces confondues totalement dingue. Déjà, toute cette histoire de VI – laquelle mettait Eric hors de lui et le poussait à être encore plus emmerdant qu’à l’accoutumé avec son partenaire d’affaire viril et loup – n’avait en rien allégé sa semaine. Comme s’il n’avait pas assez de boulot entre la compagnie et la meute, sans parler d’une initiation à préparer, qu’il lui fallait en plus traquer discrètement certaines personnes suspectes pour découvrir d’où provenait le trafique. Bon… c’est que ça le concernait un peu quand même, le jus de vampire, consommé par n’importe qui, ça fait des conneries. Il l’avait appris à ses dépends des années plus tôt quand des troubles faits de son âge – à l’époque où son paternel contrôlait encore la meute – avaient assassinés et abusé d’une humaine sous influence de la puissante drogue. Il n’osait même pas imaginer les répercussions si cette substance était commercialisée… Et puisque les ennuis ne venaient jamais seuls, il y avait toute cette histoire de soumission dans la meute. Le simple fait que les plus jeunes de sa meute soient autorisés à exister sans être enchainés à un arbre jusqu’à l’âge de la maturité suffisait à faire de son quotidien un enfer. Combien de fois aurait-il à passer derrière Innocent ou Jérémy, à recoller les pots cassés et à effacer leurs conneries avant qu’ils apprennent à se contrôler? Il n’en savait rien, mais la question qui devenait principale était surtout, combien de temps sa tolérance serait toujours d’actualité. Il n’était pas connu pour son sang froid et ne comprenait tout simplement pas leurs enfantillages, lui qui avait été fin prêt et posé pour mener son clan alors qu’il avait à peine seize ans! C’est d’ailleurs ce dont il se plaignait en grognant, allongé sur le canapé de Tiffany, les yeux mi-clos, attendant que ses aspirines chassent le mal de tête qu’il endurait depuis quelques heures. N’eut été de son bras droit, il aurait probablement battu à mort un des gamins depuis longtemps, il n’y avait vraiment que cette peste pour faire entrer un peu de bon sens dans sa cervelle…Et qu’elle pour être assez clémente pour s’assurer que son mal de tête s’était dissipé avant de lui annoncer une mauvaise nouvelle… Malheureusement pour lui, la brunette – Cherry, une membre senior du clan et une informatrice en or – qui entra dans l’appartement n’avait pas cette douceur. D’ailleurs, c’était commun chez les loups de se squatter mutuellement, faire parti de la meute, c’était partager son territoire, sauf quand on est chef, évidement.
▬ J’ai entendu des rumeurs… on dit qu’une métamorphe se ferait passer pour l’un des tiens. C’est peut-être que des racontars… mais par les temps qui courent et avec cette histoire de jus de vampire… je pense qu’il faut être prudents…tu sais comme moi que la meute au complet risque d’y passer si les suceurs de sangs s’imaginent qu’on participe au commerce de VI et que cet imposteur est lié à nous. On a beau être futés et forts… on ne fait pas le poids contre eux… tu veux que je m’en charge?
Normalement, il aurait accepté sans hésiter de confier ce genre de mission à Cherry, pour la simple et bonne raison qu’elle était une redoutable louve et que son professionnalisme n’était plus à prouver… seulement, cette fois-ci, il se redressa en secouant la tête. Pas question de laisser un sbire se charger d’un truc aussi important. Il n’était pas question de guerre de territoire là, c’était une question de fierté, qu’on salisse le nom de sa meute était hors de question. Imaginez une seconde que cette peste menteuse ait un lien avec le trafique, Cherry avait raison, ça serait la fin. Et il refusait de passer à l’histoire comme la brute qui avait conduit sa meute à la mort. Frottant ses tempes du pouce et de l’index, la tête un peu moins lourde grâce aux médicaments, il s’était redressé en affichant son air assuré, chieur au possible et beaucoup plus autoritaire. C’était probablement grâce à cette prestance naturelle, à ce charisme, cette aura de « tu la fermes ou je t’arrache la tête » qu’il avait son rôle de chef. Et un bon chef, ça prend les devants. Écoutant ce que la brunette avait à raconter, il fini par comprendre que l’intrus avait été aperçu dans les bois pour la dernière fois. Et bien qu’à cela ne tienne, il règlerait ça le soir même. Et non, nous refusons d’admettre qu’il préférait traquer une métamorphe plutôt que d’endurer une seule seconde de plus la compagnie de son informatrice. Il la connaissait assez pour savoir que la prochaine mauvaise nouvelle serait en lien avec ses recrues et pour une fois, il préférait qu’elle la boucle et qu’elle s’en charge elle-même. Parce que s’il devait une fois de plus nettoyer derrière Jérémy ou Innocent, il était certain de les battre à mort dans un avenir rapproché.
Sautant dans son pick-up – tu vois moi aussi je mets en place les items du viol – notre chef de meute s’était diriger vers la forêt bordant Shreveport. Ça, c’était SON territoire, là où toutes les courses du clan se déroulaient, les cérémonies, les fêtes, c’était leur lieu et d’ailleurs, tout était aménager à cet effet. En passant par les cabanes abandonnées contenant fringues et vivre – au cas où ils décideraient de passer la nuit ou de reprendre forme humaine et de rentrer sans leur habits – jusqu’aux emplacements stratégiques pour des feux de camps, bref, tout. Enfonçant son véhicule entre les arbres, il attendit d’être caché par le feuillage et non remarquable de la route pour sortir et planquer des clés dans la poche arrière de son pantalon qu’il retiré tout aussi rapidement, le balançant à l’arrière du pick-up. Tel un spécialiste du retirage de fringue, en moins de deux, il finit de balancer la totalité de ce qui le couvrait dans un tas. Rien à foutre au fond, il aurait l’odorat plus fin et les sens plus alternes sous forme de loup. Et puis, sentir l’air frais sur sa peau naturellement plus chaude, c’était agréable, ça éveillait tous ses instincts de chasseur. Observant le ciel avec un air énigmatique pour la lune, unique fidèle, il amorça sa transformation. Pure sang, il ne lui fallut pas plus d’une minute pour avoir entièrement – et sans douleur malgré les craquements sourds de ses os changeant de forme – pris son apparence de loup. Même dans cette peau, il était énorme, une fois et demi la taille d’un loup normal – même pour un deux nature, lesquels sont naturellement plus gros, c’était imposant – le pelage gris et beige, un mélange unique et purement sauvage. N’eut été de cet éclat humain, brillant et calculateur dans ses yeux toujours d’un bleu unique, il aurait été méconnaissable. Hurlant à la lune, il se mit à errer, se faufilant entre les arbres comme une bête, le museau au sol, suivant une piste invisible… une odeur d’écureuil géant? Silencieusement, furtivement, il se retrouva au bout de plusieurs minutes dans un coin plus sombre de la forêt. Il approchait. D’ailleurs, il s’était glissé entre les buissons, le regard brillant, remarquant une jeune femme. Bon... il allait s’en tenir à la règle numéro un, ne jamais être vu en pleine transformation. Retournant sur ses pas de quoi – vingt mètres, il se retrouva un cercle de pierre – le lieu de rassemblement – et repris forme humaine afin d’ouvrir un coffre contenant, théoriquement, des fringues. Qu’un jeans, bon ça ferait l’affaire. Enfilant l’unique tissu, il c’était approché à nouveau…
Son regard perçant se posa finalement sur la tignasse rousse. Il l’aurait reconnu parmi mille, sans compter son odeur caractéristique... Étonnant qu’il n’ait rien remarqué la première fois – elle devait être trop ivre pour que ça paraisse – mais cette fille… n’était pas humaine. Un sourire cruel- moqueur apparu sur ses lèvres alors qu’il l’admirait, allongée sur le sol, fort peu vêtue. Bon… quitte à arrêter quelqu’un ce soir, au moins elle était canon… Et puis comme ça, couverte de poussière, à même le sol, ses envies de loup lui revenaient… Remarquant enfin sa présence, elle lâcha un grognement : « Toi… » qui fit hausser les épaules au jeune homme. S’approchant, sortant de sa cachette derrière l’arbre, les mains négligemment dans les poches de son jeans, ne se souciant pas une seconde de son torse exposé ou de ses pieds nus – les loups n’ont généralement pas de gêne face à leur forme dénudée, il lui tira son plus beau sourire. Celui qui faisait briller ses yeux d’un éclat joueur, ressortir sa fossette et qui dévoilait ses canines un brin trop pointue pour être humaine… Son air de prédateur. Le plus marrant, c’est qu’elle cherchait ses fringues… Elle, timide? N’eut été de la gravité de la situation, il se serait moqué… Non attendez, pourquoi se priver des bonnes choses! Surtout quand elle lui tendait une perche : « Qu'est-ce que t'es encore venu chercher ? Tu n'as pas trouvé de proie plus à ton goût pour passer la nuit ? » Si elle voulait se la jouer fille assurée, elle devrait éviter d’être rouge pivoine…
▬ … Je te manquais à ce point rouquine? Assez pour que je te retrouve allongée à moitié nue… essoufflée... Tu faisais une séance « d’exercices » en solitaire hmmm? Et sur MON territoire?
On se demande quel genre d’exercice il avait en tête… Bah, vu la façon dont il la dévorait du regard, comme un chien devant un morceau de viande, luttant contre l’envie d’en découvrir la saveur, il n’y avait nul doute. Oh pas qu’il la croit aussi désespérée pour s’offrir des plaisirs solitaire au milieu des bois – ou aussi dérangée – mais se payer sa tête était un pur plaisir. Son regard provocant, arrogant la déshabillait sans aucune gêne, alors qu’il faisait un pas de plus vers elle, prenant son ton moqueur pour lui murmurer avec défi :
▬ C’est sympa d’enfiler tes fringues pour moi… ça me fait changement du strip-tease que tu m’as offert l’autre soir…
À ces mots, il avait laissé une main chaude glisser dans les épais cheveux roux, en tortiller une mèches un moment, louchant sans aucune retenue sur les courbes que cette chemise ample masquait… Puis, relâchant la mèche, il avait reprit son air assuré, fendant, son air de chef qui a une mission à faire – et ce n’est pas se trouver une femme.
▬ Mais hélas, je ne suis pas ici pour tes beaux yeux. Je cherchais quelqu’un… une métamorphe qui se fait passer pour un loup…
Le ton était accusateur, et une lueur sadique brillant dans ses iris. Nous y voilà, l’homme qui a tué son propre père, le type qui ferait n’importe quoi pour sa meute….Et le loup curieux qui malgré tout voulait savoir pourquoi elle faisait ça. Elle n’aurait eu qu’à demander et, si elle était réellement une métamorphe capable de prendre une forme intéressante – genre Morri’ ou Tiffany, il n’aurait accepté à bras ouverts dans sa meute. Ça ne pouvait pas être pire qu’une fillette bridé et totalement hystérique, un gamin alcoolique ou un couple de grande folles… Non? Reniflant comme s’il était toujours sous sa forme poilue, humant son parfum, il lança, intrigué, sans la quitter les yeux :
▬ Même à distance… tu n’as pas l’odeur d’une louve. Alors, tu préfères avouer tout de suite et supplier pour mon pardon? Qui sait… je serai peut-être clément si tu me montres en quoi t’arrives à te changer, chétive comme tu es, on ne doit pas être loin du lièvre… Ou du petit chaperon rouge… qui voulait jouer avec le loup.
… Ok il pouvait se payer sa tête. Elle n’avait pas l’air très menaçante, il ne lui faudrait qu’une main pour la plaquer au sol en cas d’attaque… |
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Jeu 1 Sep - 17:00 | |
| Cette odeur animale, enivrante... Ça et son regard électrique, c'est tout ce qu'il fallait à la rouquine pour essayer de faire croire à tout le monde qu'elle ne rougissait pas et que c'était juste le reflet de ses cheveux qui se propageait à ses joues. Difficile à croire, voir impossible, mais face à Ducan, tout était bon. Surtout ce qui paraissait le moins logique dans toute la liste des excuses qu'elle était capable de lui sortir en un temps record tellement elle se pressait à tenter de lui échapper, l'air de rien. Enfin, ce n'était pas comme si c'était lui qui allait lui rappeler toutes les bêtises qu'elle avait bégayé au réveil entre ses bras. Non, c'était plus le genre à vous décrire en détail les gémissements que vous aviez poussé durant votre nuit de folie, ou à glisser une main le long de votre corps pour vous rappeler qu'il y a d'autres raisons que le froid pour frissonner. Comble du comble, il fallait qu'il soit presque nu, ce qui ne faisait qu'en rajouter au trouble de la jeune irlandaise qui, après une petite dose de provocation, ne put résister à l'envie de détourner discrètement le regard. Pas qu'elle était gênée d'observer le corps d'un homme, d'habitude. Non, ça, ça lui était réservé. Ne serait-ce que pour lui faire croire qu'elle était tout à fait insensible à la vue. Et pourtant, croyez bien que de voir ses muscles rouler sur sa peau alors qu'il s'avançait d'un pas ondulant ne faisait absolument rien pour la calmer, loin de là. Après tout, il n'y avait que deux jours qu'elle avait ressentit le besoin viscéral de se faire prendre à même le sol sans plus de manières. C'est en lui jetant le regard le plus désintéressé possible que la belle resserra indistinctement ses longs doigts blancs sur le tissu de son jean, sans pour autant faire mine de se redresser pour l'enfiler. Après tout, il était déjà censé l'avoir vue dans une tenue autrement plus... Non, sans tenue, en fait. De plus, rien que l'idée de bouger lui donnait des sueurs froides. Au vu de l'air prédateur qu'il affichait, il serait bien capable de l'arrêter dans son mouvement, et pas forcément de la manière la plus douce qui existe au monde. « ▬ Me manquer ? Dans tes rêves. Tu as été tellement bon l'autre soir que je ne m'en rappelle même plus, c'est pour dire comme tu peux marquer les esprits. » Ça, c'était mieux, beaucoup mieux. Tellement mieux, en fait, que Siobhán en vint même à relâcher la pression sur le pantalon, lui envoyant pour le coup un regard remplis de fierté à peine contenue. Que voulez-vous, quand on a l'occasion d'envoyer une droite à un boxeur professionnel, ça a tendance à faire remonter sa propre estime. Même quand on est rien de plus qu'un vulgaire écureuil et que, debout, on fait facilement deux têtes de moins que l'homme qu'on vient de rembarrer. « ▬ Mais c'est vrai que ton odeur imprégnant ces bois, mhh... Ça aurait dut me mettre sur la piste. C'est moi où tu marques ton territoire comme un vulgaire chiot ? » Et de deux, victoire ! Enfin ça, elle savait qu'elle risquait de le payer assez rapidement, mais quand on la connaissait bien, on savait que la belle n'était pas du genre à prêter attention à ce genre de détail. Et quand bien même, il l'avait cherchée. Dès le premier jour, il l'avait cherchée. Et vu le talent qu'elle avait développé la première fois, il était temps d'avoir un peu plus de mordant cette fois-ci, et surtout quelque chose de plus crédible à se mettre sur la langue. La sienne, par exemple, serait... Non ! Non Sio, n'y pense même pas. Ce n'est pas parce que Monsieur se permet de dévaler tes courbes du regard que tu dois forcément te demander à quoi ressemblait réellement cette nuit avec lui. Hors justement, il fallait qu'il fasse une insinuation sur le sujet pile au moment où elle se sentait enfin en bonne position. D'ailleurs, c'était quoi cette main dans ses cheveux ? Il tenait à se prendre une enième gifle où elle rêvait ? « ▬ Tu as l'air de bien t'en plaindre, dis-moi. Surtout, ne te gênes pas. » Par réflexe, l'irlandaise le foudroya du regard et fini même par écarter sa main d'elle du bout des doigts, comme si elle éprouvait un certain dégoût à le toucher. Dur de faire croire ça, alors que sa peau chaude contre la sienne durant quelques micro secondes avait suffit à accélérer les battements de son cœur et à approfondir le jeu de lumières dorées dans son regard. Heureusement qu'il semblait avoir d'autres préoccupations que son corps pour le moment, ou tout du moins certaines qui dépassaient à l'heure actuelle le plaisir des yeux. « ▬ Pauvre métamorphe. Avec toi à ses trousses, elle risque d'en baver. » Malgré le sourire moqueur qu'elle lui adressait pour mieux se convaincre que son ton accusateur et la lueur sadique dans ses yeux électriques ne lui étaient pas destinés, la rousse n'en menait déjà plus large. Il savait, c'était indéniable. Nier n'était qu'une pure forme de résistance supplémentaire, pour mieux se donner un air parfaitement à l'aise. Ce qu'elle n'était bien entendu pas, il suffisait de voir son regard se rétrécir dangereusement, se plongeant dans celui du chef de meute pour le défier d'en dire plus. Ce qu'il ne se gêna pas de faire aussitôt, glaçant aussitôt son sang dans ses veines. Sans prévenir, à croire que l'humeur faisait tout, la demoiselle avait l'impression de sentir avec plus de force la brise souffler sur son corps, gelant sa sueur et provoquant de longs frissons au bas de son échine. D'un coup, il avait l'air trop près pour rester rassurant. « ▬ Avouer ? Supplier ? Tu me connais mal. Quant à ta clémence, ai-je besoin de préciser où tu peux te la mettre ? » Oh, allons, ce n'était pas réellement impoli. Après tout, elle aurait put aussi bien lui décrire en détail ce qu'elle en faisait, de sa clémence. Ce type pouvait-il d'ailleurs faire preuve d'un sentiment pareil ? Après avoir abusé d'une pauvre fille ivre, elle en doutait. Toutefois, dès qu'il ouvrit la bouche pour la traiter de lièvre, elle leva la main en nonobstant complètement le reste de sa phrase, les lèvres légèrement retroussées sur un grognement. La seconde suivante, elle lui envoyait la paume de sa main droit sur le visage, bien déterminée à ne pas le laisser se jouer d'elle de cette façon. Il n'y avait qu'elle pour pouvoir se permettre d'être insultante envers sa transformation, et ce ne serait certainement pas lui qui gagnerait à ce petit jeu. De là à oublier que ce type était le chef de la meute de garou de Shreveport, il n'y avait qu'un pas qu'elle franchit dès que le coup résonna dans le calme apparent de la nuit. Enfin, elle n'allait quand même pas s'excuser auprès de quelqu'un d'aussi arrogant. « ▬ Je ne te permet pas... De me considérer comme un jouet... ! » Et de fait, malgré sa taille et la finesse de son corps, la demoiselle ne manquait pas de force dans les mains, ni d'une certaine classe alors même qu'elle fulminait littéralement de colère, ses yeux envoyant des éclairs et sa chevelure s'étant éparpillée le long de ses épaules comme pour souligner le côté bouillonnant de sa personnalité.
Dernière édition par Siobhán Byrnes le Dim 4 Sep - 13:49, édité 1 fois |
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Ducan Sullivan
reirei, slavish admin AVATAR : Gaspard Ulliel DC : Sugar & Blondy MESSAGES : 158 AGE : 26 ans UN COEUR : Éternel célibataire - mais ouvert à l'expérimentation féminine hehe! ♥ PROFESSION : Entrepreneur pour payer l'épicerie; chef de la meute ''Rash Claw'' pour le plaisir de vous dominer tous! ▬ Apprendre la vie à la fillette bridé, ça ou la castration, c'est un cas de force majeure!
▬ Garder Innocent à l'oeil, il a du potentiel ce nabot, quand il fait pas de conneries
▬ Lancer le concours de miss rash claw 2011 pour trouver la mère de mes enfants. Ou demander à Lily
▬ Augmenter le nombre de testostérone dans ma meute... c'est que ça manque cruellement d'homme. Bon après, j'ai rien contre un harem...
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Ven 2 Sep - 19:46 | |
| La dernière personne qu’il s’attendait à trouver là, c’était bien cette peste à la con…et encore moins allongée dans cette tenue. C’est donc purement pour s’assurer de son identité – on y croit – qu’il l’avait dévoré du regard un moment, parcourant chacune de ses courbes, il faut connaître l’ennemie quoi? Et puis pourquoi se priver d’un morceau de viande aussi nonchalamment exposé? Sans être un gamin incapable de maîtriser ses hormones, il savait reconnaître un spécimen réussi de femelle quand il en croisait un… Et dire qu’il c’était vraiment imaginé devoir régler un problème… si la plus grande peur de sa meute se révélait être cette harpie, alors ils étaient en sécurité parce que même en se forçant, elle n’arriverait pas à grand-chose avec des bras aussi maigres! Il aurait pu rester là plus longtemps, dans l’ombre, ne pas se faire remarquer si cela avait été son but seulement, il voulait en finir. N’ayant eu aucune envie de passer incognito, il avait assez rapidement été remarqué par la belle, ce qui lui tira un sourire d’emmerdeur alors qu’il s’approchait d’elle sans prendre la peine de sembler surpris… ou même agréable. Après tout non seulement il venait régler un problème de meute…mais en prime, elle était une métamorphe. Bien que certaines amitiés – lire ici des membres de sa meute – lui aient appris à respecter certaines double-nature non-louves, il avait toujours cette prédisposition à se considérer comme supérieur et à regarder de haut tout ce qui n’était pas son reflet dans un miroir. Lentement, il s’était pourtant approché d’elle, le regard brillant d’une lueur surnaturelle – amusé? Impossible de décrypter ses émotions, son visage était aussi immobile que le marbre, sauf pour ce sourire en coin purement chiant. Le genre qui donne envie de lui arracher la tête ou de reproduire la scène du pick-up, au choix. N’importe qui d’autre aurait opté pour une approche amicale, galante, histoire de soutirer des renseignements. Hélas, ayant hérité de virilité à l’état brute de par ses gênes, la douceur et la candeur n’avaient jamais fait parti de ses prédispositions naturelles. Autant y aller en moquerie, la regarder comme une faible et la remettre à sa place… Ou se mériter des insultes. « Me manquer ? Dans tes rêves. Tu as été tellement bon l'autre soir que je ne m'en rappelle même plus, c'est pour dire comme tu peux marquer les esprits. » … Facile. Ne laissant rien deviner sur son visage toujours aussi indifférent, il se contenta de sourire de plus belle, de faire un pas vers elle et de se permettre une main dans ses cheveux. Il serait si facile de lui broyer la nuque s’il en avait envie… et c’est précisément le point qu’il tenait à démontrer en l’observant comme un loup affamé, répliquant avec un ton arrogant, moqueur, typique à sa personne :
▬ T’as qu’un point valide dans ta tirade : j’ai été bon. Après, le fait que t’en ais aucun souvenir c’est probablement du à la facilité avec laquelle tu passes de lit en lit et que t’écartes les cuisses…tu sais que tu pourrais en faire un métier?
Charmant, vraiment. Ne cherchons pas plus loin la raison de son célibat, son manque de capacité sociale avec les femmes en sont certainement la vraie raison. Traiter une potentielle partenaire de rodéo endiable de trainée? Bah… c’était une façon comme une autre de se payer sa tête, toujours avec cet air suffisant, les mains dans les poches comme elle avait chassé sa pattes de ses cheveux roux… En même temps, pour Ducan, la femelle n’était bonne qu’à cela, porter les enfants, ça faisait de lui un être atrocement conservateur… et extrêmement protecteur, pour les quelques femmes qui avaient de l’importance pour lui. Dieu seul sait que s’il avait identifié l’intrus comme était la cadette des Byrnes, il aurait probablement changé de refrain par respect pour sa sœur… M’enfin, il était chieur et provocant ce soir. Mais que voulez-vous, il ne pouvait pas changer qui il était : un être profondément misogyne, un homme pour qui la force brute était la valeur de base, alors forcément, il ne pouvait que scruter les femmes – et les gays notons le bien – comme des faibles, des créatures frêles méritant protection… ou menace. Dans le cas de Sio’ il avait opté pour la seconde option. « Mais c'est vrai que ton odeur imprégnant ces bois, mhh... Ça aurait dut me mettre sur la piste. C'est moi où tu marques ton territoire comme un vulgaire chiot ? » Elle osait, la chipie? Son regard bleuté s’était accroché au sien alors qu’une expression énigmatique allumait ses traits. Ok c’était malsain, c’était tordu, mais il n’y pouvait rien, la réalité était ainsi : chaque pique lancée par la rouquine éveillait en lui de drôles de sensations.
Il aurait eu envie de la prendre là, contre un arbre, juste pour lui prouver qu’il était le dominant, pour lui démontrer qu’il pouvait en faire ce que bon lui semblait… pour… pourquoi d’ailleurs? Cette fille était folle, c’est d’ailleurs la pensé qu’il imposa dans son esprit. Elle lui tenait tête – et alors, elle devait être démente, pas courageuse… Il n’y avait que cette solution. Bien décidé à avoir de dernier mot contre l’écureuil, il avait ramené sur le tapis leur prétendue nuit ensemble. La vérité étant qu’il ne s’était rien passé parce que, aussi chieur puisse t’il être, quand il l’avait vu dans le pétrin, avec ses voyous… ses instincts de protecteur étaient ressortis. Coïncidence ou véritable coup du destin? Impossible de le savoir. Sa voix était posé, calmé et assurée, rauque au possible alors qu’il lui susurrait des obscénités, la voyant rougir avec satisfaction. « Tu as l'air de bien t'en plaindre, dis-moi. Surtout, ne te gênes pas. » À peine avait elle retiré sa main d’elle, qu’il faisait un pas en sa direction, inclinant tout son corps vers elle pour chuchoter à son oreille :
▬ Comment dire, si tu avais pu le compléter jusqu’au bout dans trébucher pour cause de boisson, ça aurait été plus intéressant… Et puis tu sais, des femmes bien roulées j’en vois plusieurs par semaine… alors une planche à pain de ton calibre, j’faisais dans la charité.
Lui tirant son sourire de sans cœur, il s’était reculé un peu, roulant les épaules – exposant ses muscles plus qu’enviable – observant finalement son éternelle complice, la lune, en soulevant le point de la métamorphe. Ses sens étaient aux aguets, traquant toute parcelle d’angoisse chez sa vis-à-vis, jubilant de voir son regard fuyant et son ton beaucoup moins assuré que précédemment. Bingo. « Pauvre métamorphe. Avec toi à ses trousses, elle risque d'en baver. » … Il aurait pu l’accuser, lui dire dès maintenant qu’il était au courant mais, à quoi bon s’enlever le plaisir de la voir patauger pour se trouver une excuser hmmm? Il avait ouvert la bouche, le ton sérieux, trop sérieux, la mine sombre et le regard prédateur, sauvage… animal. Nul doute qu’il ne sourcillerait même pas en mettant ses menaces à exécution, il y avait cet aura chez lui, véritable bloc de musque en prime, qui ne laissait pas place à la rigolade. Le défier, c’était tout bonnement signer son arrêt de mot. Il n’avait qu’un seul maître : lui-même. Et jamais il n’avait laissé qui que ce soit l’arrêter. Famille ou amis… N’avait-il pas tué son père de sang froid pour dominer la meute?
▬ N’est-ce pas… après tout, je ne suis pas exactement de bonne humeur face à cette usurpation… Alors quand j’aurais mis la main sur cette menteuse… je pourrais m’amuser un brin… briser un à un ses os délicats… la déchiqueter en pièce…. Ça fait si longtemps…
Passant sa langue sur ses lèvres charnues au même moment, il avait une seconde eut cet air absent, comme nostalgique d’une bonne tuerie… Mais bon, elle était faible, il pouvait quand même lui donner une chance… non? D’avouer….elle serait mignonne à quatre pattes à supplier… Ou autre chose, mais nous tairons ses possibilités pour le moment. Quand il était question de sa meute, les questions de jambes en l’air passaient en second plan. « Avouer ? Supplier ? Tu me connais mal. Quant à ta clémence, ai-je besoin de préciser où tu peux te la mettre ? » … À ces mots, il haussa un sourcils, s’approchant d’elle sans prévenir, contrôlant tant bien que mal sa fureur de la voir si … rebelle. Mais son ton c’était fait plus froid, plus menaçant alors qu’il la scrutait, meurtrier.
▬ Non TU me connais mal. Si je veux que tu supplie, alors tu le fais, et si je te demande d’avouer et de te soumettre, tu fermes ta gueule et tu le fais… parce que vraiment, tu n’as aucune idée à qui tu as affaire et si tu tiens à ta peau, tu feras tout ce que je t’ordonne!
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne supportait pas d’être contrarié. Et encore moins par une femme… sauf que celle là devait être suicidaire parce qu’elle venait – encore – de lui mettre une claque. « Je ne te permet pas... De me considérer comme un jouet... ! » Un jouet? L’effet de surprise, la paume brûlante heurtant sa joue n’avait duré qu’une seconde, mais c’était assez pour faire bouillir le sang dans ses veines. En moins de deux, il l’avait brutalement attrapé par les cheveux, à la nuque, la forçant à relever son minois vers lui, à plonger son regard dans le sien, défiant, froid, envoutant – il l’avait également plaqué contre l’arbre le plus près, ne se souciant que peu de l’écorce contre son dos et du choc, il ne savait pas être délicat.
▬ Assez!
Ok c’était un vrai homme des cavernes, mais il avait l’habitude de gérer des loups, il ne faisait pas dans la délicatesse. La retenant toujours, il c’était penché vers elle, air toujours aussi menaçant. Elle l’avait cherché, elle était allé trop loin… et la partie la plus horrible de lui se trouvait… excité par tant de provocation, éveillé par la violence qu’elle inspirait en lui. Il n’aurait qu’à la prendre là, maintenant, et à la tuer ensuite… ça règlerait deux problèmes, celui de ses sens de plus en plus présent par l’arrogance de la rouquine. Jamais personne ne lui avait tenu tête comme ça…. C’était suffisant à lui faire perdre la tête.
▬ Tu n’es pas vraiment en état d’exiger quoi que ce soit de moi… Si j’ai envie de jouer avec toi, ce n’est certainement pas avec ce corps de fillette que tu vas m’en empêcher…
Relachant finalement sa prise, il avait bien volontairement laisser ses mains errer sur les courbes de la demoiselle, en chemin vers ses propres poches. Puis, ayant retrouvé son calme et son sourire supérieur, il lui avait donné une seconde chance. Ah Ducan… t’es trop sympa!
▬ Alors maintenant tu t’expliques! Je n’ai certainement pas toute la nuit à ta disposition alors je te conseille de faire vite… |
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Ven 2 Sep - 22:10 | |
| Se tenir devant Ducan, c'était un peu comme prendre le grand huit. La promesse d'être malade au bout d'une simple mise en bouche. Alors se trouver allongée à ses pieds, position involontairement langoureuse prime, ça relevait de... La roulette russe. Avec la certitude que la balle avait déjà votre visage en pleine ligne de mire. Dangereux, quoiqu'on fasse. Alors elle pouvait rougir, se moquer, crier, répliquer, rien ne serait jamais suffisant pour revenir sur un chargeur vide : Dès le début de l'échange, la rouquine savait déjà qu'elle avait perdu. Le tout résidait dans le fait de ne pas lui montrer, lui qui était déjà assez ravi par sa présence pour ne manquer d'être hilare si elle abandonnait aussi facilement. A le regarder d'en bas, la belle pouvait déjà presque crier au suicide. Le courage n'avait plus de part dans cette histoire, loin de là. L'infime peur qui remontait le long de son corps, par contre, semblait en avoir plus à dire qu'elle ne l'aurait voulu. Cet homme était loin d'être un crétin aveugle, et il discernait aussi bien qu'elle les émotions puissantes via son odorat tout particulier. Du coup, elle n'avait vraiment rien trouvé de mieux que d'accuser sa virilité, le laissant de mauvaise grâce porter la main à ses cheveux. Si proche de sa nuque. Si proche du néant. Malgré son envie de rester la plus neutre possible, l'irlandaise avait fait une brève grimace au contact auquel il l'avait forcée pour éloigner cette main écœurante de sa personne. Non, la vérité était un peu différente. La chaleur qu'il dégageait, si semblable à la sienne tout en étant différente, avait provoqué un frisson d'envie dans son bas ventre. Mais ce n'était certainement pas ça qu'elle lui montrerait – Elle ne faisait pas partie des louves de sa meutes, et n'était donc pas obligée de se plier au jeu de la femelle en chaleur, bien que ce fut exactement le rôle qu'il lui donna pour répondre à sa tirade. « T’as qu’un point valide dans ta tirade : j’ai été bon. Après, le fait que t’en ais aucun souvenir c’est probablement du à la facilité avec laquelle tu passes de lit en lit et que t’écartes les cuisses… Tu sais que tu pourrais en faire un métier ? » Sourcils froncés, elle le dévisagea. Après ça, on pouvait s'étonner de le voir vaquer de femme en femme et de se récolter des gifles monumentales à longueur de temps. Rien que pour ça, la belle tenta de garder un visage neutre pour cacher la colère monstrueuse qui faisait sa petite escalade dans sa tête. Elle aurait eut des pouvoirs magiques que ce type serait déjà en train de griller dans le septième enfer. Sans succubes, option personnelle. « ▬ En faire un métier ? Non, tu m'excuseras, c'est bien plus qu'un art, c'est un plaisir. Figures-toi qu'en plus je me rappelle de tous mes amants, donc si j'ai oublié ta performance, ce n'est que parce qu'elle était minable à côté des autres que j'ai connus. Mais ma foi, j'avais oublié qu'une femme était facile quand un homme n'est rien de plus qu'un don juan. » Tant qu'à faire, il allait peut-être la lâcher maintenant. Normalement, grignoter point pas point la virilité d'un loup, c'était comme lui porter le coup fatal. Celui-ci serait peut-être assez efficace que pour lui retirer toute capacité de procréer ? Ah, quel plaisir ce serait. Pas de mini-Ducan sur terre pour venir déranger d'innocentes métamorphes durant leurs entrainements nocturnes. De fait, histoire de répondre à cet air suffisant qui lui donnait déjà envie de lever la main, Siobhán se contenta d'esquisser un fin sourire de chat parfaitement repu. Et de fait, elle était assez satisfaite de sa réponse que pour se permettre de s'étirer langoureusement sur son lit de feuilles et de mousses, posant finalement la tête sur son bras étendu, le regardant de son profond regard doré. Aucun doute qu'elle avait pratiqué récemment et que son état mental ne risquait pas de lui permettre de contrôler cette charmante modification physique. Mieux : Ça lui permettait de voir le dessin de chaque muscle, la crispation des épaules, le blocage du rictus alors même qu'elle en rajoutait sur le fait qu'il n'était rien de plus qu'un bébé chien en recherche d'admiration. Qui devait pisser pour ça, d'ailleurs, ce qui ne gâchait pas l'image, loin de là. Seulement voilà, le loup-garou n'était pas du genre à laisser un sujet sans commentaires, et encore moins celui de leur nuit soi-disant magique. De magique, elle ne voyait que le fait d'avoir oublié, en fait. « Comment dire, si tu avais pu le compléter jusqu’au bout sans trébucher pour cause de boisson, ça aurait été plus intéressant… Et puis tu sais, des femmes bien roulées j’en vois plusieurs par semaine… Alors une planche à pain de ton calibre, j’faisais dans la charité. » Cible en visualisation. Missile tiré. Cible touchée. Constatation des dégâts : Destruction totale. Troublée, la belle baissa la tête et écarta sa chemise déboutonnée du bout des doigts, vérifiant qu'ils parlaient bien de la même chose. Attaquer une Byrnes sur son corps, c'était prendre des risques. D'autant que la cadette n'avait jamais eut à se plaindre jusque là, de ce corps joliment dessiné en courbes et en vallées. Le rouge lui monta aux joues, se propageant rapidement jusqu'à la racine de ses cheveux et le bout de ses oreilles, enflammant chaque parcelle de son corps. Encore gelée quelques instants plus tôt, voilà qu'elle se sentait prête à étouffer de chaleur. « ▬ C'est sûr que les Pamela Anderson, ça doit être plus sexy. » Alors pourquoi sa mine s'était-elle fait boudeuse, pourquoi son cœur s'était-il accéléré comme un crétin à l'idée qu'il préfère les poitrines énormes à celles délicatement proportionnées ? Quand même, elle était loin d'être plate. Reboutonnant soigneusement son vêtement, juste sur le principe qu'elle avait été vexée, Sio reporta son attention aux paroles de son tortionnaire, essayant de continuer sur sa lancée de fille sûre d'elle en plaignant la métamorphe qu'il recherchait. Elle, en l'occurrence. Ce n'était pas comme si il en avait plein la ville pour se faire passer pour des louves, loin de là. Ni comme si il était convaincu par sa misérable réplique. « N’est-ce pas… Après tout, je ne suis pas exactement de bonne humeur face à cette usurpation… Alors quand j’aurais mis la main sur cette menteuse… Je pourrais m’amuser un brin… Briser un à un ses os délicats… La déchiqueter en pièce…. Ça fait si longtemps… » D'accord, à bien y réfléchir, il semblait sérieux. Un peu trop sérieux pour le coup, même, ce qui ne manqua pas d'attirer un tremblement léger au niveau des bras de la jeune doctoresse, la poussant à crisper ses doigts, l'un dans la mousse et l'autre sur le bord de sa chemise. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il savait parfaitement comment propager la peur dans le corps de qui de droit, et qu'elle aurait presque avoué sur le coup si elle n'avait pas eut une fierté à respecter. Sans doute la croyait-il faible. Il avait tord. Sur toute la ligne. Du coup, elle joua à la plus maligne, juste pour le plaisir de voir qu'elle perdait encore puisqu'il se rapprocha de son corps frêle en moins de temps qu'il en faut pour le dire, la regardant de bien trop haut à son goût. Le grand méchant loup était de sortie, et il ne lui manquait que la cape pour faire office de petit déjeuner gratuit. « Non TU me connais mal. Si je veux que tu supplie, alors tu le fais, et si je te demande d’avouer et de te soumettre, tu fermes ta gueule et tu le fais… Parce que vraiment, tu n’as aucune idée à qui tu as affaire et si tu tiens à ta peau, tu feras tout ce que je t’ordonne ! » Elle n'avait jamais dit oui à son père. Elle en ferait de même pour lui. Comme si elle avait envie de connaître un être aussi égocentrique, de toute façon. D'autant qu'à la prendre pour une petite créature dénuée de ressource tout juste bonne à agrémenter son temps de manière agréable, il pouvait rêver. La main vola, et vola, tandis qu'elle-même se redressait en position assise, le regardant comme si il était la pire larve qu'elle n'ait jamais vu au monde. Si il voulait faire le dur, pourquoi n'avait-il pas commencé là ? Lui attacher les mains aurait été moins risqué pour lui, et... Dans un gémissement perceptible, la belle porta les mains à sa chevelure cuivrée, tentant de retirer les mains de son attaquant pour se mettre en position de défense. Peine perdue. Ne comprenant que par le biais de la douleur qui éclata dans le bas de son dos, la métamorphe se retrouva bloquée entre l'écorce d'un arbre et le corps viril du chef de meute principalement occupé à la forcer à garder son regard écarquillé plongé dans le sien. Jouer avec lui n'était peut-être pas la meilleure idée du monde, en fait. Pourtant, son regard lui donnait envie de continuer, ne serait-ce que parce qu'il avait un charme tout particulier à être si froid. Envoûtant comme une sorcière lançant un charme. « Assez ! » « ▬ J'allais te faire la même proposition. Lâ-che-moi ! » Par la même occasion, Siobhán avait réussi à détacher ses yeux de ceux de son tortionnaire, préférant les porter sur des branches situées plus loin par-dessus son épaule nue. Mais à le sentir se rapprocher de son corps, il y avait des réflexes inaltérables. En effet, l'automatisme voulu qu'elle glisse une jambe galbée entre celles du dangereux brun, prête à frapper. Ou à s'offrir... ? Non, cette idée était proscrite. Définitivement proscrite. A tel point qu'elle le regarda à nouveau dans les yeux que lorsqu'il rouvrit la bouche, ses mots déversant un venin de colère et de violence qui aurait fait crier n'importe qui, sauf elle. « Tu n’es pas vraiment en état d’exiger quoi que ce soit de moi… Si j’ai envie de jouer avec toi, ce n’est certainement pas avec ce corps de fillette que tu vas m’en empêcher… » « ▬ Tu m'expliqueras l'intérêt de jouer avec un corps de fillette si t'es si peu adepte des planches à pain, d'accord ? » Sans compter que la dite fillette frissonnait d'anticipation en sentant ces larges mains, puissantes au point d'être capable de lui tordre le cou d'un mouvement, se glisser sur ses courbes. Pendant un bref instant de perdition, elle en vint même à onduler légèrement des hanches, provocatrice dans l'âme, avant de s'arrêter pour mieux lui lancer un regard meurtrier. Et puis quoi encore ? Bon sang, elle n'était pas une poupée, et certainement pas la sienne ! « Alors maintenant tu t’expliques ! Je n’ai certainement pas toute la nuit à ta disposition alors je te conseille de faire vite… » « ▬ Bien, je vais te dire la vérité... » On y croirait presque, maintenant qu'il l'avait libérée de son emprise. « Si tu me rattrapes, en tout cas ! » Transformes-toi, transformes-toi, transformes-toi... Alors même que ses jambes avaient démarré la course au quart de tour, la rousse leva les yeux vers la lune et se concentra dans un unique souffle. Plusieurs craquements, une chemise et une culotte déchirée plus tard, une espèce de... Tigre avec une tête d'écureuil et une queue de renard était en train de courir maladroitement à sa place. On avait déjà vu mieux comme échappée, et plus endurante. Rien que la concentration qu'il lui avait fallu pour faire naître cette chose avait coupé le souffle de la métamorphe, la forçant à ralentir l'allure. Aucun doute sur le fait qu'à ce rythme là, si il le voulait, il la rattraperait. Et pas content, en prime, elle l'aurait parié. Oui, quelques secondes et elle s'effondrerait nue sur le sol. Trébuchant, à peine consciente de ce qui lui arrivait, Sio se rendit même compte que c'était précisément ce qu'elle faisait déjà. La chance.
Dernière édition par Siobhán Byrnes le Mar 20 Sep - 8:36, édité 2 fois |
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Ducan Sullivan
reirei, slavish admin AVATAR : Gaspard Ulliel DC : Sugar & Blondy MESSAGES : 158 AGE : 26 ans UN COEUR : Éternel célibataire - mais ouvert à l'expérimentation féminine hehe! ♥ PROFESSION : Entrepreneur pour payer l'épicerie; chef de la meute ''Rash Claw'' pour le plaisir de vous dominer tous! ▬ Apprendre la vie à la fillette bridé, ça ou la castration, c'est un cas de force majeure!
▬ Garder Innocent à l'oeil, il a du potentiel ce nabot, quand il fait pas de conneries
▬ Lancer le concours de miss rash claw 2011 pour trouver la mère de mes enfants. Ou demander à Lily
▬ Augmenter le nombre de testostérone dans ma meute... c'est que ça manque cruellement d'homme. Bon après, j'ai rien contre un harem...
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Dim 4 Sep - 12:45 | |
| Tout d’abord, il enfer il y a pour Ducan, ça sera avec les succubes, non mais, comment pouvez-vous une seule seconde songer à lui imposer une après-vie de chasteté! L’abstinence lui réussissait si mal plus de trois jours en ligne même en tant que vivant. Alors pour l’éternité? Hors de question, il préférait encore finir en tant que suceur de sang pervers que de vivre comme un moine! Bref passons. La nuit était belle, la lune presque pleine et le vent frais qui caressait sa peau dénudée avait tout pour le mettre de bonne humeur. Une bonne chasse et ça serait absolument parfait… Alors pourquoi devait-il y a voir cette garce sur son chemin? Ne pouvait-il pas la tuer par prudence et vaquer à ses occupations… Après tout, la tentation de passer ses nerfs sur cette rouquine devenait de plus en plus urgente de minutes en minutes. C’est que notre pauvre chef de meute en avait vu de toutes les couleurs avec ses recrues, la semaine avait été difficile et il se mourait pour un brin de calme et surtout, pour un punching bag. Et cette fille… c’était pratiquement comme si elle suppliait pour de la violence, à voir la façon dont elle lui répondait avec son air assuré et son ton provocant. «En faire un métier ? Non, tu m'excuseras, c'est bien plus qu'un art, c'est un plaisir. Figures-toi qu'en plus je me rappelle de tous mes amants, donc si j'ai oublié ta performance, ce n'est que parce qu'elle était minable à côté des autres que j'ai connus. Mais ma foi, j'avais oublié qu'une femme était facile quand un homme n'est rien de plus qu'un don juan. »… C’était quand la dernière fois qu’une femme – non que quelqu’un – lui avait ainsi tenu tête? Même à se creuser l’esprit, il ne trouvait pas. Tiffany, Lily, elles avaient leur façon de le remettre à sa place mais jamais aussi violement, jamais avec autant de moquerie et surtout, elles restaient soumises et respectueuses… elles tenaient à leur tête. Et cette rouquine? Visiblement non, parce que ça lui sortait tout naturellement ses insultes! Et le bellâtre sentait son sang bouillir dans ses veines à chaque fois qu’elle lui lançait une nouvelle insinuation. La colère? Ah si seulement… à juger par le sourire amusé qui n’avait pas quitté ses lèvres – ce sourire qui creusait sa joue et faisait luire ses yeux d’une lueur surnaturellement bleuté – il n’était pas vraiment frustré… Non c’était tout autre, à croire que le comportement de cette démente arrivait à l’attirer. Déjà, ça l’intriguait de ne pouvait savoir pourquoi elle avait autant d’aplomb – elle ne semblait pas suicidaire – et ensuite…ce besoin de combattre, cette lutte qu’elle avait lancé, ce n’était qu’un jeu pour lui… voir une sorte de préliminaires. De sa voix toujours aussi calme, posée, comme si la conversation ne l’affectait pas du tout, il avait répliqué :
▬ Je blâmerais plutôt ton manqué de mémoire sur la quantité d’alcool ingéré. Mais après, c’est juste moi… probablement que tu avais toutes tes facultés quand je t’ai trouvé à moitié nue dans une ruelle sombre, et en compagnie d’environ cinq mecs. J’ignorais que t’étais pour les parties à plusieurs…
L’œillade de fausse complicité qu’il lui lança avec son sarcasme avait de quoi faire fondre la plus impassible des femmes. Qu’elle se considère chanceuse, l’écureuil, il aurait tout aussi bien pu être un emmerdeur avec aucun sens de l’humour. D’ailleurs, il valait mieux en rire, parce que dans cette histoire, c’était quand même lui qui l’avait tiré des griffes de pervers shootés et il se coltinait ses sauts d’humeur depuis. Non mais, la prochaine fois, il la laisserait se faire abuser tranquillement, il ne perdrait ni sa fierté, ni son temps! Tsss. Comme pour se persuader lui-même qu’elle n’était qu’une gamine immature – et pas du tout attirante malgré le regard plus qu’explicite qu’il lui jetait en la dévorant des yeux, il l’avait traité de planche à pain. Bon après, il faut admettre que comparativement à certaines louves de sa connaissance, elle était toute faite en délicatesse. Une vraie asperge… ça donnerait envie d’y toucher. Mais il était un homme fort et pour rien au monde il n’avouerait cette faiblesse. « C'est sûr que les Pamela Anderson, ça doit être plus sexy. » Un rictus amusé était apparu sur le visage de marbre du loup. Ciel, reprend toi Ducan, c’est une plaie, une peste, elle ne doit pas te faire marrer, au mieux, elle te fait perdre ton temps… Reprenant son assurance, son ton froid et son air de tueur averti, notre brunet lui avais alors parlé de la métamorphe qu’il traquait, et ce qu’il comptait lui faire. Évidement qu’il voulait la voir paniquer, lui foutre une peur monstre, comme ça au moins, il pourrait avoir la certitude qu’elle réfléchirait un peu avant d’agir. Et puis, mieux valait la remettre à sa place tout de suite, lui faire voir de quoi il était capable, ce qu’il n’hésiterait pas à faire et la ramener vers le droit chemin. Aussi protecteur était-il des siens, et aussi apte puisse-t-il être à l’idée d’enlever la vie, il reconnaissait quand même une certaine valeur chez les double nature.
Autant dire que, contrairement à un certain suceur de sang assassin de ses propres semblables, le chef de meute ne tenait pas à se salir les mains sans en avoir vraiment besoin… Bon ça, c’était probablement parce qu’il n’avait pas encore vu la transformation de notre écureuil… après, il réviserait son jugement comme quoi elle pouvait être utile. Pendant qu’il tentait d’imposer son autorité et de la soumettre, il avait fallu qu’une nouvelle guerre éclate entre eux, et qu’elle ose même lui mettre une claque…N’eut été de son sang froid légendaire, il lui aurait probablement brisé le poigner au moment actuel… Encore heureux qu’il ait appris à contrôler les vagues de colère qui grimpaient en lui et donnait un aspect animal, prédateur à son visage pourtant si parfait. Elle pouvait se compter chanceuse de n’avoir été que plaquée brutalement contre un arbre, ça aurait tellement pu être pire. « J'allais te faire la même proposition. Lâche-moi ! » Pourquoi lui disait-elle des trucs pareils si elle glissait fourbement une jambe entre les siennes? Sentant l’arnaque – et tenant à sa descendance – il avait laissé une main se poser sur la cuisse de la rouquine, sur sa peau nue, osant en tâter l’intérieur du pouce mais la maintenant en place avec assez de force pour lui retirer toute chance de castration. Un homme n’est jamais trop prudent. La sentir si furieuse contre son corps… ça suffisait pourtant à le rendre fou. Allez savoir, ça devait être la lune bien haute mais toute cette tension, cette hargne qu’elle faisait grimper en lui ne faisait qu’accentuer ce besoin maladif de la posséder, de la briser et d’en faire son jouet.
▬ Tu sais, chaque fois que je te croises, t’es dans un pétrin pas possible… t’as au moins conscience que t’arranges pas les choses en me faisant de l’attitude? Si je veux te briser en deux, je le fais sans problème… songe un peu avant de parler… ou au moins, si tu ouvres la bouche aussi facilement… rends toi utile.
Avec cet ordre, il lui avait tiré son sourire le plus chieur, le plus fier, désignant d’un mouvement de tête la partie inférieur de son anatomie. Ok c’était nul comme approche de drague, mais il avait d’autres chats à fouetter que la charmer pour le moment. N’était-il pas là pour affaire? Oui… alors pourquoi mourait-il d’envie de la dévorer, de s’approprier chaque centimètre de son anatomie et de lui prouver hors de tout doute qu’elle était simplement folle de lui tenir tête. Pourquoi prenait-il cette voix rauque et grave qui dissimulait uniquement pour cause d’inconscience de la part de la belle rousse, le désir qu’elle pouvait faire grimper en lui. Dévoilant ses dents parfaites en un sourire carnassier, il ne se fit pas prier pour remarquer le frisson de la belle sous ses mains, aussi, laissa t’il sa papatte se positionner un peu plus vers l’intérieur de la cuisse pâle qui se tapait l’incruste entre ses propres jambes. Sans vraiment savoir pourquoi, il avait plaquer un peu plus son corps fort, brûlant, contre elle, sans aucune douceur, sans arrière pensée autre que de s’approprier sa peau… «Tu m'expliqueras l'intérêt de jouer avec un corps de fillette si t'es si peu adepte des planches à pain, d'accord ? » Devait-il vraiment répondre à cela? Non. Son autre main avait temporairement relaché la tignasse blonde, et éventuellement, la peste, il avait un problème à régler! … Bon ça, c’était sans compter cette fourbe qui tentait de prendre la fuite… sous forme humaine. «Bien, je vais te dire la vérité... Si tu me rattrapes, en tout cas ! » … Interdit, il la regarda courir – pas bien vite – parmis les bois avec un air ahuri au visage, incrédule.
▬ Sérieusement? Hmfff! … Ne jamais proposer une chasse à l’homme à un loup, c’est la meilleure solution pour perdre. Il ne lui fallut que quelques secondes pour sourire comme le chasseur qu’il avait toujours été. Cette garce avait été trop loin et il lui ferait payer son affront. Sans parler de la curiosité qu’il avait de la voir prendre forme animale. Si elle était brillante, elle choisirait un oiseau… et si elle fuyait, il l’admettait, il serait… étonné. En moins de deux, il avait défait l’attache de son jeans, le laissant tomber sur le sol poussiéreux sans aucune gêne, habitué à être peu vêtu et se lança à la poursuite de la rouquine, prenant sans aucun mal et sans délais, sa forme animale. Un énorme loup au pelage sauvage, aux muscles forts et aux yeux étrangement… humains. Tous ses sens étaient en alerte alors qu’il traquait la fuyarde, telle un prédateur sur sa proie… Ouai bon, à sa vitesse – et aves sa connaissance des bois – il ne lui fallu pas longtemps pour la rattraper… assez pour voir la monstruosité qu’elle avait incarné. C’était supposé être quoi ça? Un truc étrange et moche… un écureuil géant? Note à lui-même : se moquer après. Lorsqu’elle s’effondra pourtant, quelques mètres plus loin, il était déjà devant elle, montrant les crocs et se positionnant au dessus d’elle, loup énorme qui l’immobilisait sans l’écraser, ne posant pas une pattes sur elle mais le gueule à la hauteur de son cou, comme pour confirmer qu’il pourrait aisément la trucider. Il aurait du d’ailleurs… mais une partie de lui-même – la partie gentleman et sauveteur de demoiselles en détresse, ne pouvait s’y résigner. Était-elle en état critique? Il savait que les métamorphe qui avaient du mal à prendre une forme fixe avaient tendance à consommer beaucoup d’énergie à essayer. Et elle n’avait pas tenté un oiseau ou un lapin là, un truc énorme… Alors ça avait du être non seulement complexe mais,… dangereux. La scrutant de ses yeux sombres, il restait là, au dessus d’elle, toujours aussi imposant dans sa forme poilue. |
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Dim 4 Sep - 20:40 | |
| Provoquer un loup-garou, même en tant que métamorphe, c'était l'idée la plus stupide que la belle puisse avoir. Alors pourquoi fallait-il qu'elle réplique en permanence, sortant les griffes et se hérissant dès qu'il ouvrait la bouche ? Ah, oui... Le trouble qu'il éveillait en elle devait être en partie responsable. Pour dire la vérité, elle avait eut du mal à penser à autre chose depuis qu'elle s'était réveillée contre son corps chaud. Derrière déjà les cinglés qui avaient eut la bonne idée de tenter de la toucher, c'est à peine si elle s'en souvenait par bribes, de leurs rires stupides et de leurs mains collantes d'alcool. Dans la logique, Ducan aurait put avoir l'image du parfait sauveur, après tout, il il n'avait pas eut dans l'idée d'être dans le même lit qu'elle au réveil, et surtout dans des tenues qui ne laissaient pas beaucoup dans la tête de la rouquine. Naïve, oui. Elle avait peut-être gobé son mensonge avec trop de facilité, mais il s'en amusait et en jouait perpétuellement. Quand bien même les images que ça déclenchait dans sa tête n'étaient pas des souvenirs, ça restait quand même terrible de se voir en train de faire toutes ces choses qu'il insinuait. Arg ! Ce qu'il pouvait la rendre dingue. A cet instant, elle était persuadée de pouvoir se transformer en un superbe prédateur qui lui aurait fait goutter de ses crocs. « Je blâmerais plutôt ton manque de mémoire sur la quantité d’alcool ingéré. Mais après, c’est juste moi… probablement que tu avais toutes tes facultés quand je t’ai trouvé à moitié nue dans une ruelle sombre, et en compagnie d’environ cinq mecs. J’ignorais que t’étais pour les parties à plusieurs… » Oh, doux souvenirs. Il y en avait autour que ça autour d'elle. Sur le coup, l'irlandaise plissa les yeux comme si ça pouvait l'aider à réfléchir, caressant sa propre épaule de la joue. D'accord, elle avait peut-être un peu bu. Mais au point de tout oublier comme ça ? Attendez, elle n'avait même plus conscience de ce qu'elle avait avalé pour être dans cet état, et encore moins la raison qui l'avait poussée à un extrême pareil. Il n'empêche, ce n'est pas une raison pour ne pas se défendre des piques acérées de ce monstre d'égocentrique en face elle. « ▬ Parfaitement ! Je savais exactement ce que je faisais avec ces mecs, et si tu n'étais pas arrivé, ça aurait sans doute été la nuit la plus belle de ma vie. Ça te hérisse tant le poil que ça de te rendre compte que je préfère de loin les parties à plusieurs à une nuit en tête à tête avec toi ? Hum, ça doit donc être ça l'instinct du dominant. Dur à encaisser qu'on ne l'est pas vraiment j'imagine. » Et son œillade, il pouvait franchement se la garder. Pour preuve, l'écureuil détourna sensiblement la tête, préférant observer une nouvelle fois le calme relatif des bois. Un calme que seuls les humains prenaient pour acquis. Mais non, la bise soufflait, faisant chanter les feuilles, tordre les branches des arbres. Pas si loin, on pouvait entendre un de ses cousins roux gratter dans son nid pour mieux installer sa nourriture pour l'hiver. Plus avant, quelques véritables loups chassaient sans aucun doute, et des renards se recroquevillaient dans leur cachette. Même le saut d'un lièvre était facile à entendre, voir à sentir, pour qui se concentrait. Alors l'étrange excitation du brun était immanquable en était aussi proche. Était-il masochiste ? L'était-elle également de ressentir du désir pour ce monstre qui jouait avec elle ? Déjà que Monsieur se permettait de commenter la taille de sa poitrine sans aucune délicatesse, se prenant une pique facile juste derrière alors si en plus il passait de la drague peu subtile aux menaces implicites, elle ne pouvait définitivement pas lui trouver le moindre charme. C'était d'ailleurs à croire que ce type n'avait rien de mieux à faire que de la chercher; Ceci expliquant cela, n'importe qui se serait attendit à se prendre un claque retentissante. Mais non, Ducan devait sans doute être de ceux qui jouent mais ne perdent jamais, ou qui savent retenir les instincts de ce type à l'avance. Manque de chance pour lui, la métamorphe ne possédait peut-être pas tous les talents qu'on attendait d'elle, elle n'en restait pas moins rapide et agile. Il n'empêche que l'écorce de l'arbre à travers sa chemise restait douloureux, et que ce n'était pas en se tortillant misérablement pour faire lâcher le loup-garou que le choc ne laisserait pas de bleu. Franchement, il n'avait aucunes manières. Ou au mieux, c'était sa façon de soumettre toutes les femmes qu'il voulait avoir dans son lit. Pas difficile vu la beauté animale de son visage et la fossette envoûtante quand ses lèvres esquissaient un sourire, mais quand même. Ce n'est qu'en sentant la main bouillante du loup sur sa cuisse que la belle sursauta pour la première fois en lui jetant un regard méfiant. D'accord, en avouant que cette jambe glissée entre les siennes était une menace plutôt claire, le mouvement en lui-même n'aurait pas du la surprendre à ce point là. Mais le contact de son pouce caressant doucement l'intérieure de sa cuisse la faisait frissonner, réveillant un feu trop bien connu au creux de son ventre pour qu'elle n'ose pas relever la tête vers son tortionnaire, la respiration un peu plus torturée de le sentir la dominer, collé contre elle. « Tu sais, chaque fois que je te croises, t’es dans un pétrin pas possible… t’as au moins conscience que t’arranges pas les choses en me faisant de l’attitude ? Si je veux te briser en deux, je le fais sans problème… songe un peu avant de parler… ou au moins, si tu ouvres la bouche aussi facilement… rends toi utile. » C'est d'une voix moins vaillante qu'elle lui répondit cette fois-ci. « ▬ Je sais que tu peux me briser... Mais tu ne le fais pas. Pourquoi ? » Le regard troublé, elle secoua de nouveau la tête, tentant vainement de supprimer ce sentiment étrange qui l'envahissait. Cet homme était sadique, c'était juste ça. L'unique raison pour laquelle elle était encore debout, face à lui, et pas démembrer dans le seul but de se débarrasser d'avance du poids qu'elle risquait de devenir. Il n'y avait que ça puisqu'il n'avait absolument aucune conscience, comme en témoignaient sa dernière phrase et son sourire de grand vainqueur. Et comme pour être sûr qu'elle avait bien compris l'allusion, il fallut qu'il fasse un mouvement de tête vers son entre-jambe, la faisant rougir comme une corolle rouge s'ouvrirait sur une neige précédemment vierge. « ▬ Ouvrir la bouche pour quoi, au juste ? Est-ce qu'il y a seulement quelque chose là-dessous, je te le demande. Non, bien sûr que non. Et quand bien même, ça serait incapable de se lever face à une planche à pain, rappelle-toi. Une fillette ne présente pas beaucoup d'intérêt pour soulager tes besoins animaux. » Et malgré ça, il jouait. Jouait des réactions de son corps, glissant sa main au creux le plus intime de sa cuisse, plaquant son corps puissant contre le sien, maintenant tremblant. Mais pourquoi trembler ? Elle n'avait pas peur de lui, sans même très bien savoir pourquoi. Alors pourquoi ce gémissement entre plainte et plaisir qui s'échappait de ses lèvres en un souffle ? Oh, Siobhán n'était pas vierge, ce côté des choses ne l'effrayait pas non plus en soi. Non, ce qui la poussa à se mordiller la lèvre inférieure d'un façon sensuelle, c'est qu'il réveillait en elle quelque chose de plus profond que ses précédents amants. Plus de danger, un besoin plus viscéral de sentir sa poitrine contre les muscles de son torse, une tension électrique... Purement animale. Malgré tout, elle lui souffla sa question sur son intérêt à jouet avec une fillette - qu'elle était, de fait, ne serait-ce que par la loi. A cela, il se contenta d'intensifier son sourire de prédateur tout en la relâchant. Doucement... Si doucement que quand elle en prit conscience, elle ne chercha même pas à réfléchir pour s'élancer dans la forêt, zigzaguant entre les arbres, ne manquant pas de surprendre un « Sérieusement ? Hmfff ! » qui la fit légèrement sourire de satisfaction. La suite fut, par contre, moins drôle. A vouloir imiter sa sœur en prenant la forme d'un tigre, elle c'était vite retrouvée à ne plus ressembler à rien et à ralentir dangereusement la cadence. Bien sûr, elle aurait put choisir une forme d'oiseau, face à un loup la logique l'aurait voulue. Mais sa propre logique reposait sur le fait que c'était encore un rayon sur lequel elle ne s'était pas encore entrainée, ce qui aurait été encore plus ridicule sans doute que l'étrange bestiole qu'elle avait fait naître. Un monstre. Voilà tout ce qu'elle était. Lorsqu'elle reprit sa forme humaine et chuta, complètement nue, au milieu d'un lit de mousse, elle ferma les yeux, retenant bravement une larme. Peut-être qu'elle pourrait se débarrasser de ça, un jour, si ses expériences étaient reconnues et acceptées, puis étendues à la science. Beaucoup de problèmes seraient réglés comme ça. A moitié sonnée, elle sentait pourtant parfaitement la masse qui se trouvait au-dessus de son corps. Pire, elle savait à qui il appartenait, et à quoi elle devrait se résoudre. Aussi mit-elle au moins deux minutes avant de récupérer assez d'esprit que pour ouvrir les yeux et les plonger, encore troublés, dans le regard tellement humain du loup. « ▬ Sublime... Et chaud... » Lâcha-t-elle en se cambrant légèrement pour se coller contre la fourrure de l'animal sauvage, la tête penchée en arrière pour pouvoir offrir la peau si fine de son cou à ses crocs. C'est que dominée d'une manière aussi claire, elle n'avait pas grand chose d'autre à faire, et après tout, elle l'avait provoqué en premier. Par contre, sentir de manière aussi claire l'excitation d'un loup, c'était un autre problème. Miracle, elle recommençait à avoir des pensées logiques, bien qu'elle n'osait plus bouger du coup. « ▬ Tu es... Hum... Obligé de me chevaucher ? Il y a comme quelque chose d'assez... Dérangeant, si tu vois ce que je veux dire. » De fait, elle releva tout juste la tête pour mieux le regarder, se mordillant la lèvre inférieure tout en rougissant à nouveau comme une pucelle qu'elle n'était pas. Bizarrement, avec lui, ça revenait au même. « ▬ Tu m'as suivie... Tu m'as vue... Je ne suis pas un loup. Je ne suis rien. Enfin si, mais ça ne te regarde pas. Alors dis-moi ce que tu attends de moi maintenant. Tu ne restes pas là pour le plaisir de voir une fillette nue, je me trompe ? »
Dernière édition par Siobhán Byrnes le Mar 20 Sep - 8:35, édité 1 fois |
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Ducan Sullivan
reirei, slavish admin AVATAR : Gaspard Ulliel DC : Sugar & Blondy MESSAGES : 158 AGE : 26 ans UN COEUR : Éternel célibataire - mais ouvert à l'expérimentation féminine hehe! ♥ PROFESSION : Entrepreneur pour payer l'épicerie; chef de la meute ''Rash Claw'' pour le plaisir de vous dominer tous! ▬ Apprendre la vie à la fillette bridé, ça ou la castration, c'est un cas de force majeure!
▬ Garder Innocent à l'oeil, il a du potentiel ce nabot, quand il fait pas de conneries
▬ Lancer le concours de miss rash claw 2011 pour trouver la mère de mes enfants. Ou demander à Lily
▬ Augmenter le nombre de testostérone dans ma meute... c'est que ça manque cruellement d'homme. Bon après, j'ai rien contre un harem...
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Lun 5 Sep - 17:00 | |
| Cette fille, avec ses questions, ses demandes, ses moqueries, elle était pire qu’un poison qui s’était insinué sous sa peau, répandue dans ses veines en créant une addiction encore plus dangereuse que n’importe quelle drogue. Elle était pourtant maigre, plate, jeune, une vraie gamine avec ses réactions de pucelles, typiquement le genre d’être inférieur, méprisable, qu’il n’aurait jamais voulu avoir sous la main… Alors pour quelle raison celle qu’il avait posée sur sa cuisse l’explorait sans aucune gêne, avide de cette peau qu’on lui refusait. La désirait-il uniquement parce qu’il ne pouvait l’avoir? Par entêtement? Est-ce que cette peste lui faisait l’effet d’un gibier uniquement parce qu’elle ne cessait de fuir et de se refuser? Qui sait… il préférait penser que c’était son esprit dominant qui l’énervait tant, il n’était pas dit que notre loup allait perdre la tête pour une minable métamorphe. Hors de question de la voir comme quelque chose d’unique, d’excitant… Et pourtant, elle sortait du lot. Ne serait-ce que pour l’intriguer, pour le mettre hors de lui, pour arriver à lui faire perdre en deux minutes, top chrono, son sang froid et son indifférence classique. Comment y arrivait-elle?
Sans parler de la facilité avec laquelle elle lui renvoyait ses répliques, sans aucune tentative de remettre les choses en perspectives. Elle éveillait ce qu’il y avait de pire en lui, cette violence, cette fureur, ce besoin de démolir tout ce qu’il avait un jour détenu au creux de ses mains. Ne voyait-elle pas l’éclat sauvage dans ses yeux bleus, cette lueur assassine, ce regard de monstre qui s’assume, qui n’as d’intérêt que lui-même? Et ce regard froid, cette façade insaisissable qu’il dévoilait, ça ne l’effrayait pas? Elle aurait du prendre la fuite depuis longtemps, pas rester devant lui et le défier comme si toute la noirceur qu’il lui dévoilait sans gêne était acceptée sans compromis… Existait-il au monde une seule personne qui pouvait le regarder sans peur, ou plutôt, qui pouvait avoir peur, mais rester en place? Non. Elle ne pouvait pas volontairement demeurer immobile, elle n’avait pas toute sa tête! Une imprudente idiote, voilà ce qu’elle était, on ne s’en prend pas à quelqu’un capable de nous briser en deux sans sourciller… non? Elle devait être suicidaire, c’était la seule solution… mais alors comment, en étant aussi désagréable, aussi méprisable, pouvait-elle fait grimper une telle chaleur en lui, créer un tel besoin de la soumettre, de la posséder… «Je sais que tu peux me briser... Mais tu ne le fais pas. Pourquoi ? » Pourquoi? Excellente question. Pas qu’il croit qu’elle méritait de vivre, arrêtons immédiatement le grand sentimentalisme, ça n’avait pas non plus à voir avec un attachement quelconque. Sans doute parce qu’elle le divertissait. Oui voilà, elle au moins, il n’avait pas à ramasser ses conneries!
▬ …T’as vraiment besoin d’une raison? … ce qui est si intéressant, si intoxiquant dans la chasse, c’est le fait traquer sa proie, de sentir la peur grimper peu à peu… de la voir se débattre futilement…Pourquoi me priver de ce plaisir… je te briserai au moment où tu t’y attendras le moins.
Tu sais les menaces, ça colle mieux si tu évites de les murmurer à son oreille, si près de sa peau, explorant l’intérieur de sa cuisse du bout des doigts, sans aucune délicatesse, comme pour souiller cette peau si pâle, si parfaite. Il fallait l’avouer, si rapproché d’elle qu’il pouvait sentir son corps frémir sous ses doigts, sa respiration sur sa peau, ça devenait difficile d’être crédible… Et pourtant, rien dans sa voix, rien dans son regard, ne trahissait la moindre douceur. Juste une sauvagerie animale qu’on ignorait dirigée vers une tentative de meurtre ou de viol… Les deux? Le loup avait un instant pressé d’avantage son imposante silhouette contre elle, respirant son odeur… La peur? Oui c’était perceptible, et ça le faisait sourire, d’amusement, comme un prédateur juste avant une chasse. Cette fille lui faisait tourner la tête ? Oh… et si peu, elle lui donnait cette envie cannibale de la dévorer pour qu’elle ne puisse plus fuir. Il aurait du se charger des problèmes, pas flirter outrageusement avec elle, par promener ses pattes sur sa peau… non? Sourire arrogant au visage, il lui avait fait plutôt fortement du rentre-dedans, provocant une fois de plus une réplique assassine de la jolie rouquine. «Ouvrir la bouche pour quoi, au juste ? Est-ce qu'il y a seulement quelque chose là-dessous, je te le demande. Non, bien sûr que non. Et quand bien même, ça serait incapable de se lever face à une planche à pain, rappelle-toi. Une fillette ne présente pas beaucoup d'intérêt pour soulager tes besoins animaux. » Attendez là, elle venait de mettre sa virilité en question et elle avait toujours une tête sur ses jolies épaules? Et puis, pour la peine, il s’était contenté de lui tirer un regard lourd de sous-entendu, plaquant un peu plus son corps brûlant – et c’était pas que sa double nature – contre celui de la métamorphe.
▬ Tu veux parier là-dessus?
Nan oui, qu’on soit bien clairs, si elle doutait de sa masculinité il n’avait aucun problème à lui montrer là, hors de tout doute, qu’il était bel et bien un homme. Seulement, le sort en voulu autrement – ou n’était-ce que partie remise – car le spécimen d’emmerdeuse qu’il avait sous la main profita de sa liberté pour prendre la fuite, tirant un rictus amusé et exaspéré à notre beau brun…Sans parler de sa forme assez minable animale. Était-ce au moins un animal? On aurait dit un spécimen horrible poilu et… Ciel! La voyant s’effondrer, il s’était approché, d’un pas lent, comme pour bien lui signaler qu’elle l’avait aucune chance, qu’elle était à lui. Puis, il s’était penché au dessus d’elle, prenant bien garde à ne pas l’abimer. Il était quand même lourd sous forme canine… «Sublime... Et chaud... » … Okay… N’importe quel autre homme – ou loup – aurait semblé plutôt perplexe devant ce genre de réaction tirant près de la zoophilie mais pas notre homme. Pour la simple et bonne raison que son identité de loup était une partie intégrante de lui-même… dont il n’avait absolument pas honte. Ouvrant la gueule pour dévoiler ses crocs, il l’avait regarder offrir son cou en signe de soumission. Elle n’était pas stupide hein? Non parce que, chez les doubles natures, ce signe de soumission signifie qu’elle est à ses ordre… jusqu’à la rébellion. Satisfait, il nargua quand même la peau tendre de son cou de ses crocs, comme pour lui confirmer qu’il pourrait la briser sans problème… Ouai..il en oubliait presque qu’il était sous forme animale là, en mode chasse…Quoi qu’on doute qu’elle apprécie s’il l’attrape par le cou et la viole. Un peu de romantique pardi… «Tu es... Hum... Obligé de me chevaucher ? Il y a comme quelque chose d'assez... Dérangeant, si tu vois ce que je veux dire. » Pas qu’il voyait… mais il se fit un plaisir de passer son regard trop humain sur la demoiselle, poussant un grognement. La lune était si haute… c’était un de ses rares moments où il était simplement bien… dans sa peau de loup. Mais bon, pas pratique pour communiquer, pour la peine, il cabra son dos de bête et, en mois d’une minute, se retrouvait dans sa forme musclée… et surtout à nu comme au jour de sa naissance, au dessus de la belle rouquine. Ce qui avait d’abord été une patte de chaque côté de son cou était désormais des bras humains…
▬ … Hmffff. Dérangeant, je pensais que tu avais l’habitude de toutes les positions… vu que tu t’auto-qualifie de fille facile… Tu préfères peut-être que ça soit toi qui fasses la chevauchée ahem?
La reprise de sa forme humaine avait été nécessaire, ne serait-ce que pour le sourire en coin et totalement lourd de sous-entendu qu’il lui décrocha à ses mots. Il la toisait de son regard sombre, calculateur, ne se faisait pas prier pour l’observer sous toutes ses coutures. Mais hey! C’est elle qui c’était foutue à poil la première… «Tu m'as suivie... Tu m'as vue... Je ne suis pas un loup. Je ne suis rien. Enfin si, mais ça ne te regarde pas. Alors dis-moi ce que tu attends de moi maintenant. Tu ne restes pas là pour le plaisir de voir une fillette nue, je me trompe ? » … Il haussa un sourcil, elle s’attendait à quoi? Des condoléances? Un peu de sympathie… elle n’avait tout bonnement pas cogné à la bonne porte. Non parce que… Ducan et la sympathie… Un air narquois apparu sur son visage alors qu’il se redressait pour prendre une position un peu plus confortable… et pourquoi ne pas laisser une main explorer cette taille fine, ses ongles suivant les lignes de son ventre, remontant vers cette poitrine de planche à pain…
▬ … Non tu es une méprisable, une misérable métamorphe même pas fichue de prendre une forme… c’est pathétique, risible…
Et pourtant, il la fixait avec une lueur… d’envie dans le regard, plaquant son corps contre le sien, sans l’écraser mais assez pour qu’elle sente la terre contre son dos. Non mais puisqu’elle était offerte…autant en profiter non? Inclinant la tête vers le cou qu’elle lui avait offert, il y posa ses lèvres, taquinant cette peau de porcelaine de ses dents, lui rendant hommage sans délicatesses, comme s’il voulait en dévorer la moindre parcelle. |
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Mer 7 Sep - 23:19 | |
| Cet homme était dangereux, et Siobhán aimait prendre des risques. Le sentir aussi proche de sa peau frissonnante était à la fois effrayant et enivrant; Le dessin de ses muscles, elle pouvait le faire du bout des doigts tandis qu'il usait des siens sur sa cuisse. Il réveillait la part animale en elle, si soigneusement cachée avant qu'elle ne se cambre pour rapprocher leurs corps dans un même élan, dans un même désir incompréhensible de possession. Seulement, elle ne pouvait pas lui donner ça. Elle ne pouvait rien lui donner. Par pure fierté, par la peur qu'elle sentait presque autant que ses frissons. A tous, mais pas à lui. Même son esprit n'arrivait pas à comprendre ce besoin de le questionner, de le provoquer, de le titiller pour pénétrer plus profondément dans l'être sauvage qu'il incarnait dans toute sa splendeur. Comment faisait-il pour que cette partie enfouie d'elle refasse alors surface par le biais d'une chaleur coupable dans le creux de son ventre ? Qu'il reste sombre, meurtrier, assassin. Qu'il la tue, mais tellement lentement qu'il pourrait récupérer l'ultime souffle sur ses lèvres à la pulpe cerise. Qu'il la brise, elle l'acceptait, sans se poser de question, comme si cette relation n'avait pas de limite fixe, qu'il reste tel qu'il était ne la dérangeait pas. Sans se l'avouer, le sourire en coin qu'il avait pour la narguer ne faisait que décupler son envie de le forcer à s'agenouiller pour elle quand ses propres répliques menaçaient de la transformer en poupée de porcelaine entre ses mains puissantes. Ce n'était pas quelque chose qui se mesurait en sentiments. Non... C'était viscéral. Une obsession. « … T’as vraiment besoin d’une raison ? … Ce qui est si intéressant, si intoxiquant dans la chasse, c’est le fait traquer sa proie, de sentir la peur grimper peu à peu… De la voir se débattre futilement… Pourquoi me priver de ce plaisir… Je te briserai au moment où tu t’y attendras le moins. » « ▬ D'accord... » Voilà la seule chose qu'elle trouva à dire en apprenant qu'elle n'était qu'une proie se débattant entre ses griffes. Sans concession. Peut-être était-ce dut à cette bouche si proche de son oreille, ce souffle chaud dans sa nuque, cette main qui avançait en maîtresse absolue du territoire à l'intérieur de sa cuisse, de plus en plus proche de lui arracher un gémissement. Si proche de son corps qu'elle pouvait tout en sentir. Les battements accélérés, sa chaleur surnaturelle, sa respiration... C'était comme découvrir que tout autour n'avait plus aucune saveur, comme se rendre compte qu'on est hermétiquement enfermé dans une bulle de violence de laquelle on ne peut s'enfuir. Oh oui, l'écureuil avait peur. Plus que de raison. Même ses jambes commençaient à en trembler, la pressant de fuir le plus vite possible si elle ne voulait pas perdre sa raison dans ce contact trop intime. Il lui faisait perdre l'esprit de sa voix froide et suave, dans ses mouvements de prédateur, dans son odeur musquée. Et à vouloir jouer avec le feu, on s'y brûle : Ses remarques permirent un rapprochement supplémentaire aux deux corps, de ceux qui ne laissent plus aucun doute sur la situation physique. « Tu veux parier là-dessus ? » Si parier sur ce type de sujet déclenchait un tel déferlement d'adrénaline dans son corps, pourquoi pas. Seulement voilà, cette dernière montée venait de lui faire reprendre conscience qu'elle n'aurait pas d'autre chance de s'enfuir en dehors de celle-ci, aussi la belle s'esquiva agilement pour s'enfuir au pas de course, prenant le plus vite possible une forme animale... Pour le moins horrible. Et fatigante qui plus est, puisqu'elle ne mit pas longtemps à s'effondrer, l'esprit totalement ailleurs, en faisant craquer des feuilles sur le lit moussu qui l'avait accueillie entre ses bras. Pitoyable, elle était pitoyable. Quand un magnifique loup d'une taille incroyable se dressa au-dessus d'elle, la menaçant de ses crocs, elle n'eut pas d'autre réaction que celle de se coller contre cette fourrure chaude et rassurante, comme un bébé métamorphe l'aurait fait contre sa mère capable de se transformer. Ce n'est qu'après avoir sentit la pointe acérée des crocs du loup frôler la peau de son cou de cygne que la rouquine retrouva à peu près ses esprits, assez tout du moins pour relever la tête et plonger son regard clair dans le sien. Tellement humain, tellement... Violent. Ce qui ne l'empêcha pas de lui faire remarquer l'encombrement qu'elle ressentait au niveau de son bas ventre, ce qui entraina un coup d'œil sur son corps ainsi qu'un grognement. Dans un sens, elle pouvait comprendre. Ce bien-être de vivre pleinement sa double nature avec la lune pour seule compagne fidèle. Néanmoins, il se résolut, ce qui entraina une spectaculaire transformation au-dessus d'elle, qui lui arracha malgré elle un sourire impressionné. Ça semblait si facile venant de lui. Un instant loup, le suivant homme, sa chaleur se propageant dans son corps par le biais des parcelles de peau qui se frôlaient encore. Avec un autre que lui, le moment aurait même put être magique. « … Hmffff. Dérangeant, je pensais que tu avais l’habitude de toutes les positions… Vu que tu t’auto-qualifie de fille facile… Tu préfères peut-être que ça soit toi qui fasses la chevauchée ahem ? » Et ce sourire, cet immonde sourire en coin qui lui donnait envie de lui donner une claque ! ... Mais étant donné la situation et ce qu'elle avait involontairement fait plus tôt, ce n'était même pas la peine d'essayer. « ▬ B-B-Bien sûr que j'ai l'habitude de toutes les positions ! » Lança-t-elle dans un rougissement digne d'un dessin animé. « Et de toute façon, je ne préfère rien avec toi. Ni missionnaire, ni... Euh... Hum, ni chevauchée donc. » Crédible en matière de variation de positions, pour le coup, elle qui avait voulu exploiter ses connaissances inexistantes pour en dresser une liste. Tentant de cacher son visage coupable, et surtout faisant l'effort de ne pas remarquer qu'il la regardait maintenant sous toutes les coutures, Siobhán se résolu à partir sur une pente moins glissante, celle de sa transformation. Là au moins, elle était certaine de pouvoir supporter ses moqueries; Ce ne seraient pas les premières de sa vie, ni les dernières sans doute. Il n'empêche que quand elle sentit une de ses mains quitter la chevelure étendue autour de son visage, la belle ne put retenir un frisson d'anticipation ni s'empêcher de cesser de respirer lorsque les ongles de Ducan vinrent frôler impunément la ligne fine de son ventre, remontant petit à petit, comme en araignée à la recherche de son prochain repas. Pour ne rien arranger, la pointe de ses seins s'était durcie contre l'air frais - non par le désir, jamais elle n'avouerait une chose pareille. La planche à pain repasserait, ses formes honoraient avec délice celle des pommes, viles tentatrices du jardin d'Eden. Une chose que lui-même n'irait avouer pour rien au monde non plus. « … Non tu es une méprisable, une misérable métamorphe même pas fichue de prendre une forme… c’est pathétique, risible… » Alors grand dieu, pourquoi ? Pourquoi la dévisager comme ça ? Oh oui, elle avait vu son regard, elle avait croisé cette lueur de désir dans ses yeux meurtriers. « ▬ J-Je sais prendre une for... » Ce n'est que lorsqu'il colla son corps nu au sien qu'elle apprit l'art du silence, sa respiration se saccadant à la même mesure que les battements désordonnés de son cœur. Sous ce corps, elle ne pouvait plus rien. Elle n'était qu'un jouet, son jouet. Celui que personne d'autre n'avait le droit de toucher. Les feuilles craquèrent sous elle, le vent souffla sans parvenir à refroidir ce lien charnel qu'il venait d'établir, elle se sentit reliée à la terre comme jamais elle ne l'avait été auparavant. Le risque était trop grand, et pourtant il fondait déjà sur elle, maître absolu, pour titiller à nouveau sa peau si tendre, tentant de la faire sienne sans aucune douceur, répondant simplement à ce besoin animal qui semblait se répandre dans ses veines. Sans réfléchir, la rouquine se cabra un peu plus contre son corps, les mêlant définitivement, avant de pencher doucement la tête pour sentir pleinement son odeur. Si son cœur n'explosait pas maintenant, ce serait la folie qui s'emparerait de sa tête et la fièvre de son corps. Sentir le loup-garou dans cet état, la chaleur de son bas-ventre contre le sien... Elle allait perdre la tête. Pour toujours, peut-être. Dire qu'elle ne se souvenait absolument pas de cette nuit qu'ils étaient censés avoir passée ensemble. Mais elle ne perdrait pas pour lui, hors de question que ce soit pour lui, ça ne pouvait pas être pour lui. Il n'était rien, ne représentait rien pour elle, d'aucune façon. Juste un dangereux animal qu'on aurait dut piquer depuis longtemps déjà. Alors le réflexe voulu arriva, protecteur : L'irlandaise retrouva son contact avec le sol et se tortilla maladroitement pour s'éloigner de ce corps et du seul bras qui pouvait encore la retenir enfermée dans ce corps à corps qui risquait de la tuer. Reprendre contenance, et vite. Arrêter de trembler - de peur ou de désir ? - restait la priorité numéro un tandis qu'elle s'asseyait. Pas très loin, bien sûr; Elle savait que si elle avait osé s'éloigner trop de lui, il l'aurait poursuivie et plaquée au sol derechef. Non, elle était à portée de main. D'un mouvement, il aurait même pu l'enlacer si son comportement n'avait pas été aussi hermétique à ce type d'expression. « ▬ Tu voulais te renseigner sur la métamorphe se faisant passer pour un loup, n'est-ce pas ? C'est moi. Mais ça, tu le sais depuis le début. Ce dont tu as réellement besoin, c'est des explications, et je vais faire simple. Certains louveteaux de ton clan sont naïfs, et je ne voyais pas l'intérêt d'en détromper un. C'est parti comme une trainée de poudre, voilà tout. Ça n'avait rien d'intentionnel; Je sais qu'une créature comme moi, sans protecteurs, n'a aucun intérêt à s'attirer l'animosité de ta meute. » Se mordillant la lèvre inférieure avec sensualité, la doctoresse en herbe passa une main nerveuse dans sa chevelure, ramenant nombre de mèches rebelles sur son visage. Puis elle essaya, d'une manière assez peu crédible, de ramener ses genoux contre son ventre, comme si ça pouvait protéger quoique ce soit de la vue affamée de son tortionnaire. « ▬ Et... Tu devrais te méfier de certains de tes jeunes... » Rajouta-t-elle dans un souffle, tentant toujours de régulier au mieux sa respiration tendue. C'est qu'il était toujours si proche, et elle ignorait elle-même ce qu'elle désirait : Qu'il s'éloigne avec ses informations, ou qu'il la touche encore ? « ▬ C'est bien ce que tu voulais... ? » Une question à double sens, à double tranchant. Qu'elle n'aurait peut-être pas dut poser. Mais rendue là, à quoi bon réfléchir ?
Dernière édition par Siobhán Byrnes le Mar 20 Sep - 8:33, édité 1 fois |
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Ducan Sullivan
reirei, slavish admin AVATAR : Gaspard Ulliel DC : Sugar & Blondy MESSAGES : 158 AGE : 26 ans UN COEUR : Éternel célibataire - mais ouvert à l'expérimentation féminine hehe! ♥ PROFESSION : Entrepreneur pour payer l'épicerie; chef de la meute ''Rash Claw'' pour le plaisir de vous dominer tous! ▬ Apprendre la vie à la fillette bridé, ça ou la castration, c'est un cas de force majeure!
▬ Garder Innocent à l'oeil, il a du potentiel ce nabot, quand il fait pas de conneries
▬ Lancer le concours de miss rash claw 2011 pour trouver la mère de mes enfants. Ou demander à Lily
▬ Augmenter le nombre de testostérone dans ma meute... c'est que ça manque cruellement d'homme. Bon après, j'ai rien contre un harem...
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Lun 19 Sep - 19:40 | |
| Le mois qu’on puisse dire, c’est que Ducan appréciait l’adrénaline que lui procurait toute forme de traque, que ça soit celle d’une femelle méprisable et totalement vulnérable ou cette plus sauvage, d’une proie pour le simple plaisir de sentir ses crocs fendre la chaire… Au final, où était la différence? Mystère. À voir la rapidité avec laquelle il avait rattrapé la métamorphe, ça l’aurait presque déçu qu’elle ne soit pas un brin plus difficile à saisir…Au moins, elle avait un sal caractère qui compensait. Quoi? Un loup attiré par les harpies qui lui tenaient tête? Peut-être bien… une partie de lui se sentait électrisé, envouté par ce besoin malsain de la briser, de lui prouver qu’il était le dominait dans toutes situations. C’est donc pour prouver son point qu’il c’était retrouvé au dessus d’elle, si près, si pâle, si délicate, des courbes qu’il aurait aimé découvrir de sa langue… Fière malgré son était risible… ça avait quelque chose d’attachant, enfin, il prit surtout son pied au moment où elle lui présenta son cou, rituel bien connu des deux-natures, une soumission totale. À cet instant précis, elle venait d’accepter de lui appartenir, de lui céder sa vie pour son bon plaisir…Et jouer avec la vie des gens, Ducan appréciait… Chacun ses passes temps comme on dit.
Sur la demande de la rouquine, qui visiblement préférait sentir l’excitation d’un homme du genre humain que d’une bête – si ça ne tenait qu’à lui, il l’aurait pris en forme poilue, aussi tordu que ça soit, sa nature de loup était une partie de lui et soyons francs, entre loups, ça n’avait rien d’étrange – mais bon… elle avait fait la demande et, ne serait-ce que pour retrouver sa voix le temps de se moquer d’elle, il avait obéit, prenant son air assuré, ce sourire en coin qui creusait sa joue… tout pour la mettre mal à l’aise… Et vu la rouge qui lui montant aux joues, c’était un succès. « B-B-Bien sûr que j'ai l'habitude de toutes les positions ! Et de toute façon, je ne préfère rien avec toi. Ni missionnaire, ni... Euh... Hum, ni chevauchée donc. » … Missionnaire? C’était là son grand savoir des sports de chambre? Haussant un sourcil avec amusement, tirant un sourire qui dévoilait ses canines, il laissa échapper un rire moqueur, rien de doux ou d’impressionner, de l’arrogance à l’état pure…Mais n’était-ce pas ce qu’il avait toujours été? Fier, provoquant… c’était ainsi qu’il avait toujours affiché ses opinions… Et pour la peine, même si elle jurait être une fille facile – on aurait tout vu, les femmes qui se ventent d’être des putes – il n’avait pas une seule seconde arrêté de passer ses mains expertes, chaudes, larges, sur son corps offerts, taquinant de ses ongles le creux de ses hanches.
▬ Missionnaire? Vraiment? Il n’y a pas à dire tu es une fille expérimentée et connaisseuse en positions sexuelle…!!! J’imagine que ta vie de débauchée se résume à un seul petit ami… attend faudrait déjà qu’un homme ait eu envie de te sauter…
On aurait dit un loup brûlant d’envie de dévorer le petit chaperon rouge – tournons un film pour adulte, t’as déjà le costume – alors qu’il passait son regard bleuté, cannibale, sur son corps offert, ses mains parcourant cette peau sans garde délicatesse alors qu’il se collait un brin plus contre sa peau. Oh oui, il se mourrait d’y goûter, comme tout homme avec les hormones dans le tapis… mais sa fierté l’en empêchait. Une pathétique métamorphe, rien de mieux qu’une humaine, valait-elle vraiment la peine qu’il franchisse le cap… Il c’était promis de ne jamais s’abaisser à cela, lui qui vénérait sa double nature de loup… elle ne serait certainement pas cette qui piétinerait ses croyances! Et sentir ses frissons sous ses doigts… Ça avait suffit à éveiller sa soif de chair, ce besoin de possession et pour la peine, il s’était incliné vers elle, posant ses lèvres sans aucune douceur sur sa peau, honorant son cou fin de sa langue experte, glissant bientôt sur ses globes de chairs offerts qu’il ne permit de gouter pendant qu’elle tentait de faire la conversation. Ne pouvait-elle pas simplement la fermer, jouer la poupée gonflable une petite demi-heure et lui ficher la paix après coup? Il semblerait que non… parce qu’elle avait décidé de parler de l’horreur qu’était sa transformation. « J-Je sais prendre une for... » Abandonnant l’exploration des monts Byrnes, il releva son regard bleuté vers elle, n’ayant pourtant pas cessé de saisir cette poitrine qu’il découvrait généreuse de ses mains brusques.
▬ Ah bon? Laquelle? Non parce que… j’ai franchement un doute à ce sujet… Pas que j’crois que t’es capable de quoi que ce soit…
L’insulter avant de la baiser? Ah le charme des bad boys! Ignorant toutes paroles qui pouvait franchir les lèvres de la rouquine, il avait reprit son exploration, ne lui demandant ni son avis, ni son consentement. Bon il préférerait qu’elle hurle de plaisir pour la suite mais de peur et de dégoût, ça ferait aussi. Après tout, elle était un être inférieur, elle ne méritait même pas qu’il daigne poser la main sur elle, qu’elle se sente chanceuse. Grognant d’anticipation, un son rauque, excité qu’il contenait au fond de sa gorge, il inclina la tête vers les cuisses de la demoiselle, bien décidé à prendre possession du territoire jusque là inconnu. Au diable les conneries sur le rang, il pouvait la traiter comme n’importe quelle fille de joie….Sauf que… ouai, une fille de joie qui se détachait de lui pour lui remettre sous le nez qu’à la base, c’était un rendez-vous d’affaire. « Tu voulais te renseigner sur la métamorphe se faisant passer pour un loup, n'est-ce pas ? C'est moi. Mais ça, tu le sais depuis le début. Ce dont tu as réellement besoin, c'est des explications, et je vais faire simple. Certains louveteaux de ton clan sont naïfs, et je ne voyais pas l'intérêt d'en détromper un. C'est parti comme une trainée de poudre, voilà tout. Ça n'avait rien d'intentionnel; Je sais qu'une créature comme moi, sans protecteurs, n'a aucun intérêt à s'attirer l'animosité de ta meute. » Poussant un grognement, autant dérangé par ses paroles que par le fait qu’elle venait quand même de le larguer là avec cette envie irrésistible de la prendre, il releva son regard vers elle, s’approchant comme un chasseur et l’attrapant par les cheveux… un homme charmant j’vous dis!« Et... Tu devrais te méfier de certains de tes jeunes... » Cette fois, son regard devint assassin alors qu’il répliquait, la plaquant à nouveau sur le sol sans douceur :
▬ Parce que tu penses que je vais écouter des conseils avisés comme ça, juste parce que le petits pois qui te sers de cervelle a réussi à balancer un truc convainquant? Je connais mes jeunes et d’ailleurs, si tu penses que j’éviterais de me méfier de qui que ce soit, tu te fourre le doigt dans l’œil.
« C'est bien ce que tu voulais... ? » Finalement, il aurait peut-être du la tuer, lui arracher les yeux, lui mettre une claque et j’en passe, tout sauf que se faire un cadavre c’était moyen, pour la peine, il l’attrapa par la taille et la souleva comme un poids plume, la plaquant sans douceur contre l’arbre le plus près, s’attaquant à son cou. Sans un mot, il finit finalement par grogner, un sourire joueur aux lèvres :
▬ … Peut-être bien… N’oublis surtout pas que TU m’appartiens. Alors peu importe ce que je voudrai de toi ou quand je le voudrai… t’as intérêt à rappliquer, ne me fait pas regretter de t’avoir épargné.
Sans plus de délicatesse – assez de parole on s’entend, il avait plaqué son corps chaud contre celui de la rouquine, sentant une montée d’adrénaline grimper en lui. La lune était pleine et c’était suffisant pour éveiller ses pauvres hormones de loup. Poussant un grognement caractéristique de ce qu’il avait prévu au programme, il se contenta de s’attaquer à la peau pâle de sa vis-à-vis, parcourant de ses lèvres son cou, ses épaules, pour finalement les poser sur une partie plus sensible, plus bombée, qu’il torture du bout de ses canines… Était-ce possible d’avoir un goût aussi subtile, aussi loin du loup auquel il était habitué et pourtant de lui faire perdre la tête…M’enfin, Ducan n’était un homme que d’action, il ne se posait pas vraiment de question, suivant chaque fibre de son corps qui la réclamait elle, ou plutôt son corps, il tentait de se dire que, n’importe qui aurait fait l’affaire… Sans lui demander son avis, il avait laissé une main glisser entre ses cuisses, explorer plus intimement cette fourbe d’écureuil… Puis, se penchant vers son oreille, le souffle lui-même court par le désir :
▬ Tu ferais mieux d’implorer… qui sais ce que je pourrais faire si tu n’avoue pas à quel point tu as envie de je te prenne là, maintenant! |
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| Sujet: Re: ▬ Let's stroll in the woods while the wolf is not here Mar 20 Sep - 12:35 | |
| Il pouvait tout faire d'elle. La briser comme la faire grimper aux rideaux. En faire son jouet comme sa nourriture. Et dans l'histoire, même sa fierté avait du mal à s'en sortir. Preuve en était qu'il était encore en train de se moquer d'elle de son sourire en coin, plus parlant presque que le rire qui suivi de près sa réplique au sujet de la seule position dont elle connaissait réellement le nom. Pas qu'elle n'eut jamais rien fait d'autres, mais la belle rousse n'avait eut que trois amants dans sa vie, dont au moins deux qui n'avaient pas duré assez longtemps que pour satisfaire à la réputation de fille facile qu'elle aimait à adopter face à Ducan. Pourquoi, d'ailleurs ? Même elle ne le savait pas. C'était plus fort qu'elle, comme un instinct impossible à retenir. Sous le dominant, elle avait besoin de se trouver une protection quelconque, et le fait de lui résister était la meilleure trouvée. Pourtant, ça ne fonctionnait pas. Elle le savait, elle le sentait. Rien que ses ongles qui égratignaient ses hanches pâles venaient lui donner cette réponse, faisant frissonner l'entièreté de son corps alors qu'elle aurait tout donné pour jurer que sa violence à peine retenue ne la faisait pas réagir. « Missionnaire ? Vraiment ? Il n’y a pas à dire tu es une fille expérimentée et connaisseuse en positions sexuelles… !!! J’imagine que ta vie de débauchée se résume à un seul petit ami… Attends faudrait déjà qu’un homme ait eu envie de te sauter… » Dans un froncement de sourcil, l'irlandaise se redressa légèrement sur les coudes, se collant quelques brèves secondes à lui pour mieux le foudroyer du regard. Est-ce qu'il insinuait qu'en plus d'être vierge, elle n'était pas désirable ? La position en moins, il aurait déjà récolté une gifle. Voir deux. « ▬ Il y en a au moins un qui en a envie, visiblement. Ce serait tellement plus facile pour ta virilité si je ne m'y connaissais pas assez pour dire que tu ne vaux rien, hein ? » Si la phrase était sortie avec tout son naturel mordant, il n'en manquait pas moins la dose de crédibilité qui aurait dut aller avec : Rester insensible quand un homme titille un des points les plus sensibles de votre anatomie relève de l'exploit. A plus forte raison quand, contrairement à ce qu'on voulait faire croire, on était pas insensible à cette sensation de soumission qu'elle ressentait depuis qu'elle lui avait présenté ce cou qu'il titillait avec une envie animale. Alors essayez de tenir une conversation pendant que votre souffle se saccade dangereusement... Le contact de sa langue brûlante sur ses rondeurs lui arracha un gémissement, entre plaisir et douleur, ruineusement retenu pour mieux finir sur un dernier souffle qui coupa la défense de sa double nature. « Ah bon ? Laquelle ? Non parce que… J’ai franchement un doute à ce sujet… Pas que j’crois que t’es capable de quoi que ce soit… » Décidément, si il n'était en train de lui faire subir la pire torture de sa vie, elle aurait crié. Mais non, son corps avait décidé de se frotter à sa peau, contre sa propre volonté, lui arrachant un petit soupir qu'on hésitait à qualifier de vexé. Ce n'est qu'en le sentant se détacher pour viser la partie la plus intime de son être qu'elle retrouva le courage de se détacher le plus possible, recroquevillant ses jambes contre elle pour mieux le dévisager d'un regard ayant adopté quelques reflets lunaires. Mais dans les faits, le grognement qui suivi l'explication qui aurait dut la sauver de cette situation troublante semblait... Tout sauf résolu. Alors pourquoi n'avait-elle pas bougé en le voyant s'approcher d'elle avec la lenteur sensuelle du loup prêt à se jeter sur ce qui lui revenait de droit ? « Parce que tu penses que je vais écouter des conseils avisés comme ça, juste parce que le petit pois qui te sert de cervelle a réussi à balancer un truc convainquant ? Je connais mes jeunes et d’ailleurs, si tu penses que j’éviterai de me méfier de qui que ce soit, tu te fourres le doigt dans l’œil. » C'est avec une petite grimace de douleur que la métamorphe venait de retrouver le sol craquant de feuilles sous son corps et qu'elle esquissa un sourire moqueur. Tant pis, qu'il n'écoute pas. Ça ne faisait que confirmer qu'il n'y avait rien d'autre derrière ce visage qu'un besoin de tout posséder. De la posséder, quoiqu'il en dise, même si cette certitude suffit à rajouter une lueur de crainte dans ses yeux clairs alors même qu'il la plaquait de force contre l'arbre le plus proche, éraflant son dos contre l'écorce au passage. Non pas que ce fut un détail capable de les détourner de cet étrange rapport de force; Sans être une louve, Siobhán avait toujours laissé la partie animale en elle s'exprimer, la poussant à aimer la violence de la nature malgré son statut de simple écureuil. « ▬ Alors... » Lâcha-t-elle dans un souffle en penchant à nouveau la tête en arrière pour mieux lui offrir son cou. « ... N'écoutes pas et méfies-toi. » De tout et de tout le monde. A être si sûr de lui, il finirait sans doute par se prendre des retours bien mérités. Que ce qu'elle disait ne l'intéresse pas, soit. Que ce ne soit pas suffisant pour l'état dans lequel elle était, qu'il tente vainement de s'emparer de son corps alors qu'elle ne lui donnerait rien. « … Peut-être bien… N’oublies surtout pas que TU m’appartiens. Alors peu importe ce que je voudrai de toi ou quand je le voudrai… T’as intérêt à rappliquer, ne me fait pas regretter de t’avoir épargné. » « ▬ Dans tes rêves Sullivan. » Ceci dit, on avait bien trop de mal à y croire. Le mensonge, même par omission, ne faisait pas assez partie de ses habitudes pour que son corps ne réagisse pas de lui-même au moindre mouvement du corps chaud qui la chevauchait. Ses lèvres autour de ses auréoles rosées, sa langue fourbe, ses dents qui d'un coup se montraient aussi mauvaises que douces... Tout ça la faisait réagir, tout ça poussait ses mains à répondre à cet instinct qui les poussait à se titiller tout en se repoussant l'un l'autre, le bout de ses doigts venant caresser ses côtés pour mieux descendre le long de ses hanches alors qu'il se permettait de la toucher encore plus intimement. « Tu ferais mieux d’implorer… Qui sait ce que je pourrai faire si tu n’avoues pas à quel point tu as envie de je te prenne là, maintenant ! » Ses lèvres écarlates laissèrent alors échapper un rire mêlé d'un gémissement presque suppliant alors même que son corps se cambrait sous les premières vagues de plaisir qui l'envahissaient. « ▬ Jamais. Pas tant que tu n'avoueras pas le premier. » Glissant une main provocatrice sur la courbe des fesses du loup, la rousse enfouit son nez dans sa nuque, approchant d'autant plus son oreille de sa bouche. « Je ne serai pas tienne. Pas aussi facilement. » Après lui avoir mordillé l'oreille avec un zeste de passion, la rouquine se retrouva à mordre soudainement le creux de son épaule, sans aucune douceur. Au contraire, puisque quelques gouttes de sang en vinrent même à pointer sur cette peau masculine, juste sous ses canines. Se rebeller alors qu'elle se sentait prête à céder ? Du Byrnes tout craché, sans aucun doute. Ce qui ne l'empêcha pas de rajouter d'une voix légèrement rauque à son oreille : « ▬ Tu n'es pas encore assez méfiant. Tu ne me mérites pas. Et après tout, pourquoi autant insister alors que tu m'as déjà eue ? » Dans un petit sourire satisfait, la belle fit voler sa main avec légèreté pour rejoindre la virilité éveillée de Ducan, jouant à l'effleurer sans pour autant aller plus loin. Admettre que ce petit jeu la mettait dans tous ses états aurait été perdre, et la doctoresse était une très mauvaise perdante. Se dire que n'importe qui dans cette situation lui aurait donné cette envie pressante de jouer avec le feu était tellement plus facile. « ▬ Alors, de quoi es-tu capable... Louveteau ? » |
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